« Elle ne veut plus de cette revanche politique sortie d’un passé que les jeunes n’ont pas connu »
Mardi 15 novembre 20222, la place publique de Dékoué refusant du monde, puisque prise d’assaut par la population du district des Montagnes : Guemon, Cavally et Tonkpi, a servi de rampe du message du gouvernement ivoirien délivré par le premier ministre Patrick Achi à l’occasion de la journée nationale de la paix. Une célébration couplée à la journée du ‘‘Pardon et de l’Oubli’’, autour du thème : « Se souvenir, pardonner pour construire ensemble l’avenir».
Une invite à la marche en avant de la capitale de la région du Guémon, Duékoué, une ville particulièrement frappée comme nulle autre en Côte d’Ivoire par les violences et les douleurs des différentes crises. Il fallait un message à la hauteur du défi de la reconstruction des cœurs brisés et en proies à la haine. Le chef du gouvernement ivoirien Patrick Achi, s’est livré à cet exercice. Suivez avec ledebativoirien.net le message les paroles fortes de Patrick Achi pour les populations du Guémon, donc au peuple Wê pour le PARDON.
Houphouët-Boigny : «Je désapprouve toute violence dans les rapports entre les hommes»
«En janvier 1960, à quelques dizaines de kilomètres d’ici, un homme a parlé et Tonkpi au peuple de l’Ouest de la Côte d’Ivoire et bien au-delà, à toute l’humanité. Cet homme, il était d’une petite stature et pourtant il allait devenir un géant africain. Cet homme, c’était Félix Houphouët Boigny. Cet homme, il savait déjà sur quelles bases il voulait édifier ce pays sur lequel nous sommes dans l’ambition de progrès irrigué à son cœur. Il savait déjà à quel point la conquête de la souveraineté et de l’indépendance, par le dialogue et la stabilité, allait assurer une autre conquête, celle de la modernité et de la prospérité de la Côte d’Ivoire.
Il savait déjà, cet homme sur quel socle de valeurs il voulait rassembler le peuple si digne, si pluriel, qui compose cette nation de lumières et de couleurs. Oui, il savait déjà que la Côte d’Ivoire devait être pour elle-même et pour l’Afrique tout entière, cette terre d’espérance. Ce pays de l’hospitalité. Cette patrie de la vraie fraternité que chante si haut cette Abidjanaise qui nous fait vibrer avec tant de fierté. Oui, le 25 janvier 1960, face au peuple de l’Ouest rassemblé à Man devant lui, Félix Houphouët Boigny proclamait cette formule que l’Afrique et le monde entier ont depuis si bien retenu, et tant repris :
« J’ai la haine de la haine et je désapprouve toute violence. Je désapprouve toute violence dans les rapports entre les hommes. «J’ai la haine de la haine et je désapprouve toute violence dans les rapports entre les Hommes». Ça, c’est ce qu’il disait le 25 janvier 1960 à Man. Cette pensée, aujourd’hui, elle résonne dans nos têtes. Elle résonne dans nos cœurs. Elle résonne dans nos corps. Nous, Ivoiriens, qui savons que la paix a constamment besoin de l’effort, qu’elle est une acquisition continue et que le plus souvent silencieuse avant de devenir dynamique, vertueuse. Nous savons que la paix, comme le Père de la Nation nous le disait, « Ce n’est pas un mot, mais c’est d’abord un comportement ».
Et parler de paix ici,
c’est le faire face à l’histoire avec conscience, responsabilité et dignité. C’est le faire surtout avec une émotion immense au cours de cette 26ᵉ journée de la paix couplée à celle du souvenir et du pardon autour du thème fondateur et moteur. « Se souvenir, pardonner pour construire ensemble l’avenir ». Ce thème, il résonne particulièrement ici, à Duékoué, cette ville frappée comme nulle autre par les affres des violences et les douleurs des différentes crises. Ainsi, en l’honneur de celles et ceux qui ont vu leurs vies enlevées en ces jours sombres, ici et partout ailleurs dans notre nation, en l’honneur de leurs familles auxquelles nous pensons et pour lesquels nous prions en l’honneur de nos valeurs de compassion et de paix
Vaillant peuple Wê, chères populations de Duékoué : Merci de cette émotion, Merci de cette dignité, Merci de cette unité qui transparaît de notre Assemblée. Je voudrais saluer : – notre ainé Adama Toungara, médiateur de la République, saluer, – ma sœur Anne Désirée Ouloto, ministre la Fonction Publique, – Albert Flindé, ministre Gouverneur du district, – le ministre délégué SEREY DOH CELESTIN – le ministre KAHE Eric, – le Maire GUY Boni, le député Doumbia, Oula Privat et Lamizana, le député YOUTE Innocent. – Tous les élus de tous bords présents ici du Sénat, de l’Assemblée et de tous les corps constitués.
