« L’entreprise veut encore une prolongation de 12 mois, pour nous, c’est inacceptable…nous serons emmenés à prendre des sanctions »
« Vous nous livrez quand l’ouvrage ?», c’est la question principale à laquelle Amedé Kouakou a voulu que la société chinoise en charge de la construction du 4è pont réponde clairement après moults reports de dates de fin des travaux. Le 4è pont est le projet devant réduire les embouteillages entre Yopougon et Adjamé et également entre Yopougon et Plateau. Et par la même occasion, il est attendu pour désengorger l’autoroute du nord en donnant une autre alternative aux usagers.
« La semaine dernière sur l’autoroute du nord, au niveau de la forêt du Banco, il y a eu un accident, du coup, il y a des personnes qui n’ont pas pu aller au travail. Parce que pour ceux qui sont de Yopougon, pour venir sur Adjamé et le Plateau, il n’y a qu’un seul accès. Alors, le 4è pont c’est une seconde voie que le Président de la République Alassane Ouattara a souhaité offrir à la population d’Abidjan pour permettre à la ville de pouvoir respirer. Ce projet était prévu finir fin février 2021. Et ce pour une durée de 30 mois. Et le chantier n’a pas pu être achevé pour cause de COVID-19 et d’autres raisons.
Malheureusement, après les 2 ans, nous nous rendons compte que l’entreprise n’a pas les cadences qu’il faut. Nous étions passés ici et nous leur avons donné jusqu’à fin mars 2023 pour finir au moins la première phase allant donc de Sebroko jusqu’au croisement de la voie des Sapeurs-pompiers de Yopougon.
Nous ne sommes pas satisfaits de l’avancement des travaux parce que cette voie est extrêmement importante pour la ville d’Abidjan. À la question des raisons du retard de la livraison des travaux, nous vous répondons tout de suite que nous faisons le suivi régulier des travaux. Cependant, à la suite de l’appel d’offres international, l’entreprise qui a remporté le marché, avait donné un coût et ce coût nous avons réalisé qu’il était relativement bas. Ensuite, nous lui avons demandé de confirmer ces coûts et elle les a confirmés.
D’ici à fin mars, nous allons faire des évaluations. Si n’avons pas les évolutions qu’il faut, nous serons emmenés à prendre des sanctions qui pourraient aller jusqu’à la résiliation des contrats de l’entreprise. Car, c’est inadmissible pour un chantier de 30 mois, qu’on veuille y passer 60 mois », a averti Amedé Kouakou
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H.KARA