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Abidjan-Tiémoko Meyliet Koné au Forum pour l’Investissement en Afrique : «L’Afrique change, bouge et avance, que les investisseurs prennent leur place»

 «L’Afrique change, bouge et avance. Il faut que les investisseurs prennent leur place, apportent leurs concours », à déclaré vice-président  ivoirien Tiémoko Meyliet Koné, au cours d’un panel présidentiel, en marge du 3è Forum pour l’Investissement en Afrique (AIF) organisé par la Banque africaine de Développement (BAD).

     Les secteurs prioritaires constituant des opportunités d’investissement en vue d’accélérer le développement de l’Afrique ont été présentés aux investisseurs, le mercredi 2 novembre 2022 à Abidjan, par les Chefs d’État du Ghana, du Zimbabwe, de l’Éthiopie et le Vice-Président de la République de la Côte d’Ivoire.

Le Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné, a, au nom du Président Alassane Ouattara, dévoilé les secteurs clés pouvant intéresser les investisseurs. Il s’agit de l’investissement dans les infrastructures pour soutenir durablement les économies africaines, de l’accroissement de la transformation et de la consommation locales des produits issus des matières premières telles que le cacao et la noix de cajou dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial.

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Pour lui, ces investissements favoriseront l’insertion socioprofessionnelle des jeunes du continent, l’autonomisation des femmes et la création de richesses pour les pays. C’est alors qu’il dira «L’Afrique change, bouge et avance. Il faut que les investisseurs prennent leur place, apportent leurs concours ». Il est question aussi d’investir dans la politique d’appui social pour améliorer le quotidien des plus démunis en vue de participer à l’évolution de leurs pays et d’améliorer les cadres d’investissement pour les jeunes et les femmes.

Pour le Président du Ghana, Nana Akufo-Addo

les infrastructures routières et ferroviaires pour interconnecter les pays africains, la construction d’infrastructures sanitaires de classe mondiale, d’infrastructures scolaires qui forment des ingénieurs du 21ème siècle et les investissements qui permettent de prévenir les changements climatiques sont autant de secteurs opportuns pour les investisseurs.  »Plus tôt, nos pays seront interconnectés, mieux ce sera utile pour eux », a-t-il dit.

Quant au Président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa

 il a mis l’accent sur la sécurité alimentaire. Prenant l’exemple de son pays qui a pu devenir autosuffisant en blé en quatre ans, il a souhaité la construction de barrages agricoles, de hubs scientifiques par les investisseurs pour permettre le développement du potentiel des jeunes Africains et la transformation technologique du continent.

De son côté, la Présidente de l’Éthiopie, Salhe-Work Zewde

a insisté également sur la transformation agricole, la propulsion du secteur minier, le développement du potentiel touristique, des TIC, l’accroissement du commerce d’exportation et la construction de parcs industriels. Selon elle, les investisseurs ont tout à gagner en développant ces secteurs. Les panélistes ont également rappelé les efforts faits dans leurs pays en matière d’insertion des jeunes et d’autonomisation des femmes.

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Au Ghana, l’on note l’existence de l’Agence ghanéenne pour l’entreprise qui mobilise d’énormes ressources pour soutenir les initiatives des jeunes et l’autonomisation des femmes. En Ethiopie, 50% des femmes ont accès à des postes très importants. Des formations des mentorats pour les femmes et les jeunes et l’existence de mesures incitatives pour les start-ups sont déjà développées.

Au Zimbabwe, 17 hubs d’innovation existent pour les jeunes

En Côte d’Ivoire, des efforts sont faits aussi. Ce sont, entre autres, l’accès des femmes aux postes de responsabilité et à certains concours qui leur étaient interdits, l’accès aux financements pour des Activités génératrices de Revenus (AGR) pour les jeunes et les femmes, la construction de lycées d’excellence pour avoir un vivier d’intelligences, la promotion de l’entrepreneuriat pour la création de PME.

La construction de centres de formation professionnelle et technique et le développement de l’Ecole de la deuxième chance pour permettre aux jeunes non scolarisés ou déscolarisés d’avoir une formation qualifiante et être intégrés.

Au terme du panel, les quatre personnalités ont appelé les investisseurs à faire confiance à l’Afrique qui regorge d’une main-d’œuvre très jeune pour développer le continent. Et à tirer le meilleur profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) qui est un instrument unique d’échanges commerciaux pour la transformation de l’Afrique.

Ces personnalités ont aussi souhaité que le narratif négatif sur l’Afrique présentée comme un continent de famine et d’épidémies change.

ledebativoirien.net

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