De retour à Abidjan après un séjour en Europe, il s’est entretenu avec ledebativoirien.net pour un éclairage au sujet d’informations fausses distillées par les soins de ses adversaires au sein de ladite organisation internationale qu’il dirige, et tapis à Abidjan.
Diabaté Vassidiki, est le Secrétaire Général et Administrateur Délégué du Réseau des Chambres des Experts Européens Département Afrique de l’Ouest-RCEEDAO, une Organisation Internationale de droit belge dont le siège est à Bruxelles et le Bureau Afrique de l’Ouest à Abidjan et chargée de l’appui aux programmes de développement socioéconomique des Etats avec lesquels elle a des Accords de siège.
Diabaté Vassidiki de retour du siège du RCEEDAO à Bruxelles parle
« J’étais à Paris dans le cadre de la liquidation de Réseau des Chambres des Experts Européens Département Afrique de l’Ouest-Rceedao et pour une réunion avec le liquidateur. J’ai pris mon avion le 20 février 2024 et le 21 février 2024, je reçois un coup de fil d’un Mld chef de la gendarmerie pour me dire qu’il y a une plainte contre moi dans son service. Je lui demande de qui ? Il n’a pas voulu décliner l’identité de la personne. Mais, il me dit qu’il n’y a pas d’urgence. Cependant dès que je reviens je dois prendre contact avec lui. Le 21 février 2024, une personnalité du pays m’appelle pour me dire que je suis recherché par la gendarmerie.
Le même 21, le gendarme en tenue de service s’est rendu à mon domicile pour déposer la convocation. J’ai tout de suite compris qu’il s’agit de manigances. Je rappelle le gendarme en lui disant que nous avons échangé, mais je vois que sur les réseaux sociaux on me dit recherché et on me traite de tous les noms. Dès que je suis revenu au pays, le 10 mars 2024, j’ai appelé le gendarme et comme je suis recherché je me rends à son service. Il me dit qu’il est en séminaire et que je serai reçu par un autre MDL chef, puis par le commandant de la brigade. Je pose la question de savoir qui m’a convoqué et les motifs. On me dit que c’est Sangaré a Sidiki Boubakar.
L’intouchable en Côte d’Ivoire, celui qui dit qu’il prend son petit-déjeuner avec toutes les personnalités du pays. Il dit que, j’usurpe d’un titre, que je vends des cartes diplomatiques et que je vends des terrains.
Je dis aux gendarmes que je ne suis pas un usurpateur de titre et que c’est plutôt celui qui me convoque qui l’est. Puisque c’est moi qui l’ai poursuit devant le tribunal de Côte d’Ivoire pour usurpation de titre et j’ai obtenu sa condamnation.
Comme il dit qu’il est intouchable, il n’y a pas eu de mandat de dépôt contre lui. Il se permet de se promener dans la ville et au nom d’une organisation dont il n’a jamais fait partie. Il a été nommé en 2015 et révoqué en 2018. Cette décision a été notifiée aux Affaires Etrangères.
Cartes diplomatiques
Comme il a des entrées aux Affaires Etrangères dont j’ai été au cabinet du ministre Youssouf Bakayoko en 2006 à 2008, il usurpe le titre de membre du RCEEDAO. Je ne vends de cartes diplomatiques, puisque je n’en ai même pas. Les ONG internationales bénéficient d’un statut particulier, lorsqu’elles obtiennent des accords de siège en dehors du siège où elles ont été créées et immatriculées. Le Rceedao a bénéficié de plusieurs accords de sièges. Et c’est ce monsieur qui a obtenu ces accords de sièges de façons dolosives en appâtant des personnalités sans traces.
Mais comme, il est ignorant, les cartes diplomatiques et les passeports diplomatiques sont éditées par les Etats qui incarnent la souveraineté régalienne et non par des ONG. Le Rceedao a un objectif précis : lutter contre la pauvreté, faire la promotion des droits de l’Homme, de lutter contre l’immigration qui est un problème mondial. On ne peut pas occulter cela et faire autre chose. C’est Sangaré et sa bande qui vendent les cartes diplomatiques, les plaques diplomatiques à des pasteurs et même dans les pays voisins comme le Mali où ces véhicules circulent.
Moi je ne peux le faire. On ne peut pas continuer de fonctionner comme cela. Il faut l’arrêter. Trop c’est trop. C’est un affabulateur ambulant. Depuis 2016, Sangaré bénéfice de carte diplomatique de l’Etat de Côte d’Ivoire. Je suis loin des ventes de cartes diplomatiques dans ce pays, mais je suis un sachant pour avoir fait 38 ans de carrière politique et diplomatique…», indique le Secrétaire Général et Administrateur Délégué du Réseau des Chambres des Experts Européens Département Afrique de l’Ouest-RCEEDAO, dans sa mise au point.
Concernant la vente de terrains
« Sangaré est malhonnête jusqu’ à la moelle épinière. Quand j’ai pris la tête de Rceedao, ce n’est pas moi qui ai renvoyé Sangaré. C’est l’ancien Conseil d’Administration. Je le lui ai notifié en disant, qu’il arête de poser des actes au nom du Rceedao. J’ai porté pliante et j’ai obtenu sa condamnation. Mais entretemps j’ai fait des communiqués de presse en appelant tous les détenteurs de la carte diplomatique Rceedao de venir les déposer.
