Liberté de la presse en Afrique -Les assises, du 27 au 28 avril 2023 des acteurs de la sous-région ouest africaine de la presse en ligne, ont ouvert leurs travaux, en Côte d’ivoire, précisément à Jacqueville, dans le sud du pays. Au centre de cette rencontre qui se situe dans le cadre de la semaine de la liberté de la presse, la thématique: ‘‘La liberté d’expression, les femmes dans les médias, le journalisme et les droits humains’’.
«La liberté de la presse et la protection des journalistes en droit international des droits de l’homme et la valeur ajoutée du Global Drive ; Médias et droits humains -Discussions générales : Comment mieux collaborer avec les médias et sensibiliser sur les droits humains ?;
Rôle des journalistes dans le contexte électoral : enjeux et défis. Le rôle de l’Education aux Médias et à l’Information pour une meilleure protection et sécurité des journalistes ; Prévention des violences, et protection des journalistes dans des contextes électoraux : Engagements avec les FDS ;
Près d’une cinquantaine de participants séjournent, depuis le mercredi 26 avril dans cette cité balnéaire et qui y seront jusqu’au samedi 29 avril 2023. Qui, du Burkina Faso, du Benin, de la Guinée, du Mali, du Togo, qui, du Sénégal, de la Gambie ou de Côte d’Ivoire etc. planchent la liberté de l’expression, notamment de la presse. Ce sera le lieu pour ces professionnels des médias de lancer les jalons d’un réseau régional de médias pour la promotion des Droits Humains, de la Liberté d’Expression et d’une approche intégrée du Genre par les médias.
La vision poursuivie à Jacqueville
«La question de la protection des journalistes est l’objet d’un large cadre de coopération entre le HCDH et l’UNESCO. En novembre 2019, les deux entités de l’ONU ont conclu un protocole d’accord décrivant une coopération renforcée pour promouvoir la sécurité des journalistes.
«Il est temps pour les médias d’information, d’appliquer de manière plus rigoureuse et plus stricte les normes d’éthique professionnelle et encourager l’autorégulation de la part des journalistes plutôt que des mesures coercitives de la part des Etats. C’est pourquoi nous ne cessons de sensibiliser et de faire des plaidoyers pour des journalistes plus responsables et conscients de leur rôle dans la société», note Mame Oumar Diop Représentant du Bureau de l’UNESCO.
«Il est important qu’à travers ce séminaire, nous puissions continuer à sensibiliser aux défis auxquels sont confrontées les femmes journalistes…Nous espérons que cette conférence sera l’occasion d’un partage d’expérience riche qui débouchera sur la création d’une communauté dynamique de journalistes sensible au droits humains qui ne laisse personne de cote », ajoute Mme Antonia NGABALA SODONON, Représentante Résidente ONU Femmes en Côte d’Ivoire.
La deuxième journée portera sur l’Analyse de la situation des femmes dans les médias défis et perspectives ; le cadre normatif et les mécanismes de protection des journalistes cas d’école : Côte d’Ivoire; défis et perspectives sur la région; la Présentation des résolutions de l’Assemblée Générale de la Presse en ligne et la lecture de la Déclaration de Jacqueville etc.
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