La protection de l’enfant est l’une des priorités de l’Etat ivoirien. Il est appuyé par des partenaires au développement dans ce noble combat. A cet effet, du 7 au 8 Novembre 2023, un atelier de formation a été organisé par le ministère de la femme, de la famille et de l’enfant à l’intention de tous les acteurs impliqués dans la protection de l’enfant dans plusieurs régions.
Il s’agissait des régions du Cavally, Guemon, Kabadougou, Folon et du Tonkpi. L’objectif du séminaire qui a réuni tous les acteurs impliqués dans la protection de l’enfant avait pour objectif de faire le bilan à mi-parcours des activités 2021-2023 et voir des perspectives futures. Au cours du séminaire, le directeur général de la famille, femme et de l’enfant du Tonkpi, Issoufou Kouamé a fait un constat.
Au niveau de leurs structurations pour la protection de l’enfant, il y a un certain nombre de mécanisme à savoir, le mécanisme régional de coordination dirigé par le préfet et les plateformes de protection.
Et d’ajouter qu’au niveau du Tonkpi, la situation est alarmante car la région occupe la 4ème place national en ce qui concerne les violences après un diagnostic.
Il s’agit d’un certain nombre de vulnérabilité notamment la question de l’Etat civil, les mutilations génitales féminises, les grossesses en milieu scolaire, les violences faites aux enfants et bien d’autres. En dépit de toutes ces causes qui mènent la région, le Directeur Régional, Kouamé Issoufou a souligné que plusieurs actions ont été menées dans le Tonkpi pour éradiquer ces maux au dos large dans la région.
Il s’agit du renforcement de la collaboration entière des directeurs régionaux, des nombres techniques, des ONG nationales et internationales et le système des nations Unies, la réhabilitation du complexe sportif du Grand Gbapleu, le renforcement de capacité des acteurs étatiques en protection de l’enfant.
Le soutien de 105 adolescents et jeunes dans les IFEF dans le cadre du projet appui à la formation, l’insertion de ceux-ci hors de l’école dans les métiers innovants et porteurs dans le Tonkpi et bien d’autres. A en croire, il y a une avancée notable dans la protection de l’enfant dans la région car les populations sont sensibilisées.
Elles sonnent les alertes parce qu’elles savent qu’il y a du répondant quand il y a des cas de violences. « Il faut qu’on améliore nos offres de services dans nos structures » a-t-il dit. Signalons que l’atelier a été financé par le partenaire UNICEF.
Ledebativoirien.net
Dan De San