Françafrique, Tyrannie, Mépris, corruption, colonisation, endoctrinement, Médiapart dit absolument tout au sujet du groupe de presse conduit par Béchir Ben Yahmed (BBY) depuis plus d’un demi-siècle, en prenant les cas du Cameroun, du Gabon, du Sénégal, du Tchad et de la Mauritanie.
«Les violons s’accordaient régulièrement entre BBY et Jacques Foccart qui révéla dans ses mémoires qu’il avait un rituel d’un dîner par mois avec le propriétaire de J.A» et même que Jacques Foccart avait désigné BBY comme son légataire testamentaire universel. Que peut-on donc attendre d’un héritier légal de Jacques Foccart?
En dehors des opérations de chantage à l’encontre des chef d’État africains, s’ajoute l’escroquerie qui fait que ce journal soit vendu deux fois. Chaque impression est d’abord présenté au chef d’État ou homme politique concerné avant d’être mis en kiosque. C’est ainsi qu’il permet de maintenir en négociation et mettre la pression sur les dirigeants noirs africains.
Au Cameroun, un contrat pour la somme de 650 millions de FCFA à verser chaque année permet au régime de Paul Biya de bénéficier d’un traitement de faveur. Cette somme a été payée pendant 4 ans. Après le refus du Président camerounais de payer, J.A a pondu un dossier pour zapper et critiquer Paul BIYA.
L’élite sénégalaise avait bien compris que BBY avait choisi le camp de ses frères arabes. Le régime de Diouf paniqua et envoya une délégation pour négocier à coups de millions de FCFA.
Le cas du Tchad peut se résumer à la personne du Président Habré, à son combat contre Khadafi et à la position de BBY. La façon dont BBY, un vieillard de 83 ans s’occupe personnellement, avec une haine féroce, à démolir l’image d’Hissein Habré (HH), a poussé ses propres collaborateurs noirs africains à s’interroger sur cette attitude raciste.
Le Gabon d’Ali Bongo Ondimba a refusé d’assurer les fins du mois de l’hebdomadaire qui selon certains, le faisait sous Omar Bongo. Aujourd’hui, notre pays est sous la menace et les critiques de ce grand business qui a fait sa fortune dans l’intimidation, l’escroquerie, le racisme et la haine. Pour Médiapart, J.A reste un excellent outil d’endoctrinement des populations noires africaines au service de la France en Afrique (Françafrique) et qui a pour seule loi: «obéir ou mourir».
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Mediapart avec Times Gabon