Une table-ronde est annoncée avec les villages environnant de la Société Minière de la Nawa-SOMINA, pour aplanir toutes les incompréhensions nées d’une situation fâcheuse causée par la montée des eaux du fleuve Comoé dans le département de Ouéllé. Entrainant une coulée boueuse dans les champs des populations traversés.
Le directeur général de la SOMINA, Fiacre Koffi, ayant pris la mesure des demandes et besoins des populations impactées par cette coulée inattendue des eaux entreprend depuis lors, des actions de soutien et de solidarités à l’endroit des villages avec son partenaire de la société SAKO Groupe.
La construction de 11 forages pour les villages et un plan d’accompagnement agricole sont annoncés. Le Directeur de SAKO Groupe, M. Sako Lancina salue la bonne disposition des populations et soutient les engagements du DG de la SOMINA.
«C’est un phénomène qui nous a surpris tout. Il y a eu cette année 2022, une inondation qui a fait sortir le fleuve Comoé de son lit. Elle a même entrainé 4 de nos machines qui coûtent à hauteur de 53 millions chaque, qui sont garés-là sous l’eau. Et ce phénomène on ne l’a pas prédit. Cette coulée d’eaux a laissé au bout de trois jours des dépôts pâteux dans les champs traversés par l’eau.
«On s’accompagne. Je pense qu’en allant ensemble, il y a beaucoup à apprendre. L’apprentissage des jeunes, la gestion d’une entreprise minière dans la commune. 60 jeunes seront formés dans l’agriculture et dans l’activité minière. Comme cela, eux aussi, ils pourront être entrepreneurs demain ou, ils pourront aller travailler dans d’autres sociétés minières comme d’autres sont venus travailler avec nous à Ouéllé.
C’est cette bonne collaboration que je souhaite entre nos deux sociétés et la communauté. Je pense que c’est bon pour l’avenir de notre nation qui a besoin de beaucoup d’emplois. Nous faisons nos efforts pour que chacun de nos parents soit heureux dans notre projet », explique à ledebativoirien, le directeur de l’entreprise SAKO GROUP, M. Sako Lancina.
Ce qui va permettre au gouvernement dans les prochaines années d’avoir plusieurs sociétés semi-industrielles autorisées à exploiter. C’est une valeur ajoutée à l’économie nationale. Si on continue à chasser et qu’on n’a pas l’expérience pour faire la mise en place des sociétés autorisées, on sera toujours confronté à ce même phénomène d’orpaillage clandestin.
C’est pourquoi j’ai signé une convention avec SOMINA pour l’accompagner techniquement, dans les conseils, dans les matériels et la mise en place d’un système d’exploitation moderne que j’ai connu dans la sous-région, que ce soit au Mali, en Guinée, au Libéria…. Et que ce soit même au Ghana qui est avancé que la Côte d’Ivoire dans l’exploitation semi-industrielle…»
Le calme étant revenu, des actions de soutien envers ces villages sont de plus en plus entreprises par les deux sociétés, SOMINA et SAKO GROUPE, pour le bienêtre des populations du département de, Ouéllé, directement lié à l’environnement de l’exploitation minière.
HERVE MAKRE