Un atelier d’évaluation sur les activités du Projet Femmes 60-567 de l’Union Internationale des Travailleurs de l’Alimentation, de l’Agriculture, de l’Hôtelerie-Restauration, du Tabac et des Branches Connexes de Côte d’Ivoire (UITA-CI) a porté un regard sur les objectif annuels fixés. Le samedi 18 novembre 2023, au Centre de Recherche et d’Action pour la Paix (CERAP) les membres dudit projet se sont interrogés sur la nouvelle approche du syndicalisme des femmes.
La coordonnatrice du Projet Femmes 60-567, Eugénie Silloué, a donné plus de détails sur ledit atelier. « Chaque fin d’année, l’UITA nous demande de faire l’évaluation de nos activités; cet atelier a donc été organisé pour faire le bilan annuel de 2023. Cela consiste à répondre aux questions du genre : Comment est-ce-que nous avons fait nos activités ? Quels sont les objectifs que nous recherchions ; les résultats attendus ? Quel changement nos activités ont pu avoir au sein des affiliés de l’UITA-CI (Des répercussions sur leur vie syndicale ou leur travail en entreprise)?
Les réponses à ces questions doivent permettre de rédiger un rapport qui sera acheminé vers notre grande faîtière (UITA) afin que celle-ci puisse analyser dans quel sens le projet doit continuer de vivre pour le bien être des travailleurs », a-t-elle expliqué d’entrée.
Et de poursuivre, « dans sa globalité, le Projet Femmes vise à favoriser l’épanouissement des femmes et leur évolution dans le milieu syndical. En ce sens, nous les incitons à travers les ateliers et séminaires de formation à prendre plus de charges, de responsabilités et d’initiatives.
Pour que les choses bougent en leur faveur en entreprise, les femmes doivent y mettre un peu de leur volonté. Elles doivent non seulement se former mais elles doivent aussi trouver les solutions à leurs problèmes spécifiques.
Les différentes formations que nous avons organisées ont eu un impact parce que quelques-unes des femmes sont sorties du lot pour s’insérer dans les syndicats en tant secrétaire générale, déléguée et responsable syndicale. Nous voudrions que plus de femmes leur emboîtent le pas ».
Si ce bilan annuel peut comporter des insuffisances en termes d’objectif, Eugénie Silloué met en avant ses points positifs. « Nous ne sommes pas encore au bout du chemin, mais c’est réjouissant de voir que les choses commencent à se mettre petit à petit en place.
Nous ne sommes plus à l’ère du syndicalisme classique basé essentiellement sur la violence. Nous utilisons à l’UITA une approche constructive, de développement. Une raison de plus qui doit motiver les travailleurs et les femmes en particulier à y adhérer », a conclu la coordinatrice du Projet Femmes 60-567. Le rapport sera certainement communiqué dans la perspective de 2024.
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DJIBRIL PARKER