Un terrain nu, d’une superficie de 1 ha, vient d’être mis à la disposition du projet de construction de l’école primaire de Ouatigbeu. C’est l’acte que pose la communauté villageoise de cette localité située dans le département de Zoukougbeu, à l’ouest de la Côte d’ Ivoire.
Dans le but d’y faire bâtir l’établissement scolaire tant demandé et espéré, le Comité Villageois de Suivi du Projet d’École à Ouatigbeu (COVIS-PEO), présidé par le chef du village, Dafran Olivier, a posé cet acte préliminaire. « Quand nous dormons, nous rêvons que Ouatigbeu a son désormais son école primaire. Nous rêvons vraiment de la réalisation de ce projet d’école primaire chez nous. Nous disons déjà merci à l’ONG Chinafrica International, qui a entendu nos pleurs, et qui veut nous aider à voir cette école sortir de terre, ici à Ouatigbeu », a confié le chef du village Dafran Olivier, Président du COVIS-PÉO.
Mené par l’ONG africaine Chinafrica International, ce beau projet d’infrastructure scolaire à Ouatigbeu entre donc ainsi dans le début de sa phase concrète avec l’obtention de ce terrain villageois. « C’est une étape importante dans le processus de ce projet infrastructurel. On ne construit pas une bâtisse dans les airs. Elle sort toujours de terre où elle a ses fondations. Et l’école primaire de Ouatigbeu, que nous appelons de tous nos vœux, sera fondée sur les terres de ce village.
C’est donc une grande bénédiction, que ce terrain de 1 ha soit cédé par les autorités coutumières elles-mêmes pour y voir réalisé ce projet. Nos premiers partenaires sur-place, le COVIS-PÉO, sont donc ainsi en chemin, avec nous, pour réaliser ce rêve que nous partageons avec eux », a réagi le Président de Chinafrica International, l’écrivain Sylvain Takoué. Selon qui, le porteur de ce projet d’école à Ouatigbeu, qui est l’ONG Chinafrica International, va maintenant déployer son modus operandi.
«Notre mode opératoire, à partir de là, sera déroulé. Comme nous l’avons déjà dit avant maintenant, il faut bâtir absolument l’école primaire de Ouatigbeu. C’est d’une grande nécessité. Car la situation est désespérante et se présente d’ailleurs comme un vrai manque à gagner pour le pays. Des cadres futurs importants sortiront demain des rangs des écoliers de ce village.
S’ils sont déjà tués à bas âge par des camions sur la route qui les mène à une école située à des kilomètres de leur village, que peut vraiment espérer de ces écoliers la Côte d’Ivoire de demain ? On comprend qu’il faut donc un établissement scolaire, sur-place même dans le village, à ces écoliers. C’est de bonne guerre», a-t-il aussi laissé entendre, saluant, pour sa part, ce geste d’offre de terrain.
Ledebativoirien.net
Avec Bitty Shonin
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