région du Folon-Deux modules qui cadrent avec la réalité de Kaniasso, une zone de fragilité au nord de la Côte d’Ivoire ont permis aux populations de comprendre les dangers que représentent fléaux que sont : la rumeur et les discours de haine.
Après les départements de Diawala et Ougangolodougou le mois dernier, le PNCS poursuit sa croisade à Kaniasso pour sensibiliser les populations sur les dangers des discours de haine dans un contexte d’année électorale et promouvoir le vivre-ensemble. Les électeurs ivoiriens sont appelés aux urnes le 2 septembre prochain pour élire les conseillers municipaux et régionaux. En règle générale, les discours de haine et fausses informations prospèrent pendant les périodes électorales sur le continent.
‘’Dans le souci de consolider la paix et de renforcer les liens de confiance et la cohabitation pacifique entre les différentes communautés, de nombreux efforts ont été entrepris par le Gouvernement dans la conduite de dialogues inter-communautaires et socio-sécuritaires’’ a instruit Dr Konimi. Des initiatives qui ont, selon lui, contribué au renforcement de la cohésion sociale dans le pays.
Pour le DG du PNCS, les discours de haine qui désignent des boucs émissaires, créent des stéréotypes, stigmatisent et utilisent un langage dégradant, servent souvent de base à des théories complotistes, à la désinformation, ainsi qu’au déni et à la déformation d’événements. ‘’Les discours de haine sont utilisés pour déshumaniser des personnes. Il est le fondement du chaos de la cohésion sociale. Il ne devrait pas y avoir de tolérance pour les discours de haine ou les stéréotypes ethniques, raciaux ou religieux’’, a mis en garde le premier responsable du PNCS.
Après cette phase de manipulation et d’échanges participatifs et interactifs, le formateur a relevé les conséquences de la rumeur sur la cohésion sociale et les stratégies pour contenir le phénomène de la rumeur. Concernant le deuxième module intitulé « prévention et lutte contre les discours de haine » le formateur a sensibilisé les leaders communautaires, les responsables des associations de jeunesse et des femmes sur l’usage responsable des réseaux sociaux qui diffusent souvent des messages de haine fragilisant la cohésion sociale.
Ledebativoirien.net
avec Top News Africa