La récente sortie de l’octogénaire, le patriarche de Lakota, Zirimba Begnana Azowa Lucien, 89 ans, fidèle militant du PDCI-RDA depuis les années 1950, a fait réagir un groupe de cadres du Loh Djiboua. L’homme dit être remonté contre la candidature du ministre Amédé Kouakou Koffi aux élections régionales dans le Lôh-Djiboua, pour le compte du RHDP. Des propos rejetés par plusieurs cadres de ladite région dans une déclaration. Laquelle déclaration condamne les actions des différents chefs qui agissent contre la candidature du ministre Amédé Kouakou portée par le Rhdp, qui lui aussi est interpellé par ces mêmes cadres pour la prochaine élection régionale. Suivez.
Condamnation des propos du patriarche Zirimba Begnana Azowa Lucien
En tant que doyen politique, il est censé savoir que la démocratie se veut aussi une barrière légale contre les considérations ethno-tribales. L’intervention publique faite par le vieux ZIRIMBA Begnana, sous prétexte d’exiger la candidature de Dame Patricia Yao, avec en sus un appel de la communauté Dida à la protestation par tous les moyens contre la candidature d’Amédé Kouakou, a pour conséquence de faire braquer la communauté Baoulé, par extension les membres des communautés allogènes qui se reconnaissent en la candidature du représentant du RHDP aux élections régionales.
Il faut le dire clairement : C’est une bombe à explosion politico-ethnique que tous ces chefs coutumiers du Lôh-Djiboua et autres doyens politiques sont en train de préparer dans l’esprit des populations de la région. Il nous faut dénoncer sans réserve cette façon irresponsable de mettre les communautés autochtones et allogènes du Lôh-Djiboua en conflit sur l’autel des intérêts égoïstes et mesquins.
Nous autres avons mis la question de l’éthique politique sur la tables des débats politiques, avec à l’appui la réalité incontestable de la boulimie de pouvoir dont se rendent responsables des leaders politiques, notamment Amedé Kouakou et Patricia Yao, tous deux membres du même parti politique RHDP et à la fois députés-maires.
Face à cet imbroglio sociopolitique qui tend à empoisonner les rapports entre la communauté dida et les allogènes, il nous faut dénoncer tous ces agissements qui mènent pernicieusement aux violences électorales avec leur corollaire de pertes en vie humaine et de destruction de biens. La pourtant paisible région du Lôh-Djiboua en a payé les frais en 2020. Que faire ? », interrogent ces cadres.
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