« Les complots internes du Pdci-Rda ne datent pas d’aujourd’hui » Petrouce
Petrouce Pierre Nicaise GNAGNE, Membre du Bureau politique du PDCI-RDA, dans une série de réflexions consacrées exclusivement au ‘‘Congrès Extraordinaire’’ du PDCI-RDA interpelle le président Bédié. Mais, Petrouce met aussi en alerte les militants et cadres du parti sur les défis imminents pour la survie du parti. C’est dire que la recherche de pistes devant conduire à la stabilité interne du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire, bien tenu (!) par son président Henri Konan Bédié est une réelle gageur pour ses militants.
Ici, la ‘‘Chronique de Petrouce Acte 3 et fin’’, portant essentiellement sur le Congrès extraordinaire du PDCI-RDA, avec un chef d’orchestre bien identifié : Niamien N’goran. Suivez avec Ledebativoirien.net les révélations de Petrouce.
Chronique de Petrouce-Acte 3 et Fin
«Si le Président Houphouët est parti de Yamoussoukro, qui est à 206,2 km, soit 3 heures et 4 minutes de route, pour aller chercher son héritier politique, le Président Henri Konan Bédié, à Daoukro. Dès lors, ce geste de transmission du patrimoine politique de Yamoussoukro à Daoukro devrait interpeller Monsieur Emmanuel Niamien N’Goran, parce que le Président Henri Konan Bédié va quitter Daoukro et va transmettre son patrimoine politique soit à Yamoussoukro, soit à Gagnoa, soit à Abidjan-Abobo-Doumé, soit à Dabakala mais pas à Daoukro. Ceci n’est pas un débat.
Oui ce n’est pas un débat, si le visionnaire politique avisé Nanan Félix Houphouët Boigny, laissant à Yamoussoukro les Banny et surtout Jean le célèbre des Banny pour aller chercher Henri à Daoukro certes un grand geste politique, mais c’est aussi une voie politique d’héritage à suivre.
Cette décision politique du sage visionnaire Nanan Félix Houphouët Boigny qui a trouvé que seul Henri Konan Bédié est son meilleur et le plus intègre parmi ses disciples capables de prendre soin de son héritage politique, ressentiment et jalousie surgissent immédiatement, car certains barons du Pdci-Rda qui ne soutenaient pas HKB en tant qu’héritier digne et naturel ont commencé à lui jeter des pelures de banane sur son chemin politique.
La preuve, après le coup d’État qui a renversé le régime Pdci-Rda le vendredi 24 décembre 1999, les Banny ont accusé haut et fort l’héritier politique naturel, HKB, d’avoir » cassé le canari » et que pour cela, il fallait que l’héritage politique revienne à Yamoussoukro.
Jeunes et sympathisants du Pdci-Rda, les complots internes du Pdci-Rda ne datent pas d’aujourd’hui, c’est pourquoi il faut toujours soutenir la légalité, car ce qui est légal, est conforme à la loi, c’est pourquoi je ne trahirai jamais le président Henri Konan Bédié et le secrétaire exécutif en chef Maurice Kakou Guikahué, puisque dans les statuts et règlements du Pdci-Rda, seuls les deux d’entre eux sont nos premiers patrons statutaires et règlementaires.
Beaucoup sont au Pdci-Rda mais ne connaissent pas l’histoire interne du Pdci-Rda. Le militantisme n’est pas une question d’âge, mais il faut être là dans la fleur de l’âge de (12 et 30 ans) pour commencer sa classe politique sans interruption, pour apprendre, écouter, remarquer, observer, côtoyer les jeunes et les doyens, avoir une génération militante. C’est pourquoi lorsque je parle ou écris sur le Pdci-Rda, il m’est difficile de me tromper.
Ce que je souhaite pour ma part que le président Bédié fasse comme le président Houphouët l’a fait pour le protéger à son tour en 1977.
Permettez-moi de revenir sur les faits : en 16 points
Savez-vous ce qui s’est passé pour que le président Félix Houphouët-Boigny sorte le président Henri Konan Bédié du gouvernement où il était à l’époque ministre de l’Économie et des Finances ? Du vendredi 21 janvier 1966 au mercredi 27 juillet 1977 (11 ans, 6 mois et 6 jours), le président Henri Konan Bédié a été ministre de l’Économie et des Finances de la République de Côte d’Ivoire.
