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Bacongo comme Gasset : « Pourquoi Ibrahima Cissé devrait-il se sentir lésé ? Des solutions ont émergé, n’est-ce pas grâce à son initiative critiquée ? »

Le ministre Cissé Bacongo. L'homme est unanimement jugé ''sans cœur'' par la presse et par l'ensemble de l'opinion. D'où lui vient cette aversion pour les quartiers précaires ? ledebativoirien.net

Le ministre Cissé Bacongo. L'homme est unanimement jugé ''sans cœur'' par la presse et par l'ensemble de l'opinion. D'où lui vient cette aversion pour les quartiers précaires ? ledebativoirien. net

Une comparaison qui interpelle quand même-décryptage

 « Ibrahima Cissé Bacongo, ministre et gouverneur, est toujours en fonction. Il n’a pas démissionné, ni révoqué. Ce qui fait que, certains observateurs lui trouvent une situation semblable à celle de Jean-Louis Gasset, l’ex sélectionneurs de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire (les Eléphants).  Selon eux, le ministre, gouverneur a préparé le terrain, pour des résultats profitables aux populations déjà déguerpies ou à déguerpir dans le District Autonome d’Abidjan, sans que lui-même en tire les lauriers, et la gloire.

Cependant, si une personne devait se sentir légitimement satisfaite en ce moment, ce serait bien le ministre, gouverneur Ibrahima Cissé ! Et pour cause, il œuvre sous l’égide du chef de l’État au service de la République, grâce à SEM Alassane Ouattara.

Alors que le gouvernement est loué et félicité pour les mesures récemment annoncées concernant les déguerpissements à Abidjan, pourquoi Ibrahima Cissé devrait-il se sentir lésé, même si la situation peut faire penser à un « traitement à la Gasset » de la part de ceux qui appellent à sa sanction ?

Comment être sanctionné comme demandé et souhaité à tort Pascal Affi Nguessan pour un volontarisme agissant dont les résultats ont bénéficié non seulement aux victimes mais également à diverses entités, y compris au maire de Yopougon qui s’est même réjoui le 14 mars 2024, de la nouvelle donne.

Tout le monde célèbre, et rend hommage au gouvernement sans tenir compte du District Autonome d’Abidjan, encore critiqué par certains. Si des solutions appréciées et des perspectives positives ont émergé pour les quartiers précaires d’Abidjan, n’est-ce pas grâce à l’initiative critiquée du ministre, gouverneur Ibrahima Cissé ?

Cette situation rappelle en effet celle de l’ancien sélectionneur national des Éléphants de Côte d’Ivoire, Jean-Louis Gasset, qui, malgré la reconnaissance de ses mérites par le président de la FIF, par des joueurs et par son successeur Faé Émerse, a été radicalement critiqué par la majorité des supporters. L’observation principale était qu’il a su choisir les condiments au marché, mais qu’il n’a pas su « faire la cuisine » après le marché, contrairement à Émerse Faé, qui a trouvé la solution miracle.

À part le gouvernement qui, pour l’instant, n’a pas désavoué Ibrahima Cissé Bacongo et le Rhdp qui a clairement soutenu les initiatives du ministre et gouverneur, ses détracteurs peinent à reconnaître les aspects positifs de ses actions.

N’est-il pas temps pour eux de reconnaître l’intention et l’esprit positifs derrière les actions qui visent à améliorer durablement le bien-être des populations des zones précaires à risque du District autonome d’Abidjan ? Surtout que le gouvernement ivoirien s’est engagé à traiter avec encore plus d’attention la question des déguerpissements.

Dans tous les cas, pour le ministre, gouverneur Ibrahima Cissé, le plus important reste la reconnaissance envers le président Alassane Ouattara, le gouvernement et le Premier ministre Robert Beugré Mambé. Tant que les actions et les décisions reflètent le leadership du président, tout va bien. Pour Ibrahima Cissé, qui, finalement, n’a pas grand-chose en commun avec Jean-Louis Gasset, l’important est le bien-être collectif et le progrès, des populations du District Autonome d’ Abidjan sous le leadership du président Alassane Ouattara.

Affi N’Guessan qui lorgne le fauteuil de ministre, gouverneur du District autonome d’Abidjan et son bras Jean Bonin droit peuvent continuer leur campagne, mais qu’ils sachent que le ministre, gouverneur était conscient du prix à payer pour son image, ainsi que des critiques qu’il subirait, pour ses initiatives et son volontarisme qui faisaient à tout le monde. Un jour, l’histoire dira qu’il a fallu Ibrahima Cissé Bacongo pour opérer le déclic ».

Par Laurent Oupoh-Chroniqueur

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