Le président de l’Entente des Indépendants de Côte d’ivoire-EDICI, Sékou Samba Koné, annonce une plainte contre l’Etat français, déposée, auprès du Défenseur des droits de l’homme de la République française. Objectif, la déclassification des archives coloniales pour la réhabilitation de Sékou Sanogo.
«Ce 19 Mars 2023, une plainte déposée, auprès du Défenseur des droits de l’homme de la République française, contre l’État français 🇷 pour négligence, .mauvais fonctionnement du service public français, complicité d’acte discriminatoire, pendant et après le décès de l’ex-député Sekou Sanogo, ex-Grand Conseiller de l’Afrique Occidentale Française, décédé le 26 Septembre 1958, à Bouaké, contrairement à la version française qui stipule qu’il serait décédé le 1er Janvier 1962, en un lieu inconnu.
Acte ayant contribué à la mort et à l’effacement politique de l’ex-député Sékou Sanogo, père de la démocratie ivoirienne, en 1950, dont le nom et le parcours politique ne figurent nul part dans les livres et manuels scolaires africains.
Notre plainte a un motif raisonnable et nous sommes prêts à faire face à la justice française, pour défendre la vérité. La France est la seule et unique responsable dans l’assassinat politique de l’ex-député Sekou Sanogo, parce que sa mort a eu lieu le 26 Septembre 1958, sous le régime colonial français. La Côte d’Ivoire n’était pas encore indépendante…
Les preuves existent.
Après 1960, la France a financé et soutenu le programme de l’éducation nationale ivoirienne. C’est ce programme qui a exclu le nom et le parcours politique du leader Africain Sékou Sanogo, parce qu’il a défendu les conditions de vie des anciens combattants, contre DE GAULLE. Nous voulons la déclassification de ce dossier et toute la vérité pour la réhabilitions historique de Sékou Sanogo », confie-t-il au micro de Ledebativoirien.
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Grace Ozhylly
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