Henri Konan Bédié, ministre de l’Économie et des finances, qui est aussi le « père » du miracle ivoirien de 1966 à 1977, Henri Konan Bédié s’est arrêté un moment dans sa vie, comme tout bon économiste, pour évaluer ses économies auprès des institutions financières et sa fortune, estimée à l’époque à 7 milliards de francs CFA.
1- Ce que beaucoup ne savent pas où savent, mais ne disent pas assez, c’est qu’à partir de là, le plan de trésorerie économique de sa riche et exceptionnelle carrière, compte tenu des fonctions professionnelles internationales qu’il a exercées hors de Côte d’Ivoire avant de devenir le miraculeux ministre de l’Économie et des finances qui justifie sa fortune :
2- Car le président Bédié est passé par là : Directeur de la Caisse des allocations familiales (1958) ; Après un stage au Quai d’Orsay et à l’Ambassade de France. Il devient le Premier ambassadeur de Côte d’Ivoire aux États-Unis d’Amérique et au Canada (1961 – 1966) ; Ministre des Affaires économiques et financières (1966 – 1977) ; En 1974, il est le président des Assemblées annuelles du FMI/BIRD, et fut le premier président du Comité joint FMI/BIRD (1974-1976). Il a été conseiller à la Société financière internationale, filiale de la Banque mondiale alors présidée par Robert Mac Namara, Conseiller à la Société financière internationale, filiale de la Banque internationale pour la Reconstruction et le Développement ou Banque Mondiale (1977).
3- Sur le plan entrepreneurial :
Le président Bédié a compris très tôt la citation d’Alphonse Allais » Tel père, tel fils « , car ce n’est pas par hasard qu’il s’est retrouvé en politique avec son « père » Houphouët. Très tôt le Sphinx de Daoukro s’est immédiatement lancé dans l’agriculture, l’élevage et la création d’entreprises comme AGRI-PAC et CHAINE-PAC qui ont fait de lui à l’époque le 2ᵉ employeur après la fonction publique.
4-C’est ainsi que le Président Henri Konan Bédié est devenu extrêmement riche, puissant, milliardaire, magnat, opulent et très riche. La richesse du Président Henri Konan Bédié est le fruit de son intelligence et de la sueur de son front.
5-Comment le sentiment de dépit et d’envie maladive va-t-il s’emparer du jeune milliardaire HKB à cette époque ?
6-Dès que ses détracteurs internes au Pdci-Rda ont appris que le jeune milliardaire HKB a évalué et estimé sa fortune à sept milliards de francs CFA, ils ont été piqués d’une crise de jalousie et d’ingratitude, ils ont couru vers le Président Félix Houphouët Boigny pour lui dire que le peuple ivoirien en général n’est pas content du Sphinx de Daoukro, donc vous (Houphouët) devez le virer d’urgence du gouvernement.
7-Sagesse, vision et intelligence d’Houphouët :
Ils ont tellement insisté et le président Félix Houphouët Boigny pour protéger le président Henri Konan Bédié l’a écarté du gouvernement. Avant de limoger le Sphinx de Daoukro du gouvernement, le président Félix Houphouët-Boigny a pris le soin de discuter avec lui dans l’antichambre de son palais réservée uniquement aux affaires politiques exceptionnelles et lui a dit que c’était la seule solution, mais ne t’inquiète pas pour ton avenir politique.
8-Alors va dans ton village à Daoukro et présente-toi comme député pour montrer à tes détracteurs internes qui pensent que je te fais trop de faveurs et pourtant si on me donne beaucoup d’importance à moi Houphouët et Côte d’Ivoire, c’est parce que j’ai un grand économiste à mes côtés en la personne de HKB, mais ils ne voient pas le bien que tu me fais, mais je suis reconnaissant de tout ce que tu as fait pour moi, c’est pourquoi je ne vais jamais t’humilier et encore moins te payer ingratement.
9-Houphouët n’attendait le résultat de Daoukro que dans la soirée du dimanche 21 décembre 1980, lorsque le dépouillement des urnes eut lieu à la fin du scrutin, vers 18 heures, avec la bonne nouvelle qu’Aimé Henri Konan Bédié était élu député de Daoukro, comme le souhaitait le » Père « .
Le lendemain de l’élection du premier député de Daoukro, Aimé Henri Konan Bédié, le lundi 22 décembre 1980, le Président Félix Houphouët-Boigny le reçoit discrètement et lui dit de se préparer à prendre le pôle de la chambre de base en remplacement de Philippe Grégoire Yacé.