Ici je ne parle pas de la carte diplomatique délivrée par le ministère des Affaires diplomatique, mais celle de Rceedao dans le cadre de l’accord de siège qui donne un certain privilège aux ONG internationales J’ai été approché par les propriétaires terriens de l’Adjibi dont le terrain porte le nom du Rceedao. Je suis allé au Guichet Unique pour obtenir l’historique. Sangaré a obtenu l’ACD avec l’accord de siège N°256 signé en 2011. C’est Dawa son collaborateur qui a sa signature sur les documents.
Donc, l’ACD devient un bien du Rceedao, mais ils n’ont pas acheté le terrain parce que, pour que les propriétaires terriens donnent leur bien, il aurait fallu un acte notarié comme dans toute transaction immobilière. J’ai demandé : est-ce que vous avez acheté le terrain ? Ils ont tous dit : Non ! J’ai demandé aux ayants droits, s’ils ont un acte d’hérédité. Ils l’ont produit et me l’ont remis. Les ayants droits sont en plein droit de revendiquer les biens de leurs parents, surtout qu’ils sont onze.
Les propriétaires terriens ont dit, comme le Rceedao a porté le projet de l’ACD et il a été obtenu, ils donnent 2 hectares des 40 ha au Rceedao, mais à condition que l’ONG fasse l’ouverture des voiries, l’électricité sur l’ensemble des sites. Nous sommes tous tombés d’accord. Nous avons signé chez le notaire l’acte de partage. Ce n’est pas Sangaré qui a signé un acte officiel du Rceedao par ce qu’il a été condamné par le tribunal, c’est moi. Mais par la suite que vont-ils faire des 2 hectares détachés de la parcelle pour le compte du Rceedao.
Sangaré et ses acolytes se sont réunis à Assinie en assemblée générale extraordinaire au nom d’une organisation belge pour nommer Soumahoro comme intérimaire de Sangaré en Côte d’Ivoire. Et ils ont vendu les terrains à 92 millions FCFA. Etant informé cet acte, j’ai décidé d’assigner l’acheteur et le vendeur SOUMAHORO devant le tribunal en annulation de vente. Donc Sangaré ne peut dire qu’on vend un terrain qui lui appartient. Il n’est pas membre du Rceedao et le terrain appartient au Rceedao.
Nous avons décidé de rétrocéder le terrain aux ayants droits qui sont onze. Lesquels disent qu’ils vendent le terrain mais qu’il reste au nom de Rceedao. Sangaré a vendu presque tout le lot et c’est l’acte de compulsoire qui m’a permis de le savoir. Sangaré doit arrêter. C’est vrai qu’il dit qu’il est intouchable en Côte d’Ivoire. C’est vrai, mais cela ne veut pas dire qu’il doit exposer ceux qui le protègent. C’est une organisation belge et nous avons d’autres moyens de réagir.
Devant la Cour de Cassation Belge
Je reviens de Bruxelles, la liquidation n’est pas encore faite. J’ai engagé la procédure de pourvoir en cassation. Voilà des gens qui utilisent le Rceedao pour leurs propres faits. J’ai fait une opposition sur les biens du Rceedao. Si jamais quelqu’un contourne cette opposition nous irions devant les tribunaux. Jusqu’à preuve de contraire, c’est moi le gérant du Rceedao, même étant en liquidation. La loi belge dit qu’il y a le liquidateur, mais il s’adresse à qui ?
Il s’adresse au Rceedao qui est dirigé par un individu qui répond et c’est moi qui suis l’administrateur délégué, responsable pénale, selon la loi Belge. Mais Sangaré Sidiki Boubacar qui dit à tout le monde qu’on ne peut rien contre lui en Côte d’Ivoire, doit faire attention. Il a été arrêté déjà au Mali avec un mandat international au Mali. Qu’il fasse attention sinon je vais porter une plainte internationale ».
Protégeons la Côte d’Ivoire
« Je demande que les Ivoiriens que la Côte d’Ivoire est leur pays, par conséquent, protégeons-le. Le président de la république ne peut pas le mettre à 10 étoiles et nous allons mettre des bâtons dans ses roues.
Nous devons éviter ce qui salit l’image du pays. Nous devons faire attention à la corruption qui va détruire le travail du président Ouattara parce que le garantie c’est la justice. Nous ne devons pas jouer avec la justice, car c’est l’une des institutions les plus nobles dans la lignée des fonctionnaires.
Il nous faut respecter les juges. Sangaré a été condamné, mais il se pavane. Et cela n’est pas normal. Il faut respecter les décisions des juges. Je dis à Sangaré, quand un pays t’accueille et qu’on est sous contrôle judiciaire et condamné il faut éviter d’exposer ceux qui te protègent. Qu’il fasse attention à ses actes…», termine clairement le Secrétaire Général et Administrateur Délégué du Réseau des Chambres des Experts Européens Département Afrique de l’Ouest-RCEEDAO, Diabaté Vassidiki.
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