…la polémique autour du nombre est désormais à balayer…Ce qui est le plus important, ce sont les docteurs enregistrés qui doivent trouver un point de chute»
Au terme d’une récente et importante rencontre des membres du Collectif des Docteurs Non-Recrutés de Côte d’Ivoire (CDNR-CI), pour la satisfaction totale et entière de ses préoccupations, Dr Diakra Bogui, spécialiste de Littérature générale et comparée, porte-parole du collectif, fait encore plus de précisions sur le prochain concours du recrutement d’Assistants par le ministère de l’Enseignement Supérieur…Suivez avec ledebativoirien.net- LDI .
LDI : Pourquoi ce moment de rencontre du collectifs des docteurs non recrutés ?
Dr Diakra : «En ce début d’année, il nous fallait nous réunir pour réfléchir sur les actions à mener tout en prenant soin de faire le bilan des actions déjà menées. Et de voir comment ce dialogue social initié par le ministre de l’Enseignement Supérieur puisse progressivement apporter des solutions au problème du chômage des docteurs.
Le Collectif des Docteurs Ivoiriens non Recrutés a estimé qu’il fallait se réunir avec les docteurs en attente d’un recrutement pour faire le bilan du dialogue social avec le ministre, dire aussi merci à l’Etat de Côte d’Ivoire pour les efforts fournis ; notamment pour le recrutement des docteurs, pour la construction des nouvelles universités. Ce qui augure d’un lendemain assez rassurant, quant au recrutement progressif des docteurs en attente du recrutement et qui se préparent pour le recrutement prochain annoncé, selon les différentes spécialités.
Et dire surtout à monsieur le Ministre que nous sommes prêts à aller à ce recrutement. Nous n’attendons que le lancement, qui, nous le croyons est incessant, de la session pour le recrutement 2023. Les docteurs sont tous prêts à aller à ce recrutement et nous sommes toujours à la table du dialogue. Nous allons bientôt échanger avec l’Autorité pour faire des propositions dans le sens de toujours garantir un climat apaisé, civilisé, autour de ce concours qui s’annonce et dont nous attendons la date pour le recrutement des docteurs.
LDI : De nouvelles propositions ?
Au ministre, nous avons fait un certain nombre de propositions. Aujourd’hui nous avons écouté nos camarades docteurs qui sont revenus sur un certain nombre de détails liés à l’organisation pratique de ce concours. Nous allons recouper les informations et voir l’Autorité pour lui faire savoir ces différents points. Je peux déjà évoquer l’aspect de la date limite pour rentrer en tant qu’enseignant chercheur… Nous sommes à 45 ans comme âge limite.
Il y aussi que, dans ce concours, le fait qu’on ait différents corps constitués de docteurs, en situation de recrutement nouveau, en situation de glissement catégoriel, des ingénieurs, des attachés de recherches etc., les camarades ont fait des propositions que nous allons soumettre à monsieur le Ministre dans le sens du dialogue constructif. C’est très important !
Nous ne sommes plus à l’heure des actions inutiles de rue…. Nous nous asseyons comme des docteurs, nous réfléchissions, nous trouvons des pistes de solutions et nous les soumettons à l’Autorité pour qu’ensemble, nous trouvions des solutions.
LDI : La question du nombre des docteurs sans-emplois demeure !
Aujourd’hui, il est annoncé que nous sommes 3000 docteurs. Mais on n’a aucune preuve actuelle qui atteste que nous sommes 3000, si on s’en tient au chiffre du dernier recrutement de 2022. Après les différents recrutements nous pouvons dire qu’il y a un nombre qui oscille entre 1500 et 2000 docteurs non recrutés. Le plus important, c’est que ceux qui participent à ce concours, inscrits et déclarés comme candidats soient recrutés. Et les voies pour trouver un emploi à nos camarades ont déjà été évoquées. Cette polémique autour du nombre est désormais à balayer du revers de la main. Ce qui est le plus important, ce sont les docteurs enregistrés qui doivent trouver un point de chute en termes d’insertion professionnelle.
LDI : avez-vous un message à la nation
Je voudrais dire que les docteurs ont compris qu’il ne faut pas défier l’Autorité, qu’il, ne faut pas bafouer notre Grade. Nous sommes des docteurs, des responsables. Il nous faut nous assoir, réfléchir quand les problèmes se présentent et faire des propositions concrètes.
Les universités, aujourd’hui sortent de terres flambantes neuves. Nous croyons que toutes ces universités qui sortent sont faites pour recevoir des enseignants. L’Etat de Côte d’Ivoire doit continuer pour que progressivement tous les docteurs soient affectés dans ces différentes universités qui naissent. Nous sommes toujours là, à faire des propositions parce que nous écoutons les docteurs et ils nous écoutent pour produire ce qui est constructif dans la paix et dans le dialogue. Je vous remercie.
Ledebativoirien.net
HERVE MAKRE
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de www.ledebativoirien.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
En savoir plus sur LE DEBAT IVOIRIEN
Subscribe to get the latest posts sent to your email.