10-Les choses se sont passées très vite, le président Félix Houphouët-Boigny a convoqué d’urgence tous les barons du Pdci-Rda et leur a dit que je vais faire du nouveau député de Daoukro Aimé Henri Konan Bédié le président de l’Assemblée Nationale parce que vous m’avez trompé en le sortant du gouvernement et maintenant, je constate encore plus qu’il est toujours aimé parce qu’en plus du député, les habitants de Daoukro lui ont demandé d’être aussi le maire.
11-Une semaine plus tard, le Président de la République, Félix Houphouët Boigny et son gouvernement demandent le renouvellement du bureau de l’Assemblée Nationale le mardi 30 décembre 1980, ce qui est fait avec cette nouvelle configuration de personnalités :
12-1-Président : Henri Konan Bédié.
13-Vice-présidents : Aka Angui Hortense, Edmond Joseph Bouazo-Zégbéhi (…).
14-Le comble est que lorsque Son Excellence Henri Konan Bédié a été choisi comme successeur constitutionnel de Son Excellence Félix Houphouët Boigny, le jour, ils étaient avec Houphouët et la nuit avec Bédié pour protéger leurs postes et portefeuilles après Houphouët.
15-Le mercredi 7 novembre 1990, l’article 11 de la constitution est modifié. Le président de l’Assemblée Nationale, Henri Konan Bédié, devient le Dauphin Constitutionnel.
16-C’est ainsi que le président Félix Houphouët-Boigny a confondu les détracteurs du président Aimé Henri Konan Bédié et en a fait ce qu’il est politiquement aujourd’hui.
Toute humiliation humaine est toujours suivie d’une bénédiction divine. L’histoire de l’autre est une leçon pour l’autre, alors faisons très attention à nos actes que nous posons ainsi, Son Excellence Henri Konan Bédié a été humilié et 13 ans après il devient le Président de la République et Président du Pdci-Rda.
Que savions-nous du Ministre Maurice Kakou Guikahué ?
Que Dieu nous donne la bonne compréhension comme dirait l’autre. Aujourd’hui le même scénario se répète dans le même Pdci-Rda cette fois avec le numéro 2 du parti, Maurice Kakou Guikahué, qui subit depuis deux ans la rage de ses détracteurs, la haine, la jalousie, les inventions, la malveillance, les préjugés communs et les stéréotypes haineux.
C’est pourquoi Son Excellence Aimé Henri Konan Bédié doit discuter très franchement avec son premier collaborateur direct et immédiat puisque certains cadres du parti lui en veulent, il doit trouver une solution seyante pour la stabilité du Pdci-Rda.
Son Excellence Henri Konan Bédié doit prendre son courage à deux mains discuter avec le Ministre Maurice Kakou Guikahué lui dire le temps est venu pour que je me sépare de vous, mais par considération propose-moi alors une place de ton choix pas trop loin de moi pour que nous puissions toujours travailler ensemble pour le bonheur du Pdci-Rda. C’est par exemple avec de tels mots de paix que Son Excellence Henri Konan Bédié pourrait certainement dire au Ministre Maurice Kakou Guikahué pour la stabilité et l’équilibre du Pdci-Rda.
Par contre, à mon avis Maurice Kakou Guikahué est le seul animal politique qui reste au Pdci-Rda, le président Henri Konan Bédié devrait le laisser à son poste de numéro 2 du parti, secrétaire exécutif en chef et directeur de campagne du candidat du Pdci-Rda pour l’élection présidentielle de 2025, non pas dans l’intention de l’empêcher d’être candidat mais au cas où et après la victoire du Pdci-Rda, il pourra partir avec tous les honneurs.
Cependant, il faut reconnaître à Maurice Kakou Guikahué son rôle de second du Pdci-Rda et l’ampleur du changement qui a déjà influencé les attitudes et les attentes des militants depuis le 12e congrès dès jeudi 3 et vendredi 4 octobre 2013 où il est devenu le secrétaire exécutif en chef.
Pour revenir au point de départ de mon thème: Emmanuel Niamien N’Goran, ancien ministre de l’Économie et des finances :
Monsieur Emmanuel Niamien N’Goran, je suis désolé et déserté de vous apprendre ce que vous ne savez pas ou que vous savez, mais que vous voulez utiliser vos humeurs politiques pour gérer votre fonction politique actuelle d’inspecteur du parti. Alors, sachez une fois pour toutes : Qu’un inspecteur d’un parti politique, bien qu’homme politique, n’est plus un homme politique actif, car il pourrait provoquer plusieurs effets improductifs sur la cohésion du Pdci-Rda. Et la preuve en est que votre proposition de Congrès Extraordinaire reste toujours comme une arête de poisson coincée dans la gorge.
