Abidjan-déchets toxiques-le président de l’UVDTAB, Kamagaté Losséni éclaire la situation des victimes à Amsterdam: « L’Association UVDTAB et la Fondation UVDTAB sont deux entités différentes…Nous allons rattacher les victimes  à une nouvelle Fondation »

 

 

 »J’invite les victimes  de de l’UVDTAB à se rattacher à une nouvelle fondation s’impose »

 

Le président  de l’Union des Victimes des Déchets Toxiques d’Abidjan et Banlieues-Monsieur Kamagaté Losseni par cette importante déclaration destinée aux victimes et toutes les autorités, fait des  précisions face  aux récents amalgames entretenus par le conseil d’administration de l’ex-fondation qui représentait ses intérêts dans  la procédure devant le tribunal d’Amsterdam.

Une  procédure contre la société Trafigura responsable de la catastrophe  écologique et humanitaire à Abidjan en Côte d’Ivoire en  août 2006 et dont elle exige réparation des préjudices subis par ses  membres victimes.

  Les  précisions de  l’UVDTAB

«Chers membres, la décision de la Cour d’appel d’Amsterdam du 12 octobre 2021, ne concerne que la fondation UVDTAB et non l’association UVDTAB. Voici ce que dit l’Arrêt Cour d’appel d’Amsterdam-Stichting UVDTAB c. Trafigura (II) 12 octobre 2021:

« Le  12 octobre 2021, la Cour d’Appel a confirmé le  jugement du tribunal de district déclarant la Fondation UVDTAB irrecevable dans ses demandes. La Cour d’Appel a estimé que  la fondation présentait des lacunes dans le domaine de  la bonne gouvernance, n’avait pas son administration et ses archives en ordre, n’avait pas les connaissances et l’expérience nécessaires, manquait de gestion financière adéquate et n’était pas transparente quant à ses  intérêts financiers. Avec ce  jugement  l’affaire est close.» Arrêt Cour d’appel d’Amsterdam.

L’Association UVDTAB et la Fondation UVDTAB sont deux entités différentes.

Le Président de la fondation UVDTAB qui est M. OUATTARA Aboubakare Mavin n’est nullement le Président de l’Association UVDTAB d’Abidjan qui lui est M. KAMAGATE Losseni. Il ne peut donc avoir aucune poursuite de la part de quelques membres de la fondation en ce qui concerne les activités de l’Association vis-à-vis de ses victimes et elle ne peut prendre de décision à la place de l’Association. Le communiqué de la fin de la procédure de l’UVDTAB a été demandé exclusivement à la Fondation UVDTAB par leur avocat Me Fanny Marie BRISDET.

Le communiqué établi par les membres du Conseil d’Administration, le  23 décembre 2022 n’est pas conforme à celui établi dans l’article de «ledebaivoirien.net» car celui-ci possède plusieurs rajouts concernant surtout l’Association UVDTAB et ce à la méconnaissance de certains membres de la fondation.

Dans l’E-mail, Me BRISDET demande à la fondation de procéder par un moyen très efficace pour informer correctement les victimes. Par conséquent, le moyen le plus efficace étant de passer par l’Association UVDTAB comme d’habitude pour non seulement toucher les coordonnateurs mais en plus, les victimes par ricochet.

Cependant certains membres de la Fondation ont jugé utile de se passer de l’Association et de passer par le canal de M. Touré Mamadou Frédérique (ancien vice-président), M. Okaingni Prince Guillaume (ancien Secrétaire général) et M. Abdoulaye Coulibaly (ancien Trésorier) pour communiquer directement avec les victimes.

Ce qui a donné lieu à un véritable fiasco de la Fondation UVDTAB d’autant plus que les coordonnateurs n’étaient pas présent d’où l’absence des victimes, ce vendredi 23 décembre 2022.

Aussi, informons nous toutes les victimes que ces personnes ne sont ni concernées de près ou de loin aux activités de l’Association UVDTAB car leurs agissements ont pour ordre de contrarier la bonne marche de l’Association. Nous les mettons en garde contre toute action qui pourrait concourir à entacher l’image de l’Association sous peine de poursuites judiciaires.

Lire:https://www.ledebativoirien.net/2022/12/exclusif-dechets-toxiques-luvdtab-abandonne-devant-la-cour-supreme-damsterdam-les-poursuites-contre-trafigura/ 

De la nécessité du rattachement des victimes à une nouvelle fondation

Dans les perspectives de l’Assemblée Générale Extraordinaire, il a été décidé qu’il serait nécessaire que le Président de l’Association puisse rentrer en contact avec Me BRISDET, avocat de la fondation UVDTAB pour avoir ses conseils sur une action collective et individuelle sur les plan international pour mieux aider les victimes de l’Association à se rattacher à une autre fondation; d’où l’entretien avec Me Brisdet sous avec la permission et sur instruction des membres de la fondation UVDTAB le 1^er Mars 2022.

Durant cet entretien, il est ressorti qu’étant donné que les victimes appartiennent à l’Association UVDTAB et non à la Fondation UVDTAB, il serait adéquat d’organiser une Assemblée Générale Extraordinaire pour valider la décision de rattachement des victimes à une autre fondation, ce qui a été adopté à l’unanimité et par la suite dresser une fiche d’attestation entièrement gratuite par l’Association pour signature à chaque victime dans leur zones respectives, ce qui confirmerait la volonté de ces victimes pour le rattachement.

Aussi est-il nécessaire de rappeler que Me Brisdet n’était pas présente lors de la rencontre bâclée du vendredi 23 décembre 2022 présidée par quelques membres de la fondation car seulement deux (2) membres ont été autorisés à s’adresser aux personnes présentes. Il est nécessaire de rappeler que Me Brisdet n’a jamais été avocate de l’UVDTAB mais plutôt de la fondation UVDTAB et elle a plusieurs fois relevé cela.

Nous tenons à rappeler que l’UVDTAB est belle et bien vivante et qu’elle a une nouvelle équipe dynamique depuis le 28 Août 2021 qui ne fait que travailler sans cesse pour trouver une solution aux rattachements de ses victimes.

Nous invitons toutes les victimes à se procurer la fiche d’attestation qui d’autant plus est pour leur rattachement mais est entièrement gratuite auprès de leurs différentes coordinations et au siège de l’Association au  seul numéro valable et valide : (+225) 0595429542.   Il est bien aussi de rappeler que l’UVDTAB n’est pas un bien personnel ou familial et que par-dessus tout nous devons mettre en avant les intérêts des victimes et rien d’autre», le président KAMAGATE  Losséni.

Ledebativoirien.net

HERVE MAKRE