Pour le Souveraineté alimentaire notamment dans le domaine de protéines animales, le ministre
Sidi Touré exhorte le secteur privé à investir durablement dans la production des ressources animales et halieutiques.
« Malgré l’important potentiel dont elle dispose, la Côte d’Ivoire reste tributaire des importations massives de denrées animales et d’origine animale. Pour pallier cette problématique, plusieurs investissements doivent être réalisés notamment par le secteur privé », explique-t-il.
La Côte d’Ivoire dispose d’atouts naturels variés et de compétences humaines pour impulser le développement de l’aquaculture, l’élevage de bovins, de moutons, de porcs ou de volailles, fait-il savoir. Mais pour l’heure le pays reste largement dépendant de l’extérieur en la matière.
Cependant, le ministre Sidi Touré rappelle les efforts du gouvernement dans ce secteur d’activité, notamment, la mise en œuvre de la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (PONADEPA). C’est l’unique cadre harmonisé de l’ensemble des interventions dans le secteur des ressources animales et halieutiques. D’un coût global évalué à 1 049 milliards FCFA, la PONADEPA nécessite d’importants financements pour l’atteinte des objectifs visés.
Le déficit de couverture des besoins par la production nationale nécessite l’importation de viandes et abats, de poissons, de lait et produits laitiers est évalué à plus de 450 milliards FCFA par an.
La Côte d’Ivoire se spécialise comme gros importateur en tout. Le ministre Sidi dit vouloir mettre l’accent sur la nécessité de produire localement des protéines animales. Les Ivoiriens attendent de voir.
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