C’est la Bourse du Travail à Treichville, ce lieu emblématique qui a abrité le grand moment de célébration de la femme africaine mère et actrice de développement dans le domaine encore peu connu et valorisé de Femme mareyeuse et vendeuse des produits halieutiques. Une journée très spéciale pour toutes ces africaines venues dans la capitale économies en provenance de plusisuers pays africains.
Ainsi, le 8 mars 2023, journée internationale des droits de la femme a vu plus de 17 pays africain venus à Abidjan pour célébrer la Femme mareyeuse et vendeuse des produits halieutiques. Durant deux jours, elles se sont donné rendez-vous dans la capitale Ivoirienne pour parler, réfléchir et proposer un manifeste couronnant leurs réflexions. Lequel a été communiqué lors des festivités des droits de la femme à Treichville dans l’enceinte de la bourse de travail.
La déclaration plaidoyer a été remise au directeur de cabinet du ministre de la pêche et des ressources halieutiques. Les femmes ont saisi cette lucarne pour rendre hommage à l’une des leurs, qui a tiré sa révérence Il s’agit de la malienne Fatoumata Diallo native de la ville de Koulikoro qui vouait une passion sans borne à la pêche et qui ne cessait de défendre les droits des mareyeuses contre vents et marées.
Elles sont venues du Maroc, de la Guinée, du Sénégal, du Togo ou le Gabon, les Africaines ont dansé au même rythme, parlé le même langage et exprimé un même désir : ‘’Que vive la femme et vive la pêche africaine’’.
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Celine Mboukou