«Personne ne peut imposer un calendrier politique à Gbagbo…»
Damana Adia PICKASS, l
e secrétaire Général du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire-PPA-CI a saisi la rentrée politique de la Fédération de Yopougon pour régler quelques comptes liés aux débats autour du président de son parti, Laurent Gbagbo. Et ceux qui feront les frais de sa sortie au baron de Yopougon, ce dimanche 30 octobre 2022 sont dans les rangs du RHDP et le lead vocal du groupe Magic Système A’salfo.
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«La dernière fois nous avons affirmé que notre candidat c’est Gbagbo, et ils sont devenus fous. Ils sont hystériques, complètement déroutés….Pourquoi la candidature de quelqu’un que vous vous pouvez gagner vous inquiète ? Mais dans la réalité, la candidature de Gbagbo fait peur. Ils savent que si Gbagbo est candidat, c‘est fini pour eux. donc ils sont en train de masquer leur panique. Dans la candidature de Gbagbo il y a beaucoup de choses dedans…
Mais nous disons que c’est Gbagbo notre candidat en 2025. Et c’est lui seul qui peut en décider autrement. C’est lui qui décide de ce qu’il va faire…Personne ne peut imposer un calendrier politique à Gbagbo… Personne ne peut le contrôler…
C’est de Gbagbo qu’ils parlent comme cela ? Gbagbo que nous avons attendu 10 ans de nos vies, certains de nos camarades sont morts, d’autres sont encore en prison, c’est de lui que vous parlez comme cela ? Amusez-vous ! Aucune condamnation ne pourra mettre fin à la carrière politique de Gbagbo. C’est lui seul qui peut dire, je veux ceci, je veux faire cela…. C’est pourquoi, quand les gens sont distraits, nous devons rester concentrés ».
Affaire salutation A’salfo
«Dans ces temps-ci, nous entendons des débats : le président Gbagbo a salué celui-là, le président Gbagbo n’a pas salué celui-ci. Et cela devient des débats et l’on veut que le PPA-CI soit concentré sur ça. Il n’y a pas de leader politique qui est plus ouvert que Laurent Gbagbo. C’est justement parce qu’il est ouvert que tout le monde veut le saluer et qu’il répond à toutes les sollicitations.
C’est un enfant du peuple et le peuple a le droit de le revendiquer. Et nous sommes contents que les gens veuillent le saluer et l’embrasser. Mais il faut que les gens comprennent que Gbagbo, c’est un Président et qu’il y a un protocole autour de lui. Nous-mêmes qui sommes ses collaborateurs avons fait les frais de la sécurité du président. Mais ils sont travail, ils engagent leur responsabilité.
A’salfo qui est un frère et qui est le petit de Gbagbo, je ne vois pas pourquoi Gbagbo va refuser de le saluer. Il n’a aucun intérêt. Il ne faut pas que les gens soulèvent un faux débat. Parce qu’Asalfo lui-même, s’il n’avait pas dit que depuis que Gbagbo est venu, il ne l’a pas encore salué, nous n’allions pas savoir qu’il n’a pas encore salué Gbagbo.
Si ce n’est pas lui qui a pris le micro pour dire, monsieur le président depuis que vous êtes arrivé je n’ai pas encore eu le temps de vous saluer…Gbagbo voulait le saluer, mais c’est la sécurité qui a fait. Ils font leur travail.
Donc, c’est un faux débat pour le PPA-CI. Mobilisons-nous et préparons pour les élections», a lancé Damana Pickass, qui, depuis octobre 2021, est secrétaire général du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire. Avec pour mission principale, l’implantation du Parti sur tout le territoire national et la mobilisation des adhérents.
ledebativoirien.net
Hervé Makré
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