Insécurité à Yamoussoukro dans la dynamique de la CAN 2024
L’insécurité et la délinquance sont de plus en plus grandissantes en Côte d’Ivoire et Yamoussoukro est bien présente sur la liste des cités victimes. Ainsi, dans la capitale politique ivoirienne, il ne se passe de jour sans que des agressions à l’arme blanche et les assassinats ne soient enregistrées. Cette horrible situation devient une véritable inquiétude des habitants de Yamoussoukro qui ont décidé de proposer des solutions pour y remédier.
A cet effet, le Préfet du Département de Yamoussoukro, Gando Coulibaly a initié une rencontre avec les populations avec l’ouverture du nouveau commissariat de police 3e arrondissement, samedi 6 mai 2023. Ils étaient nombreux, ressortissants de Yamoussoukro venus de partout pour s’entretenir avec leur préfet autour de ce fléau qui mine la région du Bélier. Les chefs coutumiers étaient aussi présents à cette rencontre. Au menu des échanges, les agressions à l’arme blanche, les assassinats, le viol, le vol et plusieurs autres phénomènes liés à l’insécurité ont été débattus. Après avoir égrené toutes ces vices, les populations ont proposé des solutions.
Même si les habitants et les forces de l’ordre ne se crachent toujours pas dans la bouche, leur appui demeure nécessaire dans cette lutte. Les populations pensent que c’est cette crise de confiance entre elles et les FACI qui engendre la dégradation sécuritaire. A celle-ci, il faut ajouter le délestage, la drogue, la corruption. Le plus alarmant, »c’est le fait que des délinquants condamnés à plusieurs années de prison fermes, se retrouvent en liberté peu après, on ne sait pas trop pourquoi et comment. »
Par ailleurs les matchs de poule de la coupe d’Afrique des Nations de Football en 2024 que Yamoussoukro abritera en cette période où l’insécurité bat son plein, est aussi un volet important. Une situation qui les motive à faire face à l’insécurité. Ils ont également dénoncé la limite et les failles des caméras de surveillance. »Ces caméras sensées superviser la commune à cause des délinquants semblent jouer un autre rôle.
Au lieu de cela, »elles retrouvent rapidement les taximen qui n’ont pas payé la rançon du jour aux FDS. En outre, il s’avère que. Aussi les populations ne sont pas protégées. Car les informations qu’elles donnent aux Forces de l’ordre, les mettent en danger. Elles sont livrées ensuite aux malfaiteurs qui reviennent après les attaquer. » Il été mentionné aussi que les bouviers, font partie des agresseurs.
Ainsi, les populations ont suggéré des solutions à ce phénomène d’insécurité. Ils souhaitent œuvrer main dans la main et en complicité avec les FACI pour pouvoir éradiquer ces maux. D’autres points stratégiques ont été évoqués. » la redynamisation des cellules civilo-militaires, des rencontres régulières entre les populations et la grande muette sur les problèmes de sécurité,
la fouille systématique des motocyclistes et les taximen, les chefs religieux, les chefs des villages, les présidents des jeunes, les chefs d’établissements scolaires, les sociétés civiles ainsi que les parents soient impliqués dans la sensibilisation.
Le préfet a pour sa part insisté sur les efforts consentis par le présent Alassane Ouattara pour la sécurité des ivoiriens. A juste titre, »’ la Police de Yamoussoukro vient d’être dotée de cinq (5) nouveaux véhicules depuis le 30.Tout ceci devrait, permettre aux FDS d’être plus efficace dans la gestion de la sécurité des populations » a-t-il indiqué Il a ensuite exhorté la collaboration entre les populations et les FDS pour l’intérêt général.
Ledebaivoirien.net
Horty Ziga
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