Vous ne jouez pas bien votre rôle d’inspecteur puisqu’un Inspecteur est un Enquêteur qui observe attentivement. Un inspecteur est une personnalité qui possède les qualités et les ressources nécessaires pour faire face à toutes les situations conflictuelles. Cette personnalité doit être adéquate et impartiale à tout verdict.
Un inspecteur est un analyste, un colleur, un correcteur, qui trouve la bonne solution, mais qui ne soutient pas un clan et ne méprise pas un autre clan.
Monsieur Emmanuel Niamien N’Goran je serais à votre place, je ne continuerais pas en politique et même si vous l’êtes, vous devriez avoir honte et fuir le « quatrième pouvoir », car vous avez fait trop de torts au Pdci-Rda et à son Président peut-être sans le savoir ou vous l’avez fait à bon escient et d’un air entendu.
Vous vous en souvenez ? Je vais reprendre quelques-uns des torts que vous avez faits au Pdci-Rda afin que notre jeunesse les connaisse pour leur propre orientation : Vous avez eu plusieurs occasions de manière favorable de collaborer directement avec le Président Bédié ; vos mauvais conseils l’ont amené à la plus grande humiliation de sa vie politique le vendredi 24 décembre 1999.
Alors si 23 ans après Son Excellence Henri Konan Bédié s’est réorganisé pour avoir des collaborateurs directs qui sont meilleurs en expertise politique que vous, car il faut le dire tout de go, ils lui ont permis de retrouver sa cote de popularité, sinon, donnez-moi le nom d’un ancien Président de la République tombé par les militaires et qui a retrouvé sa place dans le cœur de ses concitoyens avec une fin d’influence pendant 23 ans sans interruption ?
Pourquoi voulez-vous séparer Bédié et ses collaborateurs intègres qui ont bravé et continuent de braver tous les obstacles politiques sur le terrain politique pour porter haut les idéologies du Pdci-Rda et de son président ?
Emmanuel Niamien N’Goran, où étiez-vous en ce moment ? D’ailleurs, vous n’êtes même pas un homme politique de terrain, laissez donc les collaborateurs de Bédié qui sont en contact permanent avec les militants et quand le Pdci-Rda reviendra au pouvoir en 2025, vous reviendrez vous offrir avec soin le portefeuille le plus confortable, moelleux et le plus riche du futur gouvernement du Pdci-Rda car c’est ça aussi votre propre
Qu’avez-vous fait pour la jeunesse du Pdci-Rda quand vous étiez le puissant demi-dieu argentier du gouvernement Duncan ?
Qu’avez-vous fait pour la jeunesse du Pdci-Rda de Daoukro quand vous étiez le puissant demi-dieu argentier du gouvernement Duncan ?
Qu’avez-vous fait pour le Pdci-Rda quand vous étiez le puissant demi-dieu argentier du gouvernement Duncan ?
Avez-vous une fois organisé un meeting de vous-même où il y avait plus de 500 militants à Daoukro ou à Abidjan lorsque vous étiez le puissant demi-dieu du gouvernement Duncan afin de venir nous parler aujourd’hui d’un Congrès extraordinaire ?
Pourquoi voulez-vous honteusement et ingratement faire reculer le Pdci-Rda de 23 ans ? Connaissez-vous le nombre du personnel politique de votre délégation ou militez-vous ? Si oui, combien d’entre eux ont été reçus dans votre résidence de Daoukro pour parler du Pdci-Rda avant de venir parler de Congrès Extraordinaire ?
Monsieur Emmanuel Niamien N’Goran, vous étiez le demi-dieu et tout-puissant ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Économie, des Finances et du Plan dans le gouvernement Daniel Kablan Duncan I, qui était aussi le 17e gouvernement de la Première République formé le mercredi 15 décembre 1993 et qui a pris fin le dimanche 22 octobre 1995. Soit 1 an, 10 mois et 7 jours.
Vous avez été reconduits dans le gouvernement Daniel Kablan Duncan II, qui était le 18e gouvernement de la Première République, formé le lundi 23 octobre 1995 et qui a pris fin le mardi 11 août 1998. Soit une durée de 2 ans, 9 mois et 19 jours.
