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Abidjan-manifestation de colère: après l’interdiction de leur  sit-in les victimes des déchets toxiques saluent l’attitude républicaine du Préfet d’Abidjan

Charles KOFFI, le Président du RENADVIDET-CI (Réseau National pour la Défense des Droit des Victimes des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire) LEDEBATIVOIRIEN.NET

 

Les victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire en ont-elles gros contre le  Préfet d’Abidjan qui a fait connaître son  refus d’autoriser leur manifestation projetée, ce mercredi 09 novembre 2022 à partir de 9 heures, devant l’immeuble Les Hévéas sis au Plateau ?  Une réponse  par courrier en date du 08 novembre 2022 à  celui, du 17 octobre 2022 des victimes qui attendaient  dénoncer la rétention ‘‘injuste et injustifiée’’ par Monsieur KOUYATE Damou, de la procédure.

    Et c’est  dans  ‘‘l’affaire KOFFI Hanon Charles et autres C/La Société Générale Côte d’Ivoire ( SGCI). 1ère  FA 21- 848 RETRACTATION du 03 novembre 2021 contre l’arrêt N 960/20 du 10/12/2020’’.  L’arrêt N464 civil rendu le 19 juillet 2019,par la Cour d’Appel d’Abidjan et signifié à la SGCI le 02 septembre de la même année, l’a condamnée à leur communiquer les documents bancaires des 23 mille victimes des déchets toxiques sur les 29.624 indemnisables qu’elle a déclaré, du 1er au 21 mars 2010, avoir indemnisées et ce, sous astreinte comminatoire de 10 millions de francs CFA par jour de retard d’exécution.

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Les victimes en réponse au refus exprimé par le Préfet d’autoriser le rassemblement  au Plateau, ce mercredi 9 novembre, disent prendre acte de l’interdiction dans courrier datée aussi du 8 novembre 2022. «Vous nous demandez d’observer un temps raisonnable d’attente aux fins de l’instruction de cette procédure motif pris de ce que les Magistrats reviendraient de la vacance judiciaire.

Cependant, il nous apparaît important et impérieux de vous rappeler que la Cour de Cassation a été saisie par nous, relativement à cette procédure, le 03 novembre 2021. Et cela fait la troisième fois maintenant, que cette cause a été communiquée au Ministère Public pour ses conclusions écrites », écrit dans  le courrier au Préfet, Charles KOFFI, le Président du RENADVIDET-CI (Réseau National pour  la Défense des Droit des Victimes des Déchets  Toxiques de Côte d’Ivoire).

Aussi, poursuit-il, «à l’audience du 03 novembre dernier, la même affaire a-t-elle été communiquée au Ministère Public pour l’audience du 08 décembre 2022 pour le même motif. Toutefois, il est à faire observer que ce sont ces réquisitions qui sont attendues à la date susdite. C’est après ces réquisitions  que la Cour de Cassation rendra son arrêt dans cette affaire.

Curieusement, au lieu de communiquer cette procédure à Monsieur ALY YEO, Procureur Général près la Cour de Cassation et représentant ledit Ministère Public, ce Conseiller continue de garder par devers lui, depuis pratiquement un an maintenant, ladite procédure.  Pour quelle raison? Nous l’ignorons.»

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Selon, Charles KOFFI, le Président du RENADVIDET-CI, «en tout état de cause, monsieur ALY YEO est l’auteur de l’arrêt civil N464 rendu le 19 juillet 2019, alors es qualité de Premier Président de la Cour d’Appel d’Abidjan. Et c’est cet arrêt qui a fait l’objet de cassation sans renvoi par la Cour de Cassation le 10 décembre 2020. Par ailleurs, le RENADVIDET-CI tiendra incessamment une réunion extraordinaire pour aviser quant à la conduite à tenir face à cette mesure d’interdiction».

«Nous tenons à saluer l’attitude républicaine du Préfet d’Abidjan qui ne ménage aucun effort pour trouver solution aux problèmes des victimes. Non sans omettre cette procédure relative  à l’interdiction de cette manifestation, laquelle tend à consolider l’Etat de droit dans lequel nous sommes.

Nous osons espérer que le Conseiller KOUYATE Damou fera diligence, à l’effet de la mise à disposition de cette procédure au Ministère Public pour ses conclusions écrites attendues à l’audience du  08 décembre prochain et pour  cause: cette affaire judiciaire date de 2009 et nombre de victimes sont décédées sans avoir perçu un seul centime de leur modique indemnisation.

D’autres se meurent et d’autres encore continuent de mourir par faute de soins et de suivi médical résultant pour la grande majorité de leur état d’indigence notoire»,   écrit au préfet d’Abidjan, Charles KOFFI, le Président Réseau National pour  la Défense des Droit des Victimes des Déchets  Toxiques de Côte d’Ivoire.

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