Les saluer très sincèrement pour avoir pris également de leur temps, de leur énergie afin de pouvoir nous permettre de vivre cette cérémonie si importante. Mais je voudrais m’arrêter un instant pour des remerciements particuliers. On l’a fait avant moi, au ministre de la Réconciliation pour la Journée nationale de la paix. Les valeurs transmises et le travail réalisé. A la vérité, il faut l’avouer, ce n’était pas gagné d’avance. Et la suspicion nous habitait ici et là pour certains.
Fallait-il allait oser à Duékoué aujourd’hui ? Maintenant, faire cette cérémonie? Fallait-il la reporter et attendre ?
Les parents étaient-ils prêts à nous recevoir ? Toutes ces questions ont été posées. Mais je pense que face aux arguments avancés par les uns et les autres, aussi bien toi-même que les politiques et les acteurs de la société civile de la région, vous avez tous répondu en cœur, oui, nous sommes prêts et j’en ai le témoignage aujourd’hui que je rendrai fidèlement à Son Excellence Monsieur le Président de la République. Oui, vous nous avez tous rendus fiers de vous et c’est un honneur donc pour moi de vous dire merci parce que les circonstances du destin ont voulu que ce soit moi qui soit envoyé aujourd’hui, au moment où cet acte majeur est accompli.
Puisse Dieu vous rendre grâce et vous donner longune vie afin que vous puissiez continuer à œuvrer pour la paix et le développement de votre région. Je voudrais, bien sûr, remercier également les chefs traditionnels et religieux pour leur engagement pour la paix. Inlassablement, continuellement, sans jamais se décourager depuis le début de la crise. Et tout au long de ces années qui se sont écoulées, ils ont continué à œuvrer pour la paix. La lourde épreuve de cette charge, Les douleurs quelquefois vécues pour pouvoir arriver au résultat d’aujourd’hui. Merci à vous pour ce travail immense que vous avez fait.
Je voudrais dans cette même veine, honorer la mémoire de GUEI VEHI Vincent, président de la Chambre des rois et chefs traditionnels du Guémon, trop tôt parti qui a tant fait pour la paix et qui n’est pas ici aujourd’hui avec nous pour le voir, mais qui, je le sais, partage avec nous ce moment intense de joie. Je voudrais avec lui, avec vous le remercier et avoir une pensée particulière pour lui. Je voudrais également remercier les gardiens du sacré pour la cérémonie de purification faite le dimanche 13 novembre à Fangolo et le 14 Novembre à Duékoué. On sait que cette cérémonie ne doit pas être une cérémonie simple, que cette cérémonie nous sauvera à tout moment. Et que ces cérémonies ou elles sont sincères et elles se font, ou elles ne sont pas sincères et elles ne se font pas.
Merci, cher gardien du sacré, d’avoir bien voulu consacrer cette considération par cette cérémonie de purification. Vous avez tous su avec courage et responsabilité, restaurer la paix et la cohésion sociale en vous pardonnant mutuellement. Que Dieu vous rendre grâce et vous le rendre au centuple. Je suis venu pour ma part, vous transmettre, chers frères et sœurs du Guémon, les salutations fraternelles, la compassion et l’attention toute particulière du Président de la République qui aurait voulu lui même être là aujourd’hui pour magnifier avec vous ce jour aussi important à ses yeux.
Le Président Alassane Ouattara est un gardien de la paix.
Il en connaît la valeur. Il sait qu’il faut pardonner pour avancer, se réconcilier pour prospérer. Et c’est autour de la paix qu’il a reconstruit la nation ivoirienne. Et après la période post-crise en 2011, peu de gens auraient parié qu’aujourd’hui, en 2022, la Côte d’Ivoire serait là où elle est aujourd’hui, peu de gens aurait parié que simplement Abidjan aurait pu se réconcilier, que la Côte d’Ivoire serait à nouveau rassemblée au travail, que ses résultats économiques seraient parmi les meilleurs du continent africain, voire du monde, et que ce pays, à nouveau, aurait retrouvé son énergie, se serait remis au travail.
