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Bloqués au poste des douanes de Bouaké : libérés, les produits  en putréfaction et  grosse perte des commerçants

produits vivriers gâtés à Bouaké avec les douanes ledebativoirien.net

Suite  à l’alerte sonnée au matin du lundi 19 février 2024 par le  journal  ledebativoirien.net, les camions de produits vivriers en partance pour la desserte des villes du nord de la Côte d’Ivoire bloqués par le poste des douaniers  de  Bouaké ont été libérés dans l’après-midi, le même  jour. Mais dans quel état sont les marchandises devant des commerçantes en émoi au déchargement à Ferkéssegougou ?

Profitant des moments forts de la mesure d’interdiction d’exportation  des vivriers, les douaniers en poste  à  Bouaké  ont tout de suite fait de trouver une belle pause de parader dans  le  poches des commerçants qui passent par-là.

Avec sans trop de dommages ? G.B. et  V.L, transporteurs et convoyeurs de produits vivriers pris Daloa à  destination finale est Ouangolodougou ne le diront pas assez de cette mésaventure.

Documents de l’OCPV, DIT et fiche de demande d’empotage/chargement avec rapport, d’un coût de 50.000 francs CFA bien en main, ils seront  bloqués par les douaniers postés à Bouaké. Ils les trouveront  insuffisant. Que recherchent-ils ? Ils  voudront  un peu plus. Refus des transporteurs convoyeurs. Les causeries inamicales dureront des  jours, jusqu’à alerter les médias sur ce qui se passe dans les douanes  à  Bouaké, pour que  les commerçants trouvent  la quiétude pour  un temps.

« Nous ne comprenons  pas. Ils  n’ont pas fouillé  le camion. Nous transportons de la banane, des avocats, de la graine et du placali. Nous avons dit que c’est au marché de gros que  les documents  ont été faits. Nous avons formellement  identifiés les  agents des douanes qui nous  ont délivré les documents. Ce sont les mêmes documents que les douaniers, nous font payer  à 50.000FCFA », déclaraient-ils, le matin du lundi 19 février  dernier.

« Ils nous  ont  libéré. Nous sommes arrivés ce patin (mardi 20 février). Le déchargement a été fait, mais toute la marchandise est gâtée.

Ce sont  des  produits  vivriers  qui  ont été enfermés durant plusieurs jours et bloqués au poste des  douanes. Et là ce sont de grosses pertes. Qui  nous rembourse ? ». Une préoccupation qui interroge la direction des douanes de Côte d’Ivoire. Dommage !

Ledebativoirien.net

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