L’espoir grandit autour de Pulchérie Gbalet entendue par la juge d’instruction du 10è Cabinet, à la cellule spéciale d’enquête, le mardi 17 janvier 2023. Deux (2) semaines après » l’élargissement des 46″ par » la clémence « du Président Assimi GOITA, elle est encore dans les liens de la détention, amorçant son 5è mois. Elle y a passé la fin de l’année 2022 et y a vu la lumière du début d’année 2023. Elle attend sa liberté.
Interpelée en août 2022 à la suite de déclarations sur les réseaux sociaux dans l’affaire des 49 militaires ivoiriens graciés par le chef de l’Etat Malien Goita, la militante de la société civile, présidente d’Alternative citoyenne ivoirienne (ACI), une association de défense des droits de l’Homme,
Quarante-six (46) des 459 militaires ivoiriens ont été condamnés le 30 décembre 2022 par la Cour d’assises de Bamako, en audience spéciale, à 20 ans de prison et trois soldates, à la peine de mort par contumace. Ces 49 soldats, arrêtés le 10 juillet 2022 étaient soupçonnés d’être des « mercenaires ».
De retour de son voyage, à Abidjan, elle décide de se prononcer dans une vidéo, postée sur les réseaux sociaux, sur l’affaire des 49 militaires ivoiriens qui étaient détenus au Mali. Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou, a dans un communiqué indiqué qu’elle a « rencontré certaines personnalités et à son retour en Côte d’Ivoire, le 3 août 2022, elle a été interrogée par les agents enquêteurs sur les motifs de son voyage ».
Faits jugés d’une « gravité qui tombe sous le coup des articles 155 ; 179 et 183 du Code pénal et sous les chefs d’entente avec les agents d’une puissance étrangère de nature à nuire à la situation militaire et diplomatique de la Côte d’Ivoire », indique le procureur de la république.
Amis, parents et compagnon de la société civiles affirment avec espoir de sa prochaine libération, dès lors que celle des soldats dans laquelle elle a tenté de s’impliquer ont recouvré la liberté.
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