Une grosse frayeur à la Préfecture de police d’Abidjan dans la nuit d’hier mercredi 1er Février 2023. Une des quatre victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire détenues actuellement aux cotés de Charles Koffi a été évacuée de la Préfecture de police en toute urgence vers un hôpital. Âgée de 70 ans elle a été interpellée au terme de la manifestation desdits victimes, dans la matinée de ce mercredi 1er février devant le siège de la banque Afriland First Bank au Plateau.
Elle a été victime d’une crise d’hernie étranglée apprend-t-on des sources des victimes. «Elle a été sortie des locaux de la Préfecture par une ambulance urgemment vers un centre soins lorsqu’elle s’est écroulée…», rapportent à Ledebativoirien, les sources proches des victimes des déchets toxiques en détention avec leur président Charles Koffi.
Les dernières précisions sur l’interpellation de Charles Koffi indiquent que le matin du mercredi 1er février, il s’est plutôt rendu aux environs de 11 heures au palais de justice du Plateau, à l’effet de s’enquérir de l’état d’une de leurs procédures. Un responsable d’Afriland nommé Kidjo Éric l’aurait appelé pour l’informer de la présence de certaines victimes se réclamant du Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire.
« Il lui demande de leur dire de rentrer chez elles afin de lui fixer un Rendez-vous pour échanger sur leur préoccupation», confient les autres responsables de l’association. Séance tenante, téléphoniquement, Charles Koffi demande aux victimes de rentrer chez elles. Sur le chemin de leur retour, des victimes sont accostées par les forces de l’ordre qui venaient d’arriver sur le périmètre de la manifestation. Ces dernières ont appréhendé des dames victimes des déchets toxiques.
Charles Koffi informé quitte le palais de justice et se rend sur les lieux pour plaider auprès des forces de l’ordre aux fins de la relaxe desdites victimes. Il est séance tenante lui-même embarqué par les forces de l’ordre du 1er arrondissement et conduit à la Préfecture de police avec 4 autres victimes, elles âgées respectivement de 65, 66, 67 et 70 ans. C’est cette septuagénaire qui a piqué une crise d’hernie et évacuée du lieu de leur détention.
Ces victimes des déchets toxiques ont entamé une grève illimitée de la faim devant le siège d’Afriland First Bank Côte d’Ivoire au Plateau, pour soutiennent-elles : «Dénoncer la forfaiture judiciaire commise volontairement par la justice pour soustraire Afriland First Bank Côte d’Ivoire ex Access Bank Côte d’ivoire, à l’exécution du jugement définitif, la condamnant solidairement à payer aux victimes, la somme d’un milliard deux cent dix millions cinq cent soixante mille FCFA ».
Elles dénoncent la détention injuste de Charles Koffi et les autres détenues. «Parce qu’il n’est pas concerné par le rassemblement de ce jour et les participants l’aurait confirmé dans l’audition des 4 autres victimes gardés à vue », expliquent les responsables du Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire. Ce jeudi 2 février, à l’heure où nous mettons cet élément sous presse, ils sont, toujours gardés à vue pour ‘‘atteinte à l’ordre public’’
Alors que le préfet d’Abidjan selon les victimes avait été saisi d’un courrier en date du 15 décembre 2022 l’informant de l’observation d’une grève illimitée de la faim à partir du 11 janvier 2023 et ce, jusqu’à nouvel ordre devant le siège d’Afriland et le ministère de la justice pour exiger d’Afriland l’exécution du jugement condamnant solidairement Access Bank à payer à certaines victimes, membres du RENADVIDET-CI, 1 milliard 210 millions 560 mille F CFA..
Ledebativoirien.net
H. Makré
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