Fatim Bamba, il faudra désormais compter avec elle en Côte d’Ivoire. Fille et originaire d’Anyama, elle a été élue d’un trait à la tête de la cité de la Cola, à l’élection municipale du 2 septembre 2023.
Comment cette novice en politique a pu créer un tel tsunami dans la ville d’Anyama, La recette est simple : c’est une femme humble et effacée qui ne sait pas faire la politique politicienne.
Fatim, elle a un background personnel d’une battante, d’une militante de la vie qui est partie de rien. Elle s’est faite un nom toute seule et a permis de dégager et valoriser un potentiel qui sommeillait et qui a pu éclore, quand elle a osé. Elle a ce, on ne sait quoi des grandes Ladys à l’échelle planétaire, telle, Oprah Winfrey ou une Michelle Robinson Obama qui, à elles seules font l’histoire.
Et cela, grâce à un parcours époustouflant qui, au premier abord n’aurait permis de desceller un tel potentiel, mais au fil du temps s’est révélé être un porte-drapeau et phare qui brille à des kilomètres à la ronde pour permettre aux jeunes générations de se trouver un modèle, ou d’avoir envie de croire en un idéal.
Certes, Fatim ne sait pas discourir, ni lancer des slogans des politiciens avisés tel un requin maîtrisant les fonds marins, mais peu importe ! Car, les populations d’Anyama ne veulent pas écouter le langage des spécialistes de la politique politicienne, ou encore maitrisards de Yale à New Haven ou Harvard à Cambridge Massachusetts.
Les populations d’Anyama, elles, parviennent très facilement à décoder le message de docteur Fatim Bamba qui a été à l’école de la vie et qui sait les convaincre de la possibilité et le potentiel de chacun à réaliser des grandes choses.
Alors, c’est un manifeste auquel elles adhérent, un exutoire qui leur donne de se projeter dans l’Anyama du futur. De son humilité légendaire, Anyama ose son FOR-« Fatim Ou Rien ».
L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais le conte de fée serait incomplet car, à la vérité, l’ingrédient secret de Fatim, c’est sa proximité avec les populations d’Anyama. Elle est l’une des leurs. Elle y a vécu et grandi.
Comme plusieurs filles et fils d’Anyama, elle n’est pas une parachutée. Tous et toutes connaissent sa maison familiale, celle de son enfance où elle a vécu parmi eux. Enfin, elle a le cœur sur la main, lorsqu’il s’agit de leur apporter assistance.
C’est donc par une parade énorme qui a pris des allures de carnaval géant composé d’une foule : d’enfants, jeunes, adultes, femmes et hommes soutenus de taxi communaux, bus, tricycles, motos, véhicules 4X4, que les populations ont manifesté toute l’après-midi au lendemain de la proclamation de la victoire de Fatim, leur joie.
Il est 19h lorsque l’impressionnant cortège arrive devant la maison des Bamba pour atteindre la mairie. C’est une Fatim Bamba qui cède à l’émotion qui contamine ses sœurs debout dans le cortège.
Et lorsqu’enfin, nous lui tendant notre micro LEDEBATIVOIRIEN, voici ce qu’elle déclare : « Je dis merci au président de la République Alassane Ouattara d’avoir fait confiance à ma modeste personne.
Je remercie toutes les populations d’Anyama qui ont cru en moi. Il n’y a pas d’ennemis à Anyama je félicite ceux qui ont concouru avec moi et je veux qu’ils sachent que ma porte est ouverte. Nous devons tous travailler ensemble pour le bien d’Anyama… ».
L’élue du RHDP offrira aussi grand repas commun. Une grande réjouissance aux pas de danse typique et traditionnels est servie en son honneur pour les populations de la Cité de la Cola. Le Nouveau Anyama en route avec FATIM Bamba.
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Céline M’boukou-Envoyée spéciale