Debout en avant, continuant son chemin inlassable tracé dans les sillons du père de la Nation, le président Félix Houphouët-Boigny. Mais voici, il a cru à la paix, à la réconciliation et il nous a permis de rester là. Et ce train est en marche, et vous devez le prendre et c’est le moment de le prendre. Et voilà pourquoi la cérémonie que vous avez aujourd’hui marque tout son sens, celle de vous dire chers frères, chères sœurs que le train avance, il est à grande vitesse maintenant. Bientôt vous ne pourrez plus monter parce qu’il y ira trop vite. Mais je vois qu’on s’est compris. Et vous y êtes, Nous y sommes ensemble.
pardonner et avancer
Merci à tous de prendre avec nous ce train pour continuer toujours devant. Mais il a fait sa part également dans ce travail pour permettre au peuple Wê d’arriver à ce jour. Il a parlé à chacun des fils, à chacune des filles, Il a fait sa part dans l’œuvre de réconciliation, a permis aux uns et aux autres de rentrer, à ceux qui étaient en exil de revenir. Les frères ont témoigné pour dire que non seulement ils sont rentrés, mais ils encouragent tous ceux qui ne sont pas revenus de venir, car à la fin de la journée, c’est ici que ça se passe.
Il a réhabilité les camps sacrés des masques pour plus de 200 millions de Francs, vous l’évoquiez tout à l’heure, ces valeurs sacrées des divinités respectées par tout un peuple. Il m’envoie aujourd’hui auprès de vous pour cette journée d’unité nationale et de célébration de la paix, pour vous tendre encore une fois de plus la main, comme il l’a fait pour chaque Ivoirien et pour chaque Ivoirienne. Pour vous dire allons-y ensemble, construire cette nouvelle Côte d’Ivoire et prenez votre part, toute votre part. Car c’est grâce au président de la République que cette paix, cette réconciliation qui est arrivée partout ou des moments difficiles ont été traversées et, ou les gens ont su pardonner. Abobo a pardonné et avance ! Yopougon a pardonné ! Bonoua a pardonné et avance ! De nombreuses régions de Côte d’Ivoire ont pardonné et avancent.
Le ministère dédié à la réconciliation et à la cohésion sociale, continue son travail. On l’a dit, de nombreux efforts ont été faits avec le ministre de l’Intérieur ici, pour le retour du président Laurent Gbagbo, pour le dialogue politique et tous ceux qui se sont impliqués pour la rencontre entre les trois présidents. Tout un succès de dialogue politique, de trêve sociale avec les syndicats à laquelle a participé activement Madame le Ministre de la Fonction publique. Tout cela pour vous dire que, ouvrez les yeux car le pays change et le pays avance. Il vous appartient par votre union de prendre toute votre place dans cette aventure de paix et de prospérité. Nous avons besoin que vous le fassiez.
Nous voulons bâtir la Côte d’Ivoire de l’avenir avec vous et avec tous les Ivoiriens.
C’est l’essence même de la Côte d’Ivoire solidaire qu’il prône. Prenez la main tendue et regardons tous vers l’avenir. Ce que nous allons faire est important. Et pour cela, il veut également vous donner des signes importants. Qu’il tend la main et qu’il veut qu’ensemble nous construisons cette Côte d’Ivoire. C’est pour cela qu’avant la fin de l’année 2022, tous les corps restant gardés seront restitués, tous les corps seront restitués, les dédommagements à des familles endeuillées seront effectués. La restauration de l’espace sacré Guezon sera effectuée. L’appui de l’Etat sera apporté à la reconstruction des maisons détruites, lors de la crise. Des travaux, comme on l’a dit, de la route et des voiries de Duékoué seront repris et étendus.
J’ai entendu de nombreuses doléances et elles connaitront également une solution dans le cadre de la mise en œuvre du programme social du gouvernement, le PsGouv 2. J’ai entendu également la demande de la visite d’Etat dans la région du Guémon par Son Excellence Monsieur le Président de la République, je partagerai cette information fidèlement. Je la lui soumettrai et j’en donnerai le résultat. Pour un certain nombre de questions dont les chefs, les cadres m’ont fait état, et que quelquefois il n’ait pas indiqué de discuter en public, moi-même, en tant que Premier ministre, je vous recevrai à Abidjan pour parler de tout un certain nombre de choses dont nous avons parlé ensemble au sujet de la promotion de vos fils, au sujet de la paix entre les communautés.
Au sujet du foncier, question que notre frère, le ministre Cheikh Bamba a développé et que pour approfondir ensemble, toutes ces questions seront discutées et traitées afin de trouver des solutions durables. Grâce à la paix et donc grâce à l’effort de toutes et de tous les Ivoiriens rassemblés, Je vous disais que la Côte d’Ivoire avait changé et grâce à vous, elle changera encore plus vite. Oui, la Côte d’Ivoire a changé. Elle est à nouveau debout, en marche, avec courage, engagement et ténacité.
La Côte d’Ivoire a changé. Elle ne veut plus de cette revanche politique sortie d’un passé que les jeunes n’ont pas connu.
La Côte d’Ivoire a changé. Elle sait vraiment ce qu’elle peut perdre avec la division. Elle le sait. Ce qu’elle peut perdre avec la division et ce qu’elle peut gagner avec la paix. La Côte d’Ivoire a changé. Elle a retrouvé la sagesse africaine qui nous enseigne à ne pas oublier que dans la forêt, quand les branches se querellent, les racines s’embrassent. La Côte d’Ivoire a changé. Elle veut des acteurs de développement plus compétents, unis et engagés. La Côte d’Ivoire a enfin changé. Elle veut la réunion du talent de tous ses fils pour bâtir l’avenir de toute la nation avec moins de palabres et plus de travail, moins de divisions et plus de développement, c’est cela la volonté du chef de l’Etat.
Oui, oui, nous devons regarder cette Côte d’Ivoire qui est notre avenir autour de ce que nous avons de plus cher, qui est notre jeunesse. Elle ne doit pas revivre ce que nous avons connu cette jeunesse, nous devons lui éviter cela. Elle a besoin de fraternité, de rassemblement, de stabilité pour aller plus loin que nous-mêmes. Elle n’a pas besoin d’être flattée, d’être trompée, d’être incitée à la division par ceux qui n’ont rien construit et qui ne pourront rien construire, mais par ceux qui veulent construire et qui ont des choses à donner. Elle a besoin de modèles positifs, engagés, rassembleurs, patriotes, pacifiques, à nous d’être tous autant que nous sommes, quels que soient nos partis politiques, quelles que soient nos confessions religieuses ; des modèles.
J’ai besoin de vous, cadres, élus, chefs de Duékoué, du Guémon pour incarner ces modèles d’union, de paix et d’avenir.
Et ce que nous avons dit aujourd’hui dans la bouche, l’homme l’entend, mais Dieu lui, lit et sonde les cœurs, celui qui l’a dit dans la bouche sans que son cœur ne le pense, moi, je ne le connais pas, je ne l’ai pas vu, mais Dieu l’a vu ! Dieu ne trahit jamais et Dieu saura lui rendre ce qu’il faut lui rendre. Amen ! J’ai besoin de vous, chers cadres et élus, pour vous dire qu’il ne faut jamais oublier pour certains le vendredi, pour certains le samedi toute la semaine que beaucoup d’entre nous vont pour enterrer des amis, vont pour enterrer des frères.
Et quand nous allons à ces cérémonies d’enterrement, ce n’est pas simplement pour enterrer quelqu’un, pleurer et revenir, c’est un enseignement qui nous est donné. C’est un enseignement qui nous est donné pour dire que la vie n’est rien et que l’homme n’est rien tout n’est que vanité. La politique n’est que vanité et ego. Tout ce qui a de la valeur, c’est ce qu’on a laissé derrière nous. Si tu n’as rien laissé derrière toi, tu es né et tu es mort pour rien, « Gbanzan » ! Donc, nos querelles inutiles, nos palabres inutiles qui nous empêchent de dormir inutilement, qui nous rendent malades et finissent par nous emporter, Il faut laisser ça, il faut laisser ça si nous aimons nos enfants.
Et si nous voulons que demain ils vivent mieux que nous, et qu’ils soient mieux que nous, alors, il faut dans nos différences, apprendre à reconnaître l’essentiel qui est le développement pour eux et la préparation d’un meilleur avenir pour eux. On peut ne pas s’entendre sur certaines choses, mais sur l’essentiel, on peut s’entendre. Les gens veulent de l’eau, les gens veulent de l’électricité, les gens veulent des routes, les gens veulent des écoles, les gens veulent des soins de santé. Mais qui ne veut pas de ça ? Il y a quel palabre dans ça. Il y a quelles mésententes dans ça ?
Alors les chefs, les cadres, le président de la République au cœur du développement, dont c’est la politique, et qui prône la solidarité, vous demande de vous mettre au-dessus de certaines querelles inutiles pour vous consacrer à l’essentiel, ce qui donne un sens à la vie humaine. Chère population de Duékoué et du Guémon ; je vous remercie encore une fois de plus aujourd’hui. Je ne suis pas venu faire un long discours, je suis venu voir ou regarder pour aller faire la promotion qu’on m’avait demandée de faire.
Je reviendrai pour poser les actes que le Président m’a demandé de poser.
26ème Journée nationale de la paix, placée sous le thème du souvenir et du pardon pour construire ensemble l’avenir, je veux me souvenir avec vous que le dialogue et le pardon. L’un ou l’autre, on a été au Gouvernement ensemble, on a été au Parlement ensemble, on a été des amis, donc je ne vois même pas ce qui peut faire palabre et qui puisse empêcher un développement, c’est pour cela que je voudrais vous dire à toutes et à tous merci beaucoup. Parce que derrière tout ça, quand on se voit à deux, on se tombe dessus dès qu’on dépasse la rue, il y a trois mètres qui nous séparent, mais nous, on sait qu’entre nous il n’y a rien, au fond de nous-mêmes, on s’aime.
De grâce, faisons-en sorte que ces relations-là puissent servir nos parents et servir notre vie et puisse servir le sacrifice que nous avons décidé de faire. Car entrer en politique, c’est un sacerdoce, c’est consacrer sa vie à son peuple et à sa population. Et ce sacrifice-là, il faut qu’il 16 aboutisse, effectivement. Merci à tous aujourd’hui autant que vous êtes. Quel que soit le parti politique auquel vous appartenez, quelle que soit la confession religieuse à laquelle vous appartenez, d’avoir, avec le ministre KKB, contribué à la réussite de cette cérémonie qui va être le point de départ d’un renouvellement, d’une reconstruction et d’une renaissance pour cette région et au-delà, pour tout le district.
C’est le mieux que je puisse vous souhaiter, en souhaitant également toutes mes félicitations et mes remerciements au nom de Son Excellence Monsieur Président de la République, aux plus hauts Représentants de nos partenaires au développement, qui sont là, qui ont toujours su être à nos côtés pour nous apporter le soutien nécessaire à la réussite de cela. Je voudrais tous pour remercier et vous dire véritablement qu’aujourd’hui, avec le peuple Wê et avec cette réconciliation, avec ce pardon, cela a été pour moi un grand honneur de venir à cette fête du 15 Novembre.
Car on ne pardonne jamais excessivement, on ne pardonne jamais assez, on ne pardonne jamais trop. Et en pardonnant au passé, on retrouve la force d’améliorer le présent. On regarde à nouveau l’avenir, on rentre dans la République, on s’engage par le travail, on devient ce défenseur de la paix et de l’unité. On reprend toute sa place dans la cité, on joue son rôle dans la Côte d’Ivoire nouvelle, on façonne une Côte d’Ivoire nouvelle et c’est cette indéfectible union des cœurs et des esprits qui est au fondement de la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA et de son œuvre de redressement du pays.
C’est cette indéfectible Union des cœurs et des esprits qui permettra à notre pays de continuer à grandir si vite et à nos enfants de prospérer si haut dans la paix et dans la stabilité. C’est cette indéfectible union des cœurs et des esprits, donc, qui fait qu’il nous appartient d’être ensemble, les gardiens vigilants et les militants vaillants de cette paix. Je sais que nous le pouvons, je sais que nous tous ici, assis, nous le voulons. Je sais qu’ensemble, toutes et tous nous le ferons. Et ainsi, selon le mot sublime du géant Nelson Mandela, «en faisant scintiller notre lumière, nous offrirons aux autres la possibilité d’en faire autant».
Vive Duékoué et la région du Guémon ! Vive le valeureux et fraternel peuple Wê ! Et que vive et grandisse en cette journée nationale de la paix, la fraternité dans une Côte d’Ivoire forte, unie et solidaire. Je vous remercie ! », affirme avec foi, Patrick Achi.
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