La réaction du président du réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques dont elles sont membres ne s’est pas fait attendre. Il dit certaines vérités suite à l’interpellation d’une cinquantaine de victimes, membres de ladite association, conduites à la préfecture de police d’Abidjan par le premier arrondissement du plateau ce jeudi 24 février 2023 autour de 11h 30 min.
Charles KOFFI, le président du bureau exécutif national du Renadvidet-ci à Abidjan, ce 22 février 2023
« Ce matin, autour de 11 H 30 MN, j’ai appris avec stupéfaction, l’interpellation de monsieur DAÏ Félix, 2ème Vice-Président du RENADVIDET-CI, né vers 1948 donc âgé de 75 ans et une cinquante de victimes des déchets toxiques composées majoritairement de femmes et hommes du 3ème âge devant le siège d’AFRILAND FIRST BANK CÔTE D’IVOIRE sis à l’avenue Noguès au Plateau.
Contre toute attente, alors que cette manifestation n’avait pas été interdite par l’autorité investie des pouvoirs de police, à savoir le Ministre de l’Intérieur par le biais du Préfet d’Abidjan, ce qui supposait donc que les forces de l’ordre devaient être requises par celle-ci, à l’effet d’assurer la sécurisation de cette manifestation, c’est plutôt ces pauvres victimes qui, depuis 14 ans maintenant, soit de 2009 à ce jour, végètent, font le siège de toutes les juridictions d’Abidjan dans l’espoir de recouvrer leur indemnisation détournée par des individus sans foi ni loi que sont Gohourou Ziallo Claude François, Kone Cheick Oumar, Digbeu Léocadie, Awa N’diaye Epouse M’baye et Access Bank Ci Devenue Afriland First Bank Ci.
Face à cette situation, je ferai convoquer sans délai, une assemblée Générale extraordinaire pour déterminer la conduite à tenir eu égard à cette injustice sans nom », déclare le président du bureau national du Renadvidet-ci, Charles Koffi.
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