Côte d’Ivoire-Santé-Éliane N’Da N’zi, alerte face à l’ONG « SOS Plaies et Cicatrisation » : «Dans la région du N’zi, du fait de l’orpaillage clandestin, nous avons assez de problèmes de plaies…

 

Éliane N’Da N’zi-«… Il ne faut pas attendre que les choses se développent »

Éliane N’Da N’zi alerte et est préoccupée. Pourquoi et comment faire un pansement ? Quel type de pansements pour quelle catégorie de plaies à l’effet d’obtenir une cicatrisation rapide ? Autant de questions qui ont motivé l’initiative d’une conférence publique de l’ONG « SOS Plaies et Cicatrisation » sur le thème: «Règles de base des pansements des plaies».Éliane N’Da N’zi-

Et ce, sous l’autorité morale de la vice-présidente de l’Assemblée Nationale, Éliane N’Da N’zi le vendredi 19 mai 2023 à l’Amphithéâtre 1 de la Faculté de médecine d’Abidjan.

Dr. Ouattara Djibril Charles, conférencier du jour, a passé en revue tout le protocole de prise en charge des infections cutanées par un agent externe ou une pathologie avec ou sans perte de substance appelée communément plaie. Par conséquent,

« nous avons en termes de catégories et de classification : les plaies aigues, chroniques, fermées et ouvertes. Du principe de base de la réalisation des pansements jusqu’aux différents moyens de cicatrisation d’une plaie, le conférencier a fait savoir aux nombreux étudiants en médecine présents que le pansement est un acte médical qui nécessite un minimum de connaissances ».

L’objectif de cette formation en mode conférence. « Cette formation s’inscrit dans un volume de formation globale. C’est la première formation qui vise à donner les bases des pansements. Il aura d’autres formations sur les plaies diabétiques, les ascars et toutes les pathologies qu’on rencontre de manière à ce que les étudiants en médecine soient armés pour pouvoir prendre en charge ces types de pathologies.

Parce qu’on n’a pas suffisamment de personnes qualifiées pour prendre en charge correctement les pansements. Donc, il n’y a pas meilleur moyen de démarrer une ONG que d’avoir le soutien de l’honorable, Éliane N’Da N’zi, Vice-présidente de l’Assemblée Nationale. Elle s’est toujours battue pour l’autonomisation et le développement des femmes. Elle a contribué à créer des usines et d’autres actions de développement dans la région du N’zi. Or, sans la santé, il n’y a pas de développement. Et ce sont les femmes qui soutiennent le plus souvent leurs familles.

Que ce soit mari ou l’enfant qui soit malade, c’est la femme qui est toujours à leurs côtés. Donc, du coup cette situation réduit leur temps de travail pour leur développement », a expliqué Dr. Ouattara Djibril Charles, chirurgien plasticien et président de l’ONG « SOS Plaies et Cicatrisation »

Cette conférence s’est terminée par une signature de partenariat entre l’ONG SOS Plaies et Cicatrisation et l’ONG « AFA » International de la députée de Bocanda, la vice-présidente de l’Assemblée Nationale, Éliane N’Da N’zi. « Je suis mère et la préoccupation d’une maman c’est de savoir son enfant en bonne santé. Ma présence ici pour moi est plus importante que tout. Dr. Ouattara Djibril est un homme qui a de l’expérience dans son domaine.

Il a une spécialité inestimable. Tout ce qui a trait à la chirurgie plastique, c’est sa spécialité depuis l’Europe. Pour moi, il est important de signer un partenariat avec son ONG parce qu’en Côte d’Ivoire, nous n’avons pas assez de professionnels dans ce domaine. Quand tu as l’ulcère de bruruli, il n’y a que le seul centre d’Adzopé.

Et dans la région du N’zi particulièrement, nous avons un souci. Du fait de l’orpaillage clandestin, nous avons assez de problèmes de plaies. Il ne faut pas attendre que les choses se développent. C’est maintenant qu’il faut lutter contre ce fléau. C’est dans l’intérêt de la nation, de la Côte d’Ivoire, que nous sommes là pour travailler désormais avec l’ONG « SOS Plaies et Cicatrisation« », a-t-elle indiqué

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H.KARA