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De retour des USA-entretien avec  l’honorable Mariame Traoré (Vice-pdte UF-RHDP) : « Que les femmes du parti comprennent que le président Alassane Ouattara a été élu pour toutes les femmes de Côte d’Ivoire »

Au terme d’une importante  mission parlementaire à New York depuis le 11 mars 2024 qui a enregistré sa brillante participation à la 68è session de la Commission de la condition de la femme (CSW), l’honorable députée Mariame Traoré, Vice-Présidente de l’Union des femmes du RHDP (UF-RHDP),

chargée des élues et membres des institutions tire les grandes leçons de son séjour. Un message clair de la politique d’ouverture du président Alassane Ouattara a été passé au pays de Joe Biden aux militantes RHDP qui semblent gagnées par le découragement. Suivez l’élue de la nation.

Vous avez profité de votre séjour à New-York dans le cadre a 68è session de la Commission de la condition de la femme, qui a eu lieu à New York, aux États-Unis pour rencontrer les femmes RHDP des USA. Quel est le message que vous leur avez porté?

Les femmes étaient habitées par le découragement. Elles ont dit que nous sommes au pouvoir depuis 2011 et qu’elles sont un peu abandonnées à l’extérieur alors que le président a toujours prôné l’union, l’entente; le Président a toujours demandé aux Ivoiriens de l’extérieur de rentrer au pays. Certaines femmes ont dit qu’elles sont rentrées mais qu’on n’a pas fait face à leurs préoccupations.

Je leur ai expliqué pourquoi les choses ont été lentes. Nous sommes venus trouver un pays à terre, donc le président a beaucoup travaillé pour pouvoir remettre la Côte d’Ivoire sur les rails du développement. Il faut que les femmes du parti, comprennent que le président Alassane Ouattara a été élu pour toutes les femmes de Côte d’Ivoire.

Nous avons essayé de les inviter au rassemblement. Je les ai aussi remerciées pour leur participation à l’Assemblée générale élective de l’Union des femmes du RHDP en décembre dernier à Abidjan.

Elles ont posé leurs préoccupations; on a essayé de trouver des solutions. Puis nous les avons informées que la Présidente nationale, la Ministre Harlette Badou, qui vient d’être élue, viendra aux USA pour leur rendre visite. Elle va faire une tournée internationale, et nous serons avec elle pour encore approfondir les discussions.

Comment les femmes ont réagi face à votre message ?

Elles étaient très contentes parce que je suis moi aussi une ancienne de la diaspora. Elles étaient très contentes de me voir vice-présidente de notre organisation et sont fières de nous. Elles sont encore plus motivées parce qu’elles ont des responsables qui connaissent leurs préoccupations.

On suppose que la question relative à la présidentielle de 2025 a également été abordée…

Bien sûr que nous avons parlé de 2025. C’est pour bientôt et nous pensons qu’avec tout le travail que nous avons fait depuis 2011; avec le changement considérable de la Côte d’Ivoire ces dernières années, le RHDP demeurera encore au pouvoir en 2025. Les femmes sont prêtes à aller avec nous en 2025; elles veulent aussi voir leur parti au pouvoir en 2025. Elles sont motivées et mobilisées pour 2025.

LIRE: https://www.ledebativoirien.net/2024/03/cws-68-a-new-york-les-progres-realises-par-la-cote-divoire-sur-les-5-dernieres-annees-presentes-par-la-depute-traore-mariame/

Honorable, quel bilan faites-vous donc de cette mission parlementaire relative à la 68è session de la Commission de la condition de la femme, tenue à New York, aux États-Unis ?

Je suis allée parler des progrès de la Côte d’Ivoire par rapport aux conditions de la femme. Aujourd’hui avec le Président Alassane Ouattara, nous avons beaucoup de progrès mais jusqu’à présent, les femmes continuent d’en demander encore.

On a parlé du quota des femmes, des conditions de la femme, de la présence des femmes dans les instances de décision. Au ministère de la Fonction publique par exemple, nous avons 38% de femmes.

Nous avons aussi des fonds qui sont mis à la disposition des femmes pour assurer leur autonomisation.

Nous avons aussi parlé du travail du gouvernement en faveur des femmes en Côte d’Ivoire et en Afrique aussi, parce que je représentais les femmes parlementaires d’Afrique. Toute l’Assemblée des Nations Unies était fière de la Côte d’Ivoire pour ses progrès. Aujourd’hui, nous sommes à un niveau où je ne pense pas que le gouvernement puisse encore régresser.

Ledebativoirien.net

Grace Ozhylly

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