Et quel bilan organisationnel le PDCI-RDA tire-t-il des élections municipales et régionales dans la région des grands-ponts ?
‘ »La victoire a cent pères, mais la défaite est orpheline. » Comme l’a déclaré le 35ᵉ président des États-Unis, John Fitzgerald Kennedy, lors d’une conférence de presse présidentielle le vendredi 21 avril 1961 à Washington.
Nous, militants du Pdci-Rda des Grands-Ponts, nous nous souvenons comme si c’était hier, lorsque les militants de base conduits par les secrétaires généraux de section et tous les cadres du Pdci-Rda de la région se sont mobilisés pour la bataille électorale autour de Son Excellence Albert Kakou Tiapani notre Ange politique des Grands-Ponts, pour donner la victoire au Pdci-Rda des Grands-Ponts au soir du samedi 13 octobre 2018 la victoire avait cent pères comme dirait l’autre, car dès les premières heures de leur élection certains candidats attribuaient leur victoire à leur propre cote de popularité, alors que la victoire revenait aux militants de base, aux secrétaires généraux de section et aux cadres qui se sont mobilisés comme un seul homme autour de notre mentor, Son Excellence Albert Kakou Tiapani.
Cette victoire a porté Claude De Niangne à la mairie de la commune de Dabou, bien qu’il ait quitté le Pdci-Rda après sa victoire, Daniel Gnangny à la mairie de Grand-Lahou et Daniel Sess Essiagne à la présidence du conseil régional des Grands-Ponts. La victoire a eu cent pères comme pouvait dire John Fitzgerald Kennedy.
Une chose est d’assumer ses responsabilités politiques quand on est le premier responsable politique d’une région surtout quand tout va bien, c’en est une autre d’assumer ses responsabilités politiques quand tout va mal, il faut avoir le courage de saisir l’occasion qui s’offre aux militants tout en reconnaissant les erreurs politiques qui ont conduit et provoqué l’échec des élections municipales et régionales dans la région des Grand-Ponts.
Soit, on a le dos large et on accepte les critiques pour continuer à être le premier leader politique du Pdci-Rda dans la région des Grands-Ponts, soit on rejette les critiques et on démissionne en bon démocrate parce que le Pdci-Rda est une famille politique, et non une famille biologique et encore moins une entreprise privée.
D’autant plus qu’après le décès du Baobab politique, Son Excellence le Ministre Albert Kakou Tiapani, ancien édile de la commune de Dabou, c’est le Vice-président et Coordonnateur du Pdci-Rda, Monsieur Daniel Sess Essiagne, premier responsable politique du Pdci-Rda dans la région des Grands-Ponts, il serait bon d’être sincère avec le vice-président et coordonnateur et de lui dire courageusement que vous avez commis des erreurs politiques, et non des moindres, et qu’il faut donc repartir de zéro avec de nouvelles stratégies et de nouvelles idées politiques, car toute œuvre humaine n’est pas parfaite.
Cela dit, il est important de s’asseoir, de parler franchement et de corriger les échecs politiques que nous subissons afin de développer une expertise spécifique et d’établir un lien politique opérationnel entre les militants de base, les cadres et l’ensemble des responsables politiques du Pdci-Rda des Grands-Ponts.
En nommant de nouveaux jeunes cadres qui apporteront des idées nouvelles, de l’expérimentation et de la remise en question à notre moulin politique longtemps endolori, ces jeunes cadres pourront assumer la gestion politique quotidienne de la région avec virtuosité, maestria et vivacité, car force est de constater que le Pdci-Rda est en très mauvaise posture dans les Grands-Ponts.
Ceci étant, on peut affirmer sans ambiguïté que depuis le samedi 2 septembre, la défaite électorale du Pdci-Rda dans les Grands-Ponts porte un nom de père. Elle est politiquement attribuée au Vice-Président et Coordonnateur, M. Daniel Sess Essiagne, l’actuel homme fort du Pdci-Rda dans les Grands-Ponts.
Monsieur le Vice-président, en tant que coordonnateur régional du PDCI-RDA des Grands-Ponts, il est absolument indispensable que vous fassiez le bilan du quinquennat, de 2018 à 2023, de votre gestion politique quotidienne très critique à l’égard des affaires politiques du Pdci-Rda dans les Grands-Ponts afin de projeter de nouveaux défis politiques au Pdci-Rda des Grands-Ponts pour un Pdci-Rda fort, uni et solidaire en 2025 prêt à remporter l’élection présidentielle.
Mais avant, je voudrais vous dire que lors de votre mandat de 2018 à 2023, en tant que première personnalité politique de la région, le Pdci-Rda n’a pas pu obtenir un siège de député à l’Assemblée nationale par votre faute.
Je pèse mes mots, mais je les réitère ! Je m’explique volontiers à l’aide d’exemples. L’impitoyable et les conséquences politiques qui en résultent pour le Pdci-Rda des Grands-Ponts sont proprement, je dirai à juste titre, que c’est de votre faute.
Il vous a suffi d’utiliser les bonnes stratégies politiques par l’usage d’arguments qu’il apprécie librement le candidat Eds de l’époque et permettre à notre candidat officiel du Pdci-Rda, Jean-Yves Esso Essis, de siéger comme député à l’Assemblée nationale au nom du Pdci-Rda c’était possible, mais il vous a manqué la volonté d’analyser pour avoir une bonne saine appréciation des réalités du moment comme nous l’a enseigné le Père de la Nation Nanan Félix Houphouët Boigny.
Vous ne vous êtes pas arrêté là, vous êtes allé en catimini soutenir le candidat du Rhdp et comme Dieu ne dort jamais, le même candidat du Rhdp que vous avez soutenu discrètement contre le candidat officiel du Pdci-Rda, Jean-Yves Esso Essis, vous a battu à plate couture et c’est maintenant à votre tour de crier à la fraude électorale.
Secundo : c’est du pareil au même à Lahou. Pour la députation de 2021 à Grand-Lahou, vous n’avez pas pu convaincre votre ami et collègue le Professeur Yao Alfred de surseoir à sa candidature indépendante contre son ancien chef de mission, le candidat officiel du Pdci-Rda, l’Honorable Blaise N’Dédé. Pire encore, vous avez reçu ensemble dans votre bureau les deux adversaires politiques, Alfred et Blaise, pour leur apporter chacun votre contribution de campagne je ne sais à quelle fin, oubliant que vous êtes le premier responsable politique du Pdci-Rda dans la région, ce qui signifie que vous avez soutenu à la fois le candidat indépendant et le candidat officiel du Pdci-Rda, ce que nous regrettons et déplorons, Monsieur le Vice-président et Coordinateur.
Idéalement pour le Pdci-Rda, Blaise N’Dédé a gagné les élections contre Alfred Yao, candidat indépendant, contre le candidat officiel, l’honorable Blaise N’Dédé, sinon cela aurait été une très grave erreur politique de votre part, parce que vous n’auriez pas dû soutenir et collaborer avec un candidat indépendant parce que ce candidat va à l’encontre des intérêts politiques du Pdci-Rda dans la région.
Tertio : De facto à Jacqueville. Le samedi 6 mars 2021, date de la députation, à Jacqueville, vous n’avez pas pesé de tout votre poids relationnel pour que votre filleul Dr Honore M’Boua retire sa candidature indépendante au profit de la candidate officielle du Pdci-Rda, Dr Marie-Ange AKA-ADJO. Monsieur le Vice-Président, pourquoi avez-vous laissé un frère et une sœur Pdci-Rda de la même région se retrouver face à face dans les urnes pour diviser les voix des militants Pdci-Rda de Jacqueville. Comment le Pdci-Rda peut-il avoir une chance de gagner une telle élection ?
