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Riziculture en Côte d’Ivoire-gros regrets: SIAKA Kamara, parle du retard des 30 unités de production annoncées (coordonnateur Bounkani-Bouna)

 

Riziculture en Côte d’Ivoire- QUELLE EST LA STRATEGIE NATIONALE DE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR?

By Ledebativoirien…HM

Riziculture en Côte d’Ivoire-La valeur des achats de riz a grimpé de 40 % à 217 milliards FCFA sur le premier semestre 2022, selon l’Agence Ecofin, en Côte d’Ivoire. Inquiétant  pour  un pays fort humide avec une végétation florissante à excès. Les importations de riz ont coûté sur le premier semestre 2022, une enveloppe de 217,4 milliards FCFA. Qu’en sera-t-il fin 2023 ?

En Côte d’Ivoire, le riz est la denrée la plus consommée par la population, d’où l’importance pour le gouvernement d’engager une dynamique  politique de sécurité alimentaire du pays. Il était donc nécessaire de renforcer les capacités institutionnelles pour une parfaite maîtrise de la chaîne de valeurs du riz.

En créant en  janvier 2018, l’Agence pour le Développement de la filière RIZ en Côte d’Ivoire (ADERIZ),  l’Etat ivoirien manifestait ainsi sa volonté de lutter contre l’insécurité alimentaire et atteindre l’autosuffisance alimentaire. Ce qui rendrait alors dynamique la valorisation de la production rizicole nationale.

Cinq mois  plus tard, en  juin 2018,  dans cette dynamique, le  gouvernement  annonçait  la construction de   30 Unités Industrielles de Transformation de riz paddy, dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé. Et ce,  suite à un prêt de 30 millions de dollars US, plus de 15 milliards de FCFA  obtenu auprès d’EXIM Bank Inde, pour la fourniture, l’installation et la mise en marche des 30 unités de transformation de riz paddy sur l’ensemble du territoire national.

Objectif, obtenir une capacité de production de 25 000 tonnes chacune par an, permettant d’améliorer la qualité du riz blanchi produit localement et de baisser les coûts de revient. Mieux réduire drastiquement son  importation.

La mise en service de ces unités industrielles devrait  doter la Côte d’Ivoire d’une capacité de transformation à la hauteur d’ 1,55 million de tonnes en 2018 et 1,966 million de tonnes en 2020, soit  un taux de couverture de la consommation nationale de 84,70% en 2018 et de 102,10% déjà en 2020.

 Mais 5 ans  plus tard,  où en est-on avec cet ambitieux projet ! Avec grand regret, la Côte d’Ivoire demeure présente aux rangs des  républiques abonnées  à  l’importation massive du  riz.

Ledebativoirien tend son  micro au Coordonnateur Régional du projet RIZ Green Heart, Siaka Kamara, dans la  région du Bounkani au nord-est de la Côte d’Ivoire, District du Zanzan, avec pour chef-lieu, Bouna. Une zone réputée pour  ses meilleurs plateaux et  galeries forestières le long des cours d’eau, offrant d’énormes étendues de terres pour  la culture du riz. Ses regrets et son espoir, avec  le retard que  prend cet ambitieux projet de  l’Etat  ivoirien.  Suivez-le avec Ledebativoirien.net…

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HERVE MAKRE

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