« Joseph Abito, jusqu’à preuve de contraire est le chef du village d’Abatta. Il a la légitimité, en ce sens que c’est lui qui, à la suite du processus traditionnel de désignation de chef a été désigné. Il a la légalité, parce que l’Etat de Côte d’Ivoire a entériné le choix qui a été fait.
Nous sommes sidérés, indignés de savoir que notre confrère Me Wesley Latte se répande dans la presse, alors qu’un dossier est encore pendant devant les juridictions.
Indignés, parce que nous les avocats tout comme les magistrats de par notre serment, nous sommes tenus par une obligation de réserve.
Tant qu’une affaire n’a pas été vidée on n’a pas à spéculer sur cette affaire et de surcroit dans la presse.
La sortie de mon confrère est une sortie hasardeuse et très grave, parce que contraire à nos règles de fonctionnement…On peut se répandre, mais on a une obligation de dire la vérité… » Grosse sortie de Maître Bouabré Serge Alain, Avocat du chef Joseph Abra Gaoua Abito dans la crise à la chefferie à Abatta village, en pays Atchan contre les déclarations xe Me Latte Wesley.
La réplique a été apportée dans la crise à la chefferie d’Abatta, dans la soirée du mercredi 03 Avril 2024, en réaction à la dernière conférence de presse de Me Latte Wesley, Avocat de Djomo Hyacinthe, contestant l’attribution d’un arrêté de chef du village Abatta à autre que son client.
C’est le domicile du chef du village d’Abatta, Abito Gaoua Abra Joseph, détenteur de l’arrêté préfectoral qui a abrité la conférence de presse de la riposte. Et là, c’est Maître Bouabré Serge Alain, Avocat du chef Abito Joseph, appuyé par Djragbou Rémi, Guerrier en chef de la génération Tchagba d’Abatta,
pour l’explication du processus qui a conduit à la désignation Abito Joseph, comme chef, avec à ses côtés Aboulé Alloh Jean Fidèle, son porte-parole, qui a dénoncé la démarche de son confrère dans un dