Yamoussoukro-En attente d’un nouveau plan directeur de la capitale politique, la loi d’approbation prend une autre tournure. Ce nouveau concept interdit tout droit de lotissement dans la capitale politique ivoirienne, jusqu’à nouvel ordre.
L’information vient d’être donnée officiellement par Yéo Dohogninnina, sous-préfet de Yamoussoukro. Il est en tournée à travers les villages dans sa circonscription dans ce mois d’avril 2023.
Le Sous-Préfet de Yamoussoukro Yéo Dohogninnina a effectué une tournée à Subiakro, Zambakro, Aboukro Akpessekro, Abakro, Duokro et Koukroubo, pour parler du changement au niveau de la loi d’approbation qui occasionne la mise en place d’un nouveau comité villageois de gestion foncière par le préfet. Lequel demandant ainsi, la suspension de tout processus de lotissement.
A le suivre, seul le chef du village a le droit d’apporter sa signature sur les attestations villageoises. Il a ensuite fait savoir que le rôle du Comité villageois de gestion foncière est de sécuriser les terres des villages. «Je vous annonce, de façon officielle, la suspension des lotissements jusqu’à nouvel ordre. Cela parce qu’au niveau de la commune, nous attendons le nouveau Plan directeur de Yamoussoukro et la nouvelle loi d’approbation qui a changé.
Seul le chef a droit de signature sur les attestations villageoises. En dehors du chef, ni le président du comité villageois, ni un propriétaire terrien qui initie un lotissement, ni un chef intérimaire, ni la mutuelle, n’a le droit de signer une attestation villageoise. Celui qui le fait s’expose à une peine pénale donc la prison», a-t-il mis en garde.
Il a aussi montré l’importance des US et coutumes avec le respect des chefs coutumiers. «Je n’accepterai jamais qu’on puisse manquer de respect à un chef de façon publique. Un chef n’est pas un super homme, il peut se tromper. S’il se trompe, c’est à vous de savoir l’interpeler et lui faire des remarques si les erreurs persistent. Si malgré tout, vos efforts pour le ramener sur le droit chemin n’aboutissent pas alors venez me voir. Car, moi aussi, mon rôle, c’est d’encadrer les chefs, leur donner des orientations. J’ai un rôle de médiateur entre vous et les chefs si les choses ne marchent pas comme elles ont été prévues» a-t-il conseillé.
Il pense que ce sont les cadres des villages qui sèment les discordes pour bafouer la tradition. «Souvent ce sont nous les cadres qui sommes derrière pour tirer les ficelles et bloquer le développement des villages. Arrêtez et évitons de fabriquer des chefs de nos poches pour semer le désordre dans nos villages.
Nous le savons tous, en pays baoulé on nait chef on ne devient pas chef», a-t-il rappelé. Des doléances lui ont été faites sur l’état des routes, des coupures intempestives d’eau et du courant, la construction de logements des maitres et des agents de santé, conflits agriculteurs-éleveurs, et d’autres failles qui en mal leur bienêtre. Ce à quoi il a répondu favorablement en faisant monter l’information à la haute autorité.
Ledebativoirien.net
Horty Ziga
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