Face au silence des autorités judiciaires contre les multiples tentatives d’agressions et d’intimidations dont il est victime de la part de Gohourou Claude, t des ex fescistes et gnambros dans l’enceinte du palais de justice d’Abidjan-plateau, Charles Koffi, président du Renadvidet-ci a saisi le président de la république, es-qualité de premier magistrat. Il explique sa mésaventure.
Le mercredi 14 février 2024, le Président de la République Alassane OUATTARA, a été saisi par Charles KOFFI, Administrateur Civil de son état et Président du Réseau National Pour La Défense Des Droits Des Victimes Des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire dit RENADVIDET-CI, d’un courrier adressé par celui-ci au Président de la Chambre des Délits Economiques du Tribunal d’Abidjan.
Dans ce courrier, il appelle l’attention du chef d’Etat ivoirien sur la énième tentative d’agression dont il a été victime de la part Gohourou Claude de la Coordination des victimes, des ex éléments de la FESCI et des éléments des syndicats des transporteurs communément appelés « gnambros »; et ce, à l’audience correctionnelle de la Chambre des Délits Economiques du Tribunal d’Abidjan, le mardi 6 février 2024.
En effet, explique Charles KOFFI, il répondait à une curieuse plainte de Gohourou Claude et de 5 prétendues victimes des déchets toxiques à son encontre. Charles KOFFI explique que Gohourou Claude, « dans le but de noyer le poisson dans l’eau, a saisi avec cinq de ses amis, prétendues victimes des déchets toxiques, le Tribunal correctionnel d’Abidjan, d’une plainte » contre lui;
« pour tentative d’escroquerie et complicité de faux en écriture privée de commerce ou de banque portant sur des fonds qui font l’objet de détournement par Gohourou Claude lui-même. Détournement pour lequel, il est aujourd’hui définitivement condamné à 20 ans de prison mais curieusement en liberté ».
Dans cette plainte, Gohourou Claude s’est agrippé sur les reçus des dépenses relatives aux différents déplacements des victimes du RENADVIDET-CI, à l’occasion de la procédure judiciaire relative au détournement de leurs fonds d’indemnisation initiée par elles, contre lui et autres.
Il prétend que c’est sur la base de ces reçus qui ont été versés pour la première fois, le 17 août 2021, par monsieur Charles KOFFI, devant la Cour d’Appel d’Abidjan-Plateau, à l’effet de justifier les dommages et intérêts sollicités par eux, devant le Tribunal d’Abidjan, qu’il a été définitivement condamné le 27 juillet 2016 à 20 ans de prison pour abus de confiance portant sur les 4.658 milliards de F CFA destinés à l’indemnisation des victimes, membres du RENADVIDET-CI.
Concernantles 5 prétendues victimes, elles ont allégué dans cette plainte, que Charles KOFFI aurait falsifié leur signature en vue de soutirer leur indemnisation de trois millions six cent trente-sept mille (3. 637. 500) F CFA à raison de 727.500 F CFA par personne dans les 4.658 milliards de F CFA que leur bourreau, le sieur GOHOUROU Claude a détournés.
Aussi, Charles fait-il savoir, que la Chambre des Délits Economiques du Tribunal d’Abidjan avait prévu les débats relatifs à cette procédure à son audience du 06 février 2024. Il explique dans son courrier au Président de la Chambre des Délits Economiques du Tribunal d’Abidjan cité plus haut, ce qui suit :
« J’étais assis tranquillement dans la salle d’audience, lorsqu’il (GOHOUROU Claude) s’était approché de moi, autour de 8 H 15 MN, avec deux ex éléments de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire dite FESCI et un élément d’un syndicat des transporteurs, communément appelé « gnambro » pour m’invectiver. Il m’a injurié à haute et intelligible voix devant l’auditoire qui, le regard hagard, assistait impassiblement à ce spectacle.
Il m’a insulté en ces termes : » Tu es vieux et tu es bête. Ça fait 20 ans que tu me poursuis. Tu as vu qu’on m’a mis en prison. Tu perds ton temps pour rien. Personne dans ce pays ne peut me mettre en prison…Tes amis sont Commissaires, toi tu ne fais rien et tu es aigri….’’.
Bref ! Ce qui m’a paru curieux, est que, c’est à sa plainte que je répondais ce jour-là. De sorte que j’avais du mal à comprendre les véritables raisons de son agitation.
Monsieur le Président, j’ai évité de tomber dans cette provocation. Non content de mon inaction face à cette humiliation gratuite dont j’ai été victime de sa part, lorsqu’autour de 11 H, je me rendais dans les toilettes sises dans l’enceinte dudit palais, hors du hall de la salle des pas perdus, 3 de ses éléments surnommés GATUZO, l’un de ses frères, TYSON, un ex élément de la FESCI et un certain POKOU, membre d’un syndicat des transporteurs m’ont accosté.
