Contre toute attente, 300 enseignants contractuels du programme Gouv2019 sont encore sur les carreaux au ministère de l’Education nationale. Ici l’explication d’une victime…
Le 15 mars 2019, le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle lance un appel à candidature aux postes d’instituteurs (5300 postes),
de professeurs de collèges monovalents et bivalents (3000 postes) et de professeurs de lycées (2000 postes). Au constat, les conditions de candidature ne cessent de varier au fil des jours, depuis le lancement du concours jusqu’à la fin des inscriptions.
SUIVRE:
Les admis seront recrutés, le 8 Aout 2019 et formés du 19 Août au 30 Septembre, une durée de 45 jours suivie de la signature des Contrats de Travail à durée déterminée dont le processus aura duré, du 22 au 25 Octobre 2019 au lycée classique d’Abidjan, entre les candidats et la Direction des Ressources Humaines (DRH) du ministère de l’Education nationale. Le contrat est entré en vigueur depuis le 4 Novembre 2019 pour deux (2) ans.
Depuis la sortie des affectations, le 31 Octobre 2019, de fortes réclamations vont voir le jour. En 2020, le restant des contractuels non affectés entament des démarches et sont reçus une seule fois par le chef de cabinet Kouyaté Abdoulaye à la date du 11 Mars, le chef de cabinet Kouyaté Abdoulaye dira:
«Je veux bien vous affecter parce que j’ai un besoin d’enseignants, mais il faut un Décret Présidentiel pour vous prendre en compte ». Et le chef de cabinet de refermera le dossier, jusqu’à ce jour.
Ils étaient pour la plupart des enseignants du privé avec un certificat de travail, une autorisation d’enseigner délivrée par le ministère de l’Education Nationale lui-même. Ils détiennent tous une fiche d’admission au concours de recrutement et des enseignants bénévoles dans les lycées et collèges publics.
Recrutés ils resteront non affectés. 300 enseignants avec plusieurs années d’expériences, contrats signés en main avec le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation battent le pavé au bas de l’immeuble de la ministre Mariatou Koné, au Plateau cité administrative…Nous sommes en 2024. Silence total !
Ledebtivoirien.net