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Abidjan-Industries Culturelles et Créatives Africaines : mobilisation pour booster la création d’un environnement sécurisé des investissements publics et privés

Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck ledebativoirien.net

 

La 3è édition de Creative Africa Nexus week-end (CANEX WKND 2022) a été marquée par une table ronde sur le thème : « Promouvoir les Industries Culturelles et Créatives Africaines ». La ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, y a pris part, avec le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts du Bénin, Babalola Jean-Michel Abimbola, et de la vice-présidente exécutive, Intra-African Trade Initiative de Afreximbank, Kanayo Awani.

Le secteur des arts et de la culture fait partie des priorités du Gouvernement ivoirien et les mesures à prendre pour booster la croissance des industries culturelles et créatives africaines concernent la création d’une base de données des productions, la structuration de ce secteur, encore informel, le financement, la digitalisation, estime  la ministre la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck.

«Le continent africain est une terre d’inspiration. Les jeunes Africains savent créer. Et la culture est notre identité. Avec du financement, de la structuration, j’ai de l’espoir pour l’émergence de ce secteur créateur d’emplois, surtout pour la jeunesse qui est aujourd’hui attirée par le digital. Le continent africain est une source d’inspiration pour les créateurs…» déclare-t-elle en affichant son optimiste sur l’émergence dudit secteur.

Pour hisser le secteur des industries culturelles et créatives au même niveau que d’autres secteurs en croissance, Françoise Remarck mise sur la digitalisation et l’exploitation du vaste marché de la ZLECAF: «La digitalisation du secteur des industries culturelles et créatives est une véritable opportunité pour la jeunesse en matière de création d’emplois, de même que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) qui est un vaste marché pour les créateurs ».

Son homologue béninois propose aux États africains de créer un environnement qui sécurise les investissements dans ce secteur et à trouver des financements publics et privés pouvant rendre plus compétitives les productions culturelles et créatives africaines. Il a insisté sur les réglementations, les collaborations institutionnelles, les partenariats et les coopérations bilatérale et multilatérale.

«Il n’y a pas de développement économique sans une identité culturelle. Au Bénin, les pouvoirs publics jouent leur rôle. Un investissement de 2 milliards d’euros est prévu à l’horizon 2026 dans les arts et la culture.

La création d’un quartier culturel et créatif à Cotonou et d’un centre pluridisciplinaire des arts (danses, théâtre, cinéma, musique, etc.) est prévue. Nous avons prévu un investissement dans la formation, à travers des renforcements des capacités des acteurs du secteur. Un musée d’art contemporain et un institut franco-béninois sont en cours», a-t-il énuméré.

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