Elles sont d’ici et d’ailleurs. Venant du nord, sud, de l’ouest, l’est et du centre du continent africain pour converger en terre Ivoirienne, et ce, pour un rendez-vous avec l’histoire. En effet, le dimanche 19 février 2023 a été un grand moment de communion autour du thème très révélateur : « Eau, Assainissement et Environnement, la contribution de la femme en Afrique’’.
Marquant, ainsi le début des rencontres du 21è Congrès International de l’Eau et de l’assainissement, couplé à la 7è Conférence sur la gestion des boues de vidange (FSMA). Une assise qui a réussi à regrouper de plus de 4.000 participants issus de 71 pays, à Abidjan.
Déjà, en prélude à l’ouverture, du congrès un Comité de direction et une Assemblée générale de l’Association africaine de l’eau (AAE) ont eu lieu samedi ayant fait passer l’AAE à l’Association Africaine de l’Eau, de l’Environnement et de l’Assainissement, en présence de M. Ahmadou Bakayoko, directeur général de la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (SODECI).
Avec le Forum des Femmes portant sur l’Eau, cela n’est plus à prouver qu’entre le dérèglement climatique et le réchauffe la terre, il faut poser des préalables pour une vraie adaptation climatique en Afrique. Pour ce faire, donc des sœurs africaines réunies au sein du RIFPEA (Réseau international des femmes professionnelles de l’eau, de l’Assainissement et de l’environnement) pour aborder le rôle déterminant et important de la femme sur les questions de l’eau ont répondu massivement à l’appel d’Abidjan 2023.
Car, étant au centre de la famille, de la société et de la vie, la Femme joue un rôle capital pour la distribution, la recherche et la préservation de l’or bleu. D’où le besoin de réflexions, afin que ce rôle ne soit pas une simple habitude et une certaine accoutumance aux traditions africaines.
Il faille donc poser ici les bases de l’action de la femme, pas seulement chercheuse ou puiseuse de l’eau comme des clichés de l’identité archaïque d’une femme encore limitée à porter la cruche d’eau sur la tête, son bébé au dos et le panier du marché en main, mais d’une nouvelle Africaine qui veut jouer un rôle important dans ce cycle de la vie qui transcende et pose les bases d’un lègue aux futures générations.
« Pour que l’Afrique n’échoue pas, les femmes peuvent être cette aide tant attendue pour permettre au continent de souffler et jouir pleinement de cette manne encore inexploitée comme elle aurait dû l’être. Donner à ces femmes les moyens, les outils et la plateforme pour se réaliser préfigure une nouvelle ère décisionnaire et transcendante pour le continent…», c’est ce que ce forum 2023 lance.
L’Afrique ne perd rien à leur donner plus de pouvoir et encourager leur enthousiasme contagieux car elles contaminent toute la famille, la société et le monde. Elles peuvent chercher l’or bleu, la recueillir, la donner alors pourquoi ne pas lui faire confiance dans sa gestion durable ?
Tél est le son du tam-tam qui résonne dans ce ciel Ivoirien, avec ce 21è Congrès, car l’heure est bien indiquée, puisqu’elles ont toutes accordées leurs tambours telles des griottes, elles plaideront sans relâche pour laisser aux enfants de leurs enfants un monde où le ciel bleu serra harmonieux avec l’eau, couleur émeraude du marigot.
Le Directeur général de la SODECI Ahmadou Bakayoko ne dira pas le contraire en estimant que les réflexions et les conclusions de ces assises permettront d’impacter le quotidien de millions de personnes sur le continent africain et répondront aux nombreux défis relatifs à l’Eau et à l’Assainissement. Il faut «Agir pour la gestion durable des ressources et l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement en Afrique».
C’est à juste titre qu’un record d’affluence, avec plus de 4.000 décideurs politiques, économiques, financiers, opérateurs de l’eau et de l’assainissement, exposants, experts ou chercheurs, représentants de la jeunesse ou des femmes, des États ou des collectivités, des opérateurs publics ou privés sont rassemblés. L’Eau, c’est la vie, garantie par un Assainissement.
Ledebativoirien.net
CELINE M’BOUKOU
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