Vous avez encore eu la chance d’être reconduit pour la troisième fois dans le gouvernement Daniel Kablan Duncan III, qui était le 19e gouvernement de la Première République, formé le mardi 11 août 1998 et qui a pris fin le vendredi 24 décembre 1999. Soit une durée de 1 an, 4 mois et 12 jours.
Pour toutes les faveurs que le Pdci-Rda vous a accordées dans votre vie politique, de quoi le Pdci-Rda a-t-il profité ?
À cause de votre arrogance, de votre avarice mesquine et sordide (…) Vous avez pris en otage le Président Bédié par votre arrogance extrémiste sans partage dont vous avez miné l’entourage du Président au point que les militaires se sont fâchés et ont renversé le Président Bédié le vendredi 24 décembre 1999 et vous vous êtes exilé en France via la résidence de France en Côte d’Ivoire puis le 48e BIMA, puis le Togo en laissant des ministres comme Bombet et Tiapani en prison.
Vous faites partie de ceux qui ont fait que les jeunes gens du général Guéi Robert ont humilié le Président Bédié et vous voulez refaire la même humiliation à 2 jours de la 23ᵉ année de la date anniversaire du coup d’État, vous voulez faire un passage en force pour déstabiliser le Pdci-Rda à travers un Congrès Extraordinaire.
Emmanuel Niamien N’Goran, de quoi avez-vous peur ?
Emmanuel Niamien N’Goran, pouvez-vous expliquer aux militants du Pdci-Rda et aux Ivoiriens ce dont souffre le Pdci-Rda pour que le Pdci-Rda soit en Congrès Extraordinaire ?
Emmanuel Niamien N’Goran, trouvez-vous normal qu’un parti comme le Pdci-Rda qui est le » père » de tous les partis politiques ivoiriens désigne un Président du Comité d’organisation d’un 15ᵉ Bureau politique et quelques jours plus tard revient sur sa parole et reprogramme un Congrès Extraordinaire au lieu d’un simple Bureau politique ?
Vous ne trouvez pas ça grave qu’un parti qui veut reprendre le pouvoir dise et se démente en plein engouement politique sur les réseaux sociaux ? Le Pdci-Rda n’a jamais dit quelque chose à 10h du matin et changer à midi c’est avec votre clan que les ivoiriens découvrent ce nouveau comportement méprisant du Pdci-Rda.
Devant ces tergiversations politiques et cette grave erreur politique, les Ivoiriens ne sont-ils pas assez intelligents pour savoir si le Parti démocratique de Côte d’Ivoire à un sérieux problème de démocratie interne ? Alors si le Pdci-Rda ne peut pas organiser un simple Bureau Politique ou un simple format de Congrès Ordinaire, est-il crédible d’aller demander le parrainage des Ivoiriens pour les élections de 2025 ?
Monsieur Emmanuel Niamien N’Goran, pourquoi lorsque vous prenez des décisions, vous ne vous souvenez pas que le Pdci-Rda n’a plus droit à l’erreur politique après 76 ans de vie politique et surtout qu’il est le » père » de tous les partis politiques de Côte d’Ivoire.
Emmanuel Niamien N’Goran, alors que vous avez un riche CV sur papier et de riches postes occupés, vous êtes-vous demandé un jour pourquoi Daoukro vous a refusé un simple fauteuil de député au profit de votre jeune Olivier Akoto qui n’a pas eu la chance d’occuper 0.1% des postes que vous avez occupés ?
Vous avez perdu la majorité des voix au soir du dimanche 18 décembre 2016 et après votre humiliation électorale vous vous êtes caché jusqu’à ce qu’accidentellement après le décès du ministre loyal Albert Claude Kacou Tiapani, vous avez été bombardés coordonnateur général de l’inspection du Pdci-Rda, comme on peut s’y attendre, un événement néfaste pour une personne est bénéfique pour une autre.
Oublier pour mieux avancer…
Comme un baume qui apaise, l’oubli présente de nombreux avantages. Des auteurs prouvent que tourner la page permet d’aller de l’avant et de commencer une nouvelle histoire…Il faut savoir qu’au Pdci-Rda, tous les militants n’oublient pas les événements heureux et malheureux de leur famille politique ». Petrouce Pierre Nicaise GNAGNE, Membre du Bureau Politique.
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