Plusieurs observateurs et internautes se sont surpris à découvrir quelques sorties ou attaques directes contre Christian Ago (DG Oneci) sur les réseaux sociaux et de sites de publication d’informations. Des accusations non avérées s’appuyant sur des faits se déroulant en 2017, bien suivis à l’époque par ledebativoirien.net et sortis hors cadre à l’effet de de créer un amalgame avec à la gestion et l’animation de l’Office National de l’Etat Civil et de l’Identification de Côte d’Ivoire. Le tout s’apparentant à des Attaques gratuites. Et pour cause.
Pour soutenir leurs attaques contre Christian Ago, les auteurs des écrits vus sur les réseaux sociaux ont recherché des faits rapportés par plusieurs publications de ledebativoirien.net en 2017 et liés à l’application d’un décret du 8 aout 2012 créant l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réinsertion (ADDR).
Un organe national ayant pour mission d’orienter, coordonner, superviser et effectuer le suivi de l’exécution des travaux de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants issus des crises survenues depuis 2002. Une Cellule de Coordination Suivi et Réinsertion (CCSR) des ex-combattants a été mise en place et placée sous l’autorité de Christian AGO, Coordonnateur dans le cadre de la réalisation du projet ADDR.
A cette époque, une crise est née de l’incompréhension par les cabinets et ONG d’exécution du projet DDR (Désarmement, Démobilisation Réinsertion), suivi encadrement et réinsertion des ex-combattants), de la méthodologie du règlement du dossier. L’exécution d’un audit des actes posés par eux, les avait opposés au coordonnateur du projet, Christian Ago, aujourd’hui DG Oneci.
Ainsi, les auteurs des récentes attaques contre le DG de l’Oneci, pour soutenir leurs commentaires du dernier rapport de la Cour des Comptes pensent bien penser en ressortant la gestion du dossier, ADDR. Et voici ce que les auteurs de divers écrits sur les réseaux sociaux et certains sites d’information publient en s’appuyant sur ce dossier que ledebativoirien.net a bien suivi.
« (…) malgré un passé lourd de mauvaise gestion à la tête de l’ex ADDR, Christain Ago, vient de remettre le couvert. Alors que le gouvernement ivoirien avait pris toutes les dispositions pour régler le solde à tous ses prestataires dans le cadre du programme de démobilisation des ex-combattants. L’ordonnateur du règlement qu’était le patron de l’Oneci décide de garder par devers lui, la somme de 700 millions F CFA destinés à payer les prestataires de l’Etat. Pour se disculper, Christian Ago avait avancé un audit qu’il a voulu conduire avant paiement. Pure stratégie et diversion…», lit-on sur les réseaux sociaux.
C’est à niveau qu’un rappel historique et du devoir de mémoire s’avère. Qui plus que les prestataires à cette époque, en 2017, pour mieux expliquer les faits ! Les déclarations des différents cabinets et ONG ayant participé à la démobilisation et réinsertion des ex combattants, avec la supervision de la Cellule de coordination suivi et réinsertion (CCSR) des ex-combattants mise en place et placée sous l’autorité de Christian AGO, sont clairs et disponibles sur ledebativoirien.net. Pour mieux revendiquer, ils s’étaient constitués en Collectif avec comme porte-parole, GBAMELE Joseph, patron d’un cabinet sélectionné dans le projet.
Pour mémoire, revenons largement sur quelques déclarations fortes dudit Collectif par la voix de son porte-parole Gbamélé Joseph affirmant haut que le coordonnateur Christian Ago « n’y était pour rien » !
Porte-parole Gbamélé Joseph :
« Il y a eu simplement diverses interprétations autour d’une question de factures impayées pour les prestations réalisées dans le cadre du projet ADDR. Il y a que des prestations qui ont été faites, depuis juin 2014 n’ont pas été réglées par l’ADDR, jusqu’à la période de mai 2016. En mars 2016 le coordonnateur de la CCSR, monsieur Christian Ago avait fait savoir aux cabinets prestataires que l’Etat avait fait un effort en mettant un fonds à la disposition de la CCSR. Il voulait payer les cabinets, mais pour la crédibilité du processus de paiement, il a souligné qu’il fallait une évaluation ou un audit du travail fait. C’est à l’issue de cette évaluation qu’il y a eu quelques désagréments.
