La récente défaite marquante de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire contre la Guinée Équatoriale a ravivé de vieux conflits électoraux entre les partisans de Didier Drogba, surnommés les Drogbaphiles, et ceux de son adversaire, Yacine Idriss Diallo, surnommés les Yacinephiles.
Cette défaite, au-delà de la déception qu’elle représente, est exploitée par certains pour remettre en question la légitimité d’Idriss Diallo à la tête de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF).
Une élection que les Drogbaphiles n’ont jamais pleinement acceptée. Sur les réseaux sociaux, on peut identifier clairement les mécontents : plus de la moitié d’entre eux étaient des soutiens actifs de Didier Drogba durant sa campagne. I
ls expriment leur colère, souvent de manière injurieuse et revancharde, ce qui brouille la perception et alimente l’animosité à l’encontre du président de la FIF. Personnellement, je ne souscris pas à cette attitude.
Il est essentiel de considérer la responsabilité morale de la fédération et du staff technique des Éléphants, mais on ne peut ignorer la part de responsabilité individuelle des joueurs. Comment des joueurs de ce calibre ont-ils pu manquer au moins sept occasions nettes de but avec plus de 70% de possession de balle ?
La fédération a nommé un entraîneur qui a fait ses choix de joueurs. Si ces derniers ne parviennent pas à convertir leurs occasions, alors qui le pourrait ?
Je le dis clairement : même un entraîneur du calibre de Mourinho serait impuissant si les joueurs manquent d’efficacité. Je peux comprendre les appels à la démission de l’entraîneur, car il doit répondre de ses résultats. Cependant, en ce qui concerne Idriss Diallo, il est important de rappeler qu’il a été démocratiquement élu. Il convient d’attendre la fin de son mandat avant de juger s’il sera reconduit ou non par les clubs. A bon entendeur…! »- Yacouba DOUMBIA, Journaliste / Observateur averti.
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