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2025 un virage-Assalé Tiémoko : « Le danger c’est la CEI Locale »-l’appel  à  une nouvelle classe de députés pour changer la gouvernance

Le Député et Maire de la commune de Tiassalé Antoine Assalé Tiémoko a appelé ce jeudi 11 avril 2024 à Abidjan à une  nouvelle classe de députés libres, engagés et indépendants pour peser sur la gouvernance  en Côte d’Ivoire.

Mais surtout à voir changer l’impact négatif des acteurs au sein de chaque Commission Electorale Indépendante Locale.

Une vision et une détermination politique qu’il a partagées,  au cours  d’une conférence avec  par Best Team (Bénévoles Engagés pour le Succès de Tous) une initiative qui n’entend pas se  limiter  à  sa victoire aux  municipales qu’elle a soutenue.

« En 2025 se tiendront de nouvelles élections législatives pour le renouvellement des représentants du peuple. Les députés jouent un rôle central dans une démocratie. Au-delà de leur rôle de contrôleurs de l’action du gouvernement et de votation des lois, ils sont surtout, défenseurs des droits, des valeurs et libertés des populations.  

Sans des députés engagés et conscients de leur mission, il n’y a aucun équilibre des pouvoirs dans une nation et le peuple est à la « MERCI » des abus des pouvoirs publics.

Je suis au parlement depuis 2021 et je ne suis pas fier de la façon dont fonctionne notre parlement. La constitution de notre pays met à la charge des députés et du chef de l’Etat, l’initiative des lois. Mais dans les faits, seul le chef de l’Etat est autorisé à présenter des projets de loi. Les propositions de loi des députés sont enfermées à double tour dans des tiroirs et ne sont même pas soumis à un simple débat.  

J’en veux pour preuve, toutes les propositions de lois que j’ai déposées depuis avril 2022 et qui, à ce jour, n’ont jamais été programmées pour être examinées.

Elles sont portées disparues. J’en veux pour preuve, la neutralisation de la proposition de création d’une commission d’enquête sur l’écosystème de la téléphonie mobile après la crise de la data, en avril 2023.

Alors même que la proposition a été adoptée à l’unanimité en commission, elle n’est jamais arrivée en plénière et elle a disparu du calendrier, sans aucune explication…», d’où la nécessité  selon de parvenir  à inverser cette tendance par la naissance de cette masse critique d’élus. Mais  il voit l’origine de la menace de l’expression démocratique en Côte d’Ivoire.

L’élu de la nation avertit

« Le problème des élections en Côte d’Ivoire, ce n’est pas toujours la CEI centrale qu’on indique toujours à la vindicte populaire.  C’est aussi et surtout les CEI locales truffées de militants corrompus de partis politiques qui n’ont aucun respect pour les valeurs démocratiques et dont la mission le jour du vote est de diluer les voix des électeurs et de renverser la volonté populaire exprimée dans les urnes quand cette volonté n’est pas favorable à leur mandant. »

Et le vainqueur d’être clair sur le cas à Tiassalé : «  les responsables de la CEI locale ont remis des milliers de cartes d’électeurs à mes adversaires, lesquels les ont distribués à des individus arrivés de N’Douci, d’Abobo, d’Agboville, aux fins que ces derniers, non propriétaires desdites cartes, participent au vote, avec la complicité des agents « tablettes » et présidents de bureaux de vote.

Grâce à la vigilance de nos bénévoles présents dans les bureaux de vote, cette vaste fraude a été stoppée autour de 13 heures, par l’arrestation de 12 personnes dont 7 hommes et 5 femmes au sein même des bureaux de vote, par la police et la gendarmerie… »

C’est avec le poids de ma profonde déception et de mon indignation que j’appelle le gouvernement de Côte d’Ivoire à prendre des dispositions légales pour que les CEI locales ne soient plus la propriété privée de certains candidats pendant les élections, qu’elles soient locales ou nationales.

Je pense, objectivement et encore une fois, que le vrai problème, ce sont les CEI locales. Ce sont-elles qui participent, pour certaines, à fausser complètement le jeu électoral sur le terrain, qui orchestrent les fraudes et qui causent les atteintes les plus graves à la confiance et à l’intégrité de notre système électoral.

Des Ivoiriens associés au peuple de Tiassalé, voulaient le changement, le respect de la volonté populaire exprimée dans les urnes et ils les ont obtenus. Ils ont vaincu la fraude, la tricherie, l’injustice et la soumission de la loi aux intérêts d’un clan », lanceAssalé Tiémoko Antoine, Député-Maire De Tiassalé.

Ledebativoirien.net

H.M.

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