«Bictogo a pris l’engagement devant le au juge de rembourser 1 milliard FCFA, à ce jour rien !» Charles Koffi
Charles Koffi Hanon, président du Réseau National pour la Défense des Victimes des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire, a rendu visite à la cinquantaine de victimes membres de l’association, ce mercredi 1er mars 2023 à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan-MACA. Il dit avoir vu des septuagénaires déterminés pour la reconnaissance de leurs droits par le paiement des fonds comme décidé par la justice qui a condamné les coupables du détournement des indemnisations dans le cadre du déversement des déchets par Trafigura en Côte d’Ivoire.
Charles Koffi, durant les échanges, au micro de ledebativoirien.net, dans la cité de la MACA est revenu sur l’arrestation des victimes. Il croit que le droit sera dit à l’audience du vendredi 3 mars 2023 au tribunal Abidjan-Plateau. Il accuse et dénonce. Suivez.
Le message au Préfet d’Abidjan-Objet : Votre courrier du 24/02/2023
Monsieur le Préfet,
Par courrier visé en objet, vous avez bien voulu informer le RENADVIDET-CI, dont je suis le 2ème Porte-Parole, de l’interdiction de la manifestation pacifique projetée par lui, dans son courrier du 06 février 2023, à partir du mardi 28 février 2023 à 10 H, devant la Cour de Cassation de Côte d’Ivoire sise à Cocody. Et ce, tous les mardis jusqu’à nouvel ordre aux fins d’exiger la démission de madame CHANTAL CAMARA et monsieur KOUYATE DAMOU, respectivement Présidente et Conseiller de la Cour de Cassation pour cause de leur partialité manifeste dans cette affaire au Profit de GOHOUROU Claude et de nos autres adversaires dont la SGCI.
Monsieur le Préfet, le RENADVIDET-CI, voudrait se réjouir et se féliciter du fait que, cette fois-ci, cette interdiction lui soit formellement notifiée conformément au respect de certaines conditions légales prévues à cet effet. Cela dénote clairement que l’auteur d’une manifestation déclarée à l’autorité investie des pouvoirs de police n’a nullement besoin de l’autorisation de celle-ci aux fins de la tenue de celle-là. Quoiqu’elle puisse être interdite par cette autorité mais de façon formelle, comme c’est le cas en l’espèce. Par cet acte républicain, vous apportez votre pierre à la consolidation de l’Etat de droit auquel le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, attache un fort prix.
Toutefois, le RENADVIDET-CI en sa qualité de légaliste et strictement attaché à la légalité constitutionnelle aurait été heureux, que cette interdiction fût motivée par les conditions légales prévues à cet effet, à savoir, que cette manifestation pacifique serait susceptible de causer un réel danger de trouble gravissime à l’ordre public du fait par exemple, du trop grand nombre de pouvant y prendre part et l’inexistence d’un autre moyen efficace pour maintenir l’ordre public, notamment face à une insuffisance des forces de l’ordre qui devraient être requises aux fins de l’encadrement et de la sécurisation de celle-ci..
Cependant, le RENADVIDET-CI strictement respectueux des institutions républicaines prend acte de cette interdiction injustifiée et n’entend nullement y déroger.
Au regard de ce qui précède, j’ai joint téléphoniquement le Président du RENADVIDET-CI pour l’en informer et celui-ci a pris sur lui, la lourde responsabilité, à la veille cette manifestation pacifique, de démobiliser toutes les sections du RENADVIDET-CI installées sur le district d’Abidjan et ses banlieues qui devaient en principe prendre part à cette manifestation pacifique. Tout en espérant que la prochaine saisine du RENADVIDET-CI, à l’effet de fixer une autre date en vue de celle-ci, trouvera un écho favorable auprès de vous et ce, d’autant que les manifestations pacifiques constituent des voies de droit…Vous souhaitant bonne réception de la présente, je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en l’expression de ma déférente considération ». P/le Renadvidet-CI, le 2ème Porte-Parole KONE ISSA.
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