Elle n’a pas été attendue longtemps, la réaction de Charles Koffi, président du Réseau National pour la Défense des Droits des Victimes des Déchets Toxiques de Côte d’ivoire dit RENADVIDET-CI. Et ce, suite à la condamnation, par le Tribunal Correctionnel de Première Instance d’Abidjan-Plateau, le vendredi 3 mars 2023, d’une trentaine de victimes, membres de cette association à 6 mois de prison avec sursis. Charles Koffi a saisi l’action du tribunal pour mettre à nue ce que se cache la sortie médiatique de Gohourou Claude impliqué dans le détournement des fonds des indemnisations desdites victimes condamnées, dans laquelle il déclare avoir été réhabilité par la Cour de Cassation de Côte d’Ivoire. Réaction.
Le déballage de Charles Koffi du Renadvidet-CI
Ces personnes, hommes et plus d’une vingtaine de femmes majoritairement du 3ème âge ont passé la nuit à la Préfecture de Police d’Abidjan. Déférées le vendredi 24 février 2023, aux environs de 7H 35 min, au Parquet d’Abidjan, elles ont été transférées le même jour aux environs de 19 H 35 min, à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan dite MACA. Le vendredi 03 mars 2023 à 13 H 57 MN, elles ont été jugées par le Tribunal Correctionnel d’Abidjan et condamnées à 6 mois de prison avec sursis pour trouble à l’ordre public.
Le Renadvidet-CI prend acte de cette décision et fait observer, que les victimes feront appel contre celle-ci.
D’autre part, s’agissant du sieur Gohourou Claude, les journaux Soir Info N°8508 du vendredi03 mars 2023 et La Voie Originale N°653 en date du même jour ont titré respectivement à leur Une : «Des Victimes des déchets toxiques devant le Tribunal, ce vendredi. Gohourou Claude (Pdt de la Cndvt-CI les charge », «La Cour de Cassation réhabilite Claude Gohourou».
Je voudrais faire noter, que pour les propos diffamatoires et mensongers distillés par ces organes de presse à travers lesdits éléments à mon encontre et à celle des victimes, membres de l’association dont je suis le Président, j’exigerai, conformément à loi N°2004-643 du 14/12/2004 portant régime Juridique de la presse, aux Directeurs de Publication des journaux suscités, un droit de réponse, à l’effet de rétablir la vérité des faits dans cette affaire.
En conséquence, elle n’a aucune incidence sur la condamnation définitive à 20 ans de prison ferme de Gohourou Claude pour abus de confiance portant sur la somme de 4.658 milliards de F CFA destinés à notre indemnisation prononcée la Première Chambre Correctionnelle de la Cour d’Appel du Plateau, le 27 juillet 2016; laquelle a été confirmée par les arrêtsn°204 rendus le 28 novembre 2019 par la Cour de Cassation de Côte d’Ivoire et n° 145-Cor/22 rendu le 18 mai 2022 par la Première Chambre Correctionnelle de la Cour d’Appel du Plateau et ce, suite à un pourvoi en cassation formé le 09 janvier 2018 par GOHOUROU Claude contre l’arrêt correctionnel n°645du 27 juillet 2016sus indiqué.
Cependant , notre entier préjudice étant de 4.658 milliards de F CFA, les victimes, par acte d’appel daté du 17 août 2021, ont fait appel dudit jugement, en sollicitant de la Première Chambre Civile de la Cour d’Appel du Plateau, leur condamnation solidaire à leur payer le reliquat de cette somme, soit trois milliards quatre cent quarante-sept mille quatre cent quarante mille (3. 447. 440. 000) F CFA.
Face à cette situation où les deux parties, c’est-à-dire GOHOUROU Claude et nos autres adversaires et nous, n’avons pas fait appel contre le jugement civiln°73 rendu le 28 janvier 2021 par le Tribunal d’Abidjan, l’arrêt n°146/22 rendu le 22 juillet 2022en le confirmant dans toutes ses dispositions, nous informe que ce jugement est devenu définitivement exécutoire dont insusceptible de tout recours. En le confirmant, la Cour d’Appel Civile n’a fait que tirer les conséquences de droit de l’autorité de la chose jugée attachée audit jugement condamnant solidairement GOHOUROU Claude, KONE Cheick Oumar, ACCESS BANK et autres à payer aux victimes sus visées, la somme de 1.210.560.000 F CFA.
Pour terminer, aux termes de l’article 3 du Code de Procédure Civile, GOHOUROU Claude n’a aucun intérêt direct à former pourvoi en cassation contre un arrêt qui a été entièrement totalement rendu en sa faveur», déclare Charles KOFFI, président du RENADVIDET-CI.
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