Quarto : A Dabou ! Le pire scénario serait d’opposer Pierre Amari Bettey, le candidat officiel du Pdci-Rda, à Jean-Baptiste Soukpa Adou.
Vous avez délibérément échoué à convaincre les frères Pierre Amari Bettey, candidat officiel du Pdci-Rda et Jean-Baptiste Soukpa Adou, candidat indépendant de la tendance Pdci-Rda, jusqu’à ce qu’ils s’affrontent dans les urnes.
Que dire de la manière dont vous avez mené les discussions entre nos alliés du PPA-CI pour les élections régionales et municipales ? Avez-vous mené ces discussions en sacrifiant le candidat officiel du Pdci-Rda, Pierre Amari Bettey, au profit du candidat de l’allié du PPA-CI, afin qu’il soit tête de liste et que le candidat du Pdci-Rda soit premier adjoint au maire ? Comment se sont déroulées les discussions et le consensus ? Avez-vous mené les discussions seules ou avec la liste municipale du candidat officiel du Pdci-Rda, M. Pierre Amari Bettey ? Quel a été l’avis du candidat du Pdci-Rda ou le consensus proposé par Pierre Amari Bettey ?
Monsieur le Vice-président et coordinateur, en politique, on ne décide pas pour les autres, surtout lorsqu’ils sont responsables au même niveau que vous.
Quinto : En ce qui concerne la présidence du conseil régional des Grands-Ponts, une fois de plus, vous n’avez pas réussi à convaincre le jeune candidat de l’alliance politique PDCI-RDA-PPA-CI pour sauver votre propre siège de président du conseil régional des Grands-Ponts ? Qu’est-ce qui n’a pas marché, Monsieur le Coordinateur ?
En politique, et même dans la vie en général, la main qui demande est en dessous de la main qui donne, et la main qui a demandé était la vôtre, alors pourquoi avez-vous refusé les propositions du candidat du PPA-CI ?
On ne sort d’une négociation politique sans accepter le compromis du partenaire politique, et d’ailleurs, vous aurez adjugé les postes de vice-président à coups de millions.
Sexto : Le Pdci-Rda n’existe que de nom à Dabou sous votre gouvernance, avec des divisions internes ici et là où les secrétaires généraux de section sont livrés à eux-mêmes et le personnel politique du Pdci-Rda dans la région est livré à lui-même sur le plan politique. C’est du jamais vu dans la vie politique du Pdci-Rda à Dabou et dans les villes sœurs de Lahou et de Jacqueville.
Septièmement : Vous, premier responsable politique du Pdci-Rda, avez quitté le siège du Pdci-Rda, qui aurait pu être le QG des candidats du Pdci-Rda, pour aller prendre un QG ailleurs, et de surcroît dans une gare routière. Et pourtant la maison du Pdci-Rda à Dabou aurait pu être le QG des candidats du Pdci-Rda aux élections municipales et régionales.
Abandonner la maison familiale politique qui devrait accueillir les festivités de la campagne pour aller ailleurs, alors que c’est cette même maison familiale politique qui vous a permis, spirituellement et politiquement, d’être élu pour votre premier mandat, voilà qui donne à réfléchir.
Huitièmement : Où le Pdci-Rda tiendra-t-il désormais ses réunions politiques, toujours dans le prestigieux auditorium du conseil régional ?
Monsieur le vice-président et coordonnateur du Pdci-Rda des Grands-Ponts, l’erreur est humaine, alors si vous aimez le Pdci-Rda, montez au créneau et faites du porte-à-porte pour amener tous les cadres autour de vous à remettre tout en ordre afin de reprendre la bataille politique avec tous vos frères et sœurs politiques pour la victoire du Pdci-Rda en 2025″. Par Petrouce Pierre Nicaise GNAGNE- Membre du Bureau politique PDCI-RDA.
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