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Identification des artisans de l’audiovisuel et communication de Yopougon: Boga Ange mobilise ses pairs pour la réussite de l’opération lancée par Chambre Nationale de Métiers de Côte d’Ivoire

Une opération d’identification des artisans de Côte d’Ivoire est en cours à l’initiative de la Chambre Nationale de Métiers. Le mercredi 6 décembre 2023 a été l’occasion pour l’Organisation Professionnelle Départementale (OPD) de l’Audiovisuel et Communication de Yopougon d’accueillir les agents d’identification de ladite Chambre dans la commune. Boga Ange, président de cette OPD, a mobilisé ses pairs pour la réussite de l’opération.

Ils étaient plus d’une centaine à effectuer le déplacement dans une salle au quartier toit rouge de Yopougon. Et ce, pour écouter et échanger avec les responsables de l’identification de la Chambre Nationale de Métiers de Côte d’Ivoire.

« Notre Organisation Professionnelle regroupe les photographes, caméramans, maquettistes, imprimeurs, réparateurs de matériels audiovisuels, photographiques, cinématographiques et de télécommunication, etc. Nous nous sommes mobilisés aujourd’hui à l’effet de prendre part à l’opération d’identification lancée par la Chambre Nationale de Métiers de Côte d’Ivoire.

C’est une opération qui revêt un caractère important pour les artisans de Côte d’Ivoire. Car, plusieurs dispositions nouvelles ont été prises par la Chambre et le gouvernement ivoirien pour la sécurité et la prospérité des artisans de Côte d’Ivoire.

Et les artisans de notre branche professionnelle, ici, à Yopougon, ne pouvaient rester en marge de cette opération », affirme Boga Ange, président de l’OPD Audiovisuel et Communication de Yopougon.

Diomandé Laciné, Chargé de l’opération d’identification à la Chambre Nationale de Métiers de Côte d’Ivoire, a sensibilisé les artisans de la branche professionnelle audiovisuelle et communication à s’inscrire dans la nouvelle vision de la Chambre à travers cette nouvelle opération d’identification : « Cette nouvelle identification vient pour mettre fin aux pratiques ancestrales.

Hier, nos mêmes parents avaient fait cette identification, mais ce n’était pas basé sur un système juridique. Et aujourd’hui, la Chambre a décidé de confier cette opération à une structure extérieure qui a de l’expertise comme la nôtre.

Nous avons tout un système capable de prendre en compte les préoccupations des artisans de la Chambre. Nous avons deux opérations en un dans notre mode opératoire. La première est l’identification qui consiste à mettre dans une base de données tous les artisans enregistrés.

Ensuite, la deuxième est l’immatriculation qui permet à ces personnes identifiées de pouvoir s’acquitter des droits du registre et de la carte. Et désormais dans une base de données fiable, les artisans pourront profiter de formation de valorisation des acquis de l’expérience (VAE).

Notre nouveau registre de métiers a été validé par tous les consulats par conséquent, il sera un document de voyage fiable pour les artisans. Vous savez, pour une confidence, il y a des gens qui n’ont pas intérêt que les artisans soient organisés. Car, c’est dans ce désordre qu’ils se sentent », révèle Diomandé Laciné.

Quant au Colonel Nianzou, responsable de la mise en place de la brigade de répression de la Chambre Nationale de Métiers de Côte d’Ivoire, il a expliqué brièvement la composition et la mission de cette brigade dans l’organisation des artisans sur toute l’étendue du territoire national.

« Il y a de nouvelles réformes qui ont été entamées depuis l’arrivée du Directeur Général, Bamba Mory à la Chambre Nationale de Métiers.

Ces réformes visent à donner une nouvelle impulsion à cette Chambre qui a été décriée par le passé au regard de certains agissements. Dans ces réformes, il est prévu que le volet sécuritaire soit de mise. D’où la mise en place d’une brigade composée d’agents assermentés de la Chambre Nationale de Métiers appuyés par les éléments de la Police Nationale.

Cette brigade va parcourir tout le territoire national pour réprimer tous ceux qui ne vont pas se conformer à la loi. C’est à dire, aux textes sur l’artisanat qui existe depuis 1993 », rassure le Colonel Nianzou, chargé de la brigade de répression auprès de la Chambre Nationale de Métiers.

Ledebativoirien.net

H.KARA

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