La Côte d’Ivoire est entrée dans une année électorale 2023, avec les scrutins locaux prochains. Dr Théophile Soko Waza, Président de la 4ème voix, La voix des sans voix, une organisation citoyenne perçoit une menace avec un système électoral dominé par la main du régime au pouvoir. Donc d’un Exécutif fort qui tient tout en l’état.
Quel système politique et électoral pour une cote d’ivoire plus démocratique ?
«Nous devons rebâtir un système politique inclusif qui prend en compte nos réalités, nos cultures et nos spécificités dans le fond et dans la forme avec des changements en profondeur permettant de déboucher sur une stabilité et une paix durable en côte d’ivoire. Notre vécu doit nous inspirer et servir de base pour élaborer notre modelé politique qui prend en compte toutes nos divergences (ethnique, religieuse et autres) sans occulter ses réalités.
1/ Une commission électorale permanente et réellement indépendante de par la constitution
Nous proposons une commission électorale ayant ses caractéristiques: La CEI doit tirer son indépendance de la constitution
2/ LA FIN DE LA REPRÉSENTATION POLITIQUE
3/ AUTONOMIE FINANCIERE
4/ SA COMPOSITION
La nouvelle CEI devrait donc être affranchie de l’administration, des partis politiques et de sa dépendance financière du gouvernement.
- 01 Expert en Statistique ;• 01 Expert en Communication et télécommunication ;• 01 expert en Informatique (hardware et software) ;• 01 Expert en droit des élections ;• 01 Expert en Logistique et transport ;• 01 Expert en Gestion administrative ; • 01 Expert en Finance
Nous proposons une CEI composée uniquement de 07 Membres permanents. Ceux-ci issus dont 02 Akan, 02 Krou et 02 Malinké, le 3eme pourrait être de n’importe quel groupe afin de garantir la géopolitique Ivoirienne. Cette composition doit prendre la parité du genre et des religions. Cette CEI dans sa composition doit refléter en miniature les spécificités de la cote d’ivoire. Nous proposons que les membres soient permanents.
5/ Un système politique limitant effectivement le pouvoir exécutif uniquement qu’à l’exécutif
- Le législatif (le parlement et le Sénat), • Le judiciaire
Le président ne devrait pas nommer 1/3 des sénateurs par exemple. Nous avons vu l’apparition de cette pratique dans la modification constitutionnelle en 1998 et maintenant aussi dans la constitution de 2016.
6/ Le suffrage directe aux élections législatives
Le mode des élections législatives ne reflète pas toujours la réalité démocratique en Côte d’ivoire et cette situation est due au découpage électoral qui lui-même fausse le jeu démocratique. Nous proposons un suffrage direct à la proportionnelle des voix obtenues sur toute l’étendue du territoire nationale par organisation politique et les indépendants étant considérés comme une organisation. Ensuite les députés seront ceux qui auront obtenus les plus forts pourcentages dans chaque organisation politique.
(…)
Le président Ouattara serait-il alors le meilleur de sa génération politique ?
Nous lançons ainsi donc un appel au président Ouattara qui a su utiliser ce système défaillant pour contrer à tout point de vue ses adversaires politiques internes et extérieurs. Avec ce même système politique défaillant avec lequel ses prédécesseurs ont géré le pays, non seulement ils ont profité de celui-ci mais mieux ils ne l’ont pas amélioré.
Nous l’avions déjà annoncé avant les élections présidentielles 2015 et 2020 qu’à moins d’un cataclysme, le président Ouattara garderait le pouvoir. C’est ce qui s’est passé. On n’a pas besoin d’être un devin ou prophète pour le savoir mais juste une bonne analyse et une bonne logique.
Notre appel au président OUATTARA qui est le dernier de sa génération est laisser à la cote d’ivoire un système politique qui garantirait :
- Une démocratie participative et collective ;• Une séparation de pouvoir réelle et effective ;• La promotion des minorités par leur prise en compte ;• Une CEI réellement indépendante de l’exécutif
Nous n’avons pas été invités aux discussions et nos demandes d’audiences n’ont toujours pas reçus un écho favorable, nous continuons de solliciter une audience avec les autorités pour faire entendre la voix des voix et nous déposons nos propositions. « La paix et la stabilité sont « une construction politique », Dr Théophile Soko Waza, Président de la 4ème voix, La voix des sans voix
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