N’eût été l’intervention de ce « POKOU », le surnommé GATUZO qui était sous l’emprise des substances psychoactives, et qui avait ameuté le public qui se trouvait en ce lieu, par ses injures publiques à mon endroit, m’aurait certainement porté main.
Furieux d’avoir été interrompu dans son élan par celui-ci, il m’avait menacé de me trouver à mon domicile connu d’eux tous pour, selon ses propres termes, me régler les comptes.
Cette situation a été portée par moi, séance tenante, à la connaissance de Maître AGBOMON KHASSY Eric, Conseil du sieur GOHOUROU Claude et aussi de Maitre DOGO Koudou Martin, mon conseil.
Monsieur le Président, ils ne sont pas à leur premier fait du même type.
Le sieur GOHOUROU Claude qui, dans un passé encore récent, fuyait les audiences dans cette cause, vient depuis un moment, à toutes ces audiences avec un excès de confiance doublée d’un zèle ostentatoire et outrancier.
A celles-ci, il se fait accompagner par des loubards pour semer la zizanie et menacer les victimes des déchets toxiques qui, pour la plupart, sont d’un certain âge et même du 3ème âge.
A preuve, au terme d’un procès dans la même affaire, le mercredi 11 mai 2022, devant la Première Chambre Correctionnelle de la Cour d’Appel autrement composée, avais-je été, au nez et à la barbe de l’ex Commandant dudit Palais, victime d’une tentative manquée d’exfiltration de la part de ces mêmes individus.
Le 12 mai 2022, j’avais dû déposer une plainte auprès du Parquet près ledit Tribunal, contre ces personnes au rang desquelles figurent les surnommés GATUZO et TYSON pour tentative d’agression et menaces de mort. Malheureusement, depuis cette date à ce jour, le Parquet n’a pas encore donné suite à celle-ci. Vu ce qui précède, je voudrais prendre à témoin votre Tribunal au cas d’une éventuelle légitime défense de ma part et ce, en cas d’agression effective contre ma modeste personne par ceux-ci.
Monsieur le Président, le sieur GOHOUROU Claude est condamné définitivement à 20 ans de prison et à 3 millions de F CFA d’amende, depuis le 27 juillet 2016, pour abus de confiance portant sur 4.658 milliards de F CFA destinés à l’indemnisation de 6.624 victimes dont je suis mandataire et au rang desquelles je figure. Curieusement il est toujours en liberté.
Fort de ce qui précède, il fait croire à ses suiveurs, qu’il est au-dessus de la loi. Toute chose qui les exhorte à agir de la sorte même dans l’enceinte du palais de justice.
Par ailleurs, je voudrais faire observer que sous le régime FPI dirigé par l’ex Président de la République, monsieur Laurent GBAGBO, ces mêmes personnes baignaient dans une permissivité comportementale qui ne disait pas son nom ; comportement que le sieur GOHOUROU Claude et ces derniers continuent impunément de rééditer sous ce régime et ce, nonobstant nos nombreuses dénonciations y relatives. Sous le régime précédent, j’ai été victime de plusieurs tentatives d’enlèvements et d’assassinats de leur part ».
Charles Koffi poursuit affirmant que :
« A cette audience débutée à 8 H, autour de 14 H, notre affaire n’avait pas encore été appelée. A la dernière heure indiquée, mon conseil avait eu une urgence et avait informé son confrère, le conseil du sieur GOHOUROU Claude, de celle-ci pour s’y rendre, en lui demandant de solliciter le renvoi de cette affaire à une autre date pour lui permettre de plaider ma cause.
Lorsqu’autour de 15 H 30 MN, ce renvoi avait été demandé pour le motif sus indiqué, GOHOUROU Claude s’était insurgé contre celui-ci en offusquant avec un zèle surabondant le Président du Tribunal qui tentait de lui expliquer les règles de confraternité existant entre Avocats.
Ne voulant rien comprendre et continuant perturber l’audience en cause en contrariant le Président du Tribunal de céans qui lui faisait vainement injonction de se taire, celui-ci avait dû taper du poing sur la table en le menaçant de le faire mettre au violon avant de le ramener à la raison.
Devant cette scène surréaliste, une victime des déchets toxiques avait soutenu que : « c’est en Côte d’Ivoire seulement, qu’on peut voir quelqu’un qui a volé 4.658 milliards de F CFA et qui est condamné à 20 ans de prison menacer des Juges. Ce n’est pas vrai, je suis vraiment dépassé »
Finalement, les débats relatifs à cette affaire ont été renvoyés au mardi 20 février 2024 à l’audience de ce Tribunal qui débute à 8 H », termine Charles Koffi dans son récit d’une journée conduite par Claude Gohourou.
Ce dernier est l’un des coupables condamnés du détournement des fonds destinés à l’indemnisation des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire. Toutes nos tentatives de joindre Claude François Gohourou ont été vaines pour avoir sa réaction et version des faits. Ils se retrouveront, le 20 février 2024 à une autre audience.
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