A Abidjan, la journée internationale des droits de l’homme a permis à la Coordination Africaine des Droits de l’homme pour les Armées-Cadha de plancher lors d’une session de formation de deux jours, du 8 au 9 décembre sur la prévention des atrocités de masse. Avec pour objectif de renforcer et sensibiliser les acteurs étatiques sur les atrocités de masses.
Cette session n’est pas la première du genre, puisque d’autres au profil des Forces de Défense et de Sécurité et récemment avec les parlementaires se sont tenues. La session accompagnera quarante acteurs étatiques sur les bonnes actions et pratiques à mettre en place afin de réaliser et concevoir des mécanismes nationaux pour prévenir et éventuellement éviter les génocides et les atrocités de masses, lors de conflits.
La Côte d’Ivoire, une nation qui a connu les troubles et conflits armées, lors de la crise poste électorale de 2011 ne cesse de tout mettre en œuvre en matière de prévention et de lutte contre les conflits souvent très destructrices du tissus social et humain.
Au regard de toutes ces guerres et conflits qui ont empoisonné le monde depuis la première guerre mondiale avec la déportation des juifs en passant par la guerre au Rwanda et, aujourd’hui avec beaucoup de nations dans la sous-région en proie à des conflits armées, l’initiative d’outiller les acteurs étatiques vient donc à point nommé. Elle peut appuyer l’adage qui dit : « Vaut mieux prévenir que guérir », tant il est facile d’abattre, détruire, ruiner…Mais, reconstruire est tout un processus et un grand travail de réparation qui ne se fait pas en un jour.
Guérir les blessures physiques et psychologiques, réparer les dégâts et reconstruire les infrastructures enfin, réconcilier est un travail qui ne se fait pas en un claquement de doigts, soulignent les modules de formation. Force est donc de constater que la session ne pourra plus qu’être bénéfique pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique.
Cette cession qui a pour modèle la conférence internationale sur la Région des Pays du Grands Lacs a été présidée par le Général de Division Julien Kouamé, Chef d’État -Major Général Adjoint des Armées en présence de hauts représentants étatiques, ainsi que du Vice-Président du Groupe de Travail. Afrique de la GAAMAC (Action mondiale contre les atrocités de masse) et l’appui du CERLA (Raphaël Lemki Center for Africa).
Ledebativoirien.net
CELINE M’BOUKOU
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