Renforcement du cadastrage : la Banque Mondiale satisfaite de l’avancement de la mission à Yamoussoukro

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La banque mondiale qui finance le  Projet d’Amélioration de la Gouvernance pour la Délivrance des Services de base (PAGDS) aux citoyens,  est satisfaite du bon état d’avancement de la mission de renforcement du cadastrage dans les villes de Yamoussoukro et Korhogo. La Coordonnatrice dudit projet Madeleine Yao  l’a signifié, jeudi le 14 mars 2024, lors de sa visite des locaux du CHR de Yamoussoukro capitale politique ivoirienne.

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La mission  y était dans le cadre du suivi des actions menées par le  PAGDS, dans les secteurs de la mobilisation des recettes intérieures, de la santé et de l’éducation auprès des bénéficiaires du Projet.

Le PAGDS, a un coût de 195 millions de dollars qui consolide. Il s’inscrit dans le cadre du partenariat entre la Côte d’Ivoire et la Banque Mondiale avec un taux de décaissement actuel de 60%. Madeleine Yao était accompagnée par le Bailleur, la Banque Mondiale, pour cette visite. C’est pour elle, une revue à mi-parcours du projet PAGDS. Le choix du projet se focalise sur la santé, le système hospitalier, la distribution des manuels scolaires, le projet d’affectation en ligne, celui du contrôle biométrique.

L’objectif de leur visite c’est de s’assurer du bon état d’avancement de la mission de renforcement du cadastrage dans les villes de Korhogo et Yamoussoukro, de vérifier l’opérationnalité du système du contrôle biométrique de la présence des élèves affectés dans les établissements secondaires privés et de s’assurer de la distribution effective et de l’utilisation des manuels scolaires par les élèves de CP (Cours préparatoire) et CE (Cours élémentaire). Sans oublier de renforcer la communication sur les activités mise en œuvre par le PAGDS.

Pour elle, tous ces projets améliorent la gouvernance, le cadre institutionnel, donnent de nouveaux instruments au personnel et à la population qui fréquente ces structures de qualité et optimise les ressources. ‘’Nous sommes venus sur le terrain pour apprécier la fonctionnalité de tous les outils que nous avons installés » a-t-elle signifié. La coordinatrice du projet a révélé être satisfaite de l’état d’avancement des différents projets. Surtout à Yamoussoukro. Elle a ainsi fait savoir que le constat est positif avec une administration prête au changement. A l’entendre, cela a permis un accroissement des ressources financières.

 »Nous sommes satisfaits des résultats. Cette administration qui petit à petit, s’est approprié les différents outils mis en place. On s’est rendu compte qu’à Yamoussoukro par exemple, les médecins se sont approprié le système. Les patients sont assez satisfaits de ce qui se fait  » a-t-elle soutenu. Elle a aussi rappelé qu’en ce qui concerne le cadastrage, son avancement va permettre d’avoir une cartographie de tous les terrains bâtis et non bâtis.

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Ce qui permettra aux citoyens d’avoir des droits fonciers pour sécuriser leurs biens et facilitera à la direction générale des impôts d’avoir dit-elle,  »une situation exacte de tout ce qui doit être imposé et par ricochet, améliorer la recette fiscale, surtout locale. Ce qui pourrait avoir un impact sur l’accroissement positif des investisseurs locaux’’. Madeleine Yao souhaite que la banque mondiale,  le partenaire technique et financier, ‘’accepte soit une prorogation, soit une rallonge budgétaire, soit une 2ème  phase.

Le projet prendra fin le 31 décembre 2025. Mais elle voudrait son prolongement à long terme pour Une Large satisfaction. Saidou Diop, Chargé du projet PAGDS, a lui aussi abondé dans le sens exprimant sa joie face à la réussite de leur mission de supervision. Au nom de la Directrice des Opérations de la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire, il a relevé deux attentes à combler. C’est à dire, la compréhension réelle du projet par les bénéficiaires, leur implication réelle et la pérennité dudit projet.

 »Il serait souhaitable qu’au terme de ce projet, tous les outils mis en place puissent se pérenniser dans le temps. Que les acteurs puissent se l’approprier » a-t-il martelé.  Il pense que ladite mission de supervision  leur a permis de se rendre compte des progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet mais aussi des défis auxquels sont confrontés les acteurs. ‘’Nous avons pris bonne note des défis et ensemble avec la coordination du projet, nous devons pouvoir trouver des solutions à ces défis. Le projet s’exécute de façon satisfaisante dans l’ensemble’’, a-t-il manifesté. Cette mission de supervision a démarré à Abidjan, faisant le tour de Korhogo, Bouaké et Yamoussoukro.

Ledevativoirien.net

Horty Ziga


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