Il y a qu’en face de cabinets, il n’y avait pas eu quelqu’un pour nous donner les bonnes informations et pour nous rassurer, parce que nous sommes des cabinets prestataires et avions le personnel à dos. Des personnes qui ont travaillé deux années sans traitement. C’était difficile à gérer. Pour nous, c’étaient des pressions que nous avons voulu porter à la connaissance de l’opinion de sorte à rassurer nos employés de ce que nous n’avions pas effectivement l’argent pour les payer et qu’enfin, une solution soit trouvée par les autorités. Cela a créé des incompréhensions. Aujourd’hui la situation est réglée. Car depuis le 22 février 2017, les dernières factures ont été payées aux cabinets.
C’est vrai, il y a eu quelques interprétions tendancieuses qui ont dû porter préjudice et désagrément à l’honorabilité des certaines autorités, notamment au coordonnateur de la CCSR. Nous voulons lever toute équivoque. Il ne s’est agi aucunement de détournement de fonds comme cela a été dit par les médias ; mais d’un retard de paiement des factures. Nous avons ressentis cela douloureusement et cela a porté préjudices à son honneur ».
Le Porte-parole Gbamélé Joseph poursuit:
« Nous n’avons pas été toujours au faite de l’information, mais aujourd’hui tout va bien puisque qu’avec le paiement effectué par le coordinateur, les cabinets prestataires ont repris leurs activités.
Je veux préciser clairement qu’il n’y a eu, ni de détournement d’argent, ni de fuite des responsables de la structure avec l’argent destinés aux cabinets prestataires. Il y a eu des interprétations qui ont été faites surtout qu’il s’agissait d’argent. Mais nous le collectif des cabinets prestataires, nous avions deux objectifs dans nos revendications.
D’abord, il s’agissait dans notre démarche de rassurer nos travailleurs que nous n‘avions pas encore reçu de fonds. C’est vrai face à la pression familiale, ils ont par moment ressenti que les responsables des cabinets avaient été payés et qu’ils refusaient de faire face à leurs obligations vis-à-vis d’eux. La deuxième chose, c’’était d’attirer l’opinion sur cette situation et inviter les autorités à quelque niveau que ce soit à l’effet de trouver une réponse à nos préoccupations.
Mais à aucun moment, le collectif n’a pris une initiative allant dans le sens d’incriminer le coordonnateur. Il n’a jamais été question pour les cabinets de salir qui que ce soit. Mais quand il s’agit d’argent, il y a toujours des interprétations qui plus ou moins ont atteint son image. Nous avons eu deux occasions de lui traduire tous nos regrets face à cette situation.
Nous n’avons jamais de façon délibérée tenté d’atteindre à son honorabilité. Et nous affirmons ici à l’opinion qu’il n’y a jamais été question de détournement ou de fuite avec des fonds, mais d’un simple retard de paiement de factures. Retard qui a été douloureusement ressenti par les prestataires face à la pression de leurs travailleurs.
Monsieur Ago Christian n’a jamais détourné l’argent des cabinets et nous ne lui avons jamais prêté cette intention. Il a servi là où il a été invité à le faire par l’Etat. Le résultat de l’ADDR a été apprécié par la communauté internationale et les bailleurs de fonds. Il est responsable de cette réussite, celle de la réinsertion des ex-combattants en Côte d’Ivoire et cela doit être reconnu.
S’il y a eu quelques zones d’ombres, nous disons qu’il est un homme intègre. Nous préparons une journée d’hommage pour le travail qu’il a abattu. Et ce jour-là, il y aura des ex-combattants et les cabinets autour de lui….»
Mais les 14 structures d’exécution concernées par cette situation n’ont pas voulu en rester là. Le jeudi 2 mars 2017, le Collectif des structures d’exécution de projet DDR, pour le suivi encadrement et réinsertion des ex-combattants, par la voix de son porte-parole, GBAMELE Joseph, s’était voulu plus que clair.
Porte-parole Gbamélé Joseph
« Nous avons commencé les activités relatives à la réclamation de nos impayés de factures émises dans le cadre de l’accompagnement du processus DDR par une conférence de presse tenu le 25 Aout 2016 , il est donc indiqué pendant que les choses sont en train de prendre fin que nous informions l’opinion nationale ce 2 mars 2017 de la suite qui a été faite à notre demande par les Autorités. Donc à ce jour, la CCSR dirigée par Monsieur AGO Christian Kodia en qualité de coordonnateur, ne doit plus rien à aucune des 14 structures qui ont exécuté les opérations de suivi, encadrement et formation des ex-combattants dans le cadre de leur réintégration économique et sociale post-crise.
C’est ici également le lieu de lever toutes équivoques sur la portée et le but des actions initiées par le Collectif. Loin d’avoir tenté de jeter l’opprobre sur les responsables du programme DDR, notre seul et unique objectif a été depuis le début de solliciter le paiement le juste dû d’un travail que nos équipes ont exécuté avec nos moyens propres pour la réinsertion de plus de 30 000 ex-combattants. Et, cela parce qu’après près de 2 ans d’activité pour certaines de ces structures sans avance de démarrage, le coordonnateur nous convoque le 15 mars 2016 pour nous informer que les ressources étaient désormais disponible pour le règlement de nos factures.
On avait donc d’un côté le devoir de rassurer tout ce monde et de l’autre côté faire une pression sur les responsables de la CCSR pour que la situation soit régularisée dans les meilleurs délais. Il n’est pas à exclure dans ces situations extrêmes, qu’il puisse avoir des maladresses mais à aucun moment, notre intention n’a été de vilipender, de dénigrer ou d’accuser qui que ce soit d’un acte délictueux.
Cela dit, si nos actions ont pu être interprétées ou même ressenties par Monsieur AGO, coordonnateur de la CCSR ou certains proches et de collaborateurs comme diffamantes, je présente au nom du collectif nos sincères regrets. Cela n’a nullement été notre intention.
Loin de nous toute idée de jeter un discrédit sur ce haut cadre de l’Administration reconnu pour sa rigueur et son sérieux dans le travail prouvé au cours d’une riche et brillante carrière au plan international.
Ce qui a prévalu à son choix à la tête de la CCSR au départ de Monsieur Fidèle SARRASSORO au CNS. Connaissant, le processus DDR pour l’avoir pratiqué en tant que prestataire, nous sommes conscients des exigences et autres défis auxquels Monsieur AGO a dû faire face pour conduire le processus jusqu’à son terme.
Les résultats du DDR sont connus et reconnus par tous comme un cas de réussite. Nous, les responsables des SE (Structures d’Exécution) en tant que partenaire du DDR lui devons donc le respect et la considération qu’il nous a toujours inspiré, la Nation ivoirienne lui doit la reconnaissance de ce mérite.
Nous insistons pour mettre un terme définitif à la polémique suscitée par des interprétations tendancieuses. Nous n’avons à aucun moment de notre combat pensé, supposé ou allégué que Monsieur AGO Christian, en tant que Coordonnateur de la CCSR (Ex-ADDR) ou un autre de ses collaborateurs se serait rendu coupable d’un quelconque détournement des fonds alloués au paiement des factures Structures d’Exécution du DDR. Tous les 14 cabinets ont été payés à ce jour, c’est la preuve la preuve la plus patente. Il faut que cela soit clair dans l’esprit de tous, une bonne fois pour toute».
Qui est plus clair que le porte-parole du collectif des structures d’exécution de projet DDR, pour le suivi encadrement et réinsertion des ex-combattants, Gbamélé Joseph ?
Au regard de ce qui précède, sommes-nous en mesure de pointer du doigt des attaques gratuites contre le DG de l’Oneci Christian Ago, dans cette vague folle de commentaires du rapport de la Cour des comptes !
A-t-on déjà eu vent de la mauvaise gestion et de l’animation de l’Office National de l’Etat Civil et de l’Identification de Côte d’Ivoire, depuis, le 23 décembre 2021 date de sa nomination au poste de directeur général de cette institution, en remplacement de Sitionni Gnénin Kafana ? D’où vient alors cette manipulation des faits de 2017 en 2024 ?
Ledebativoirien.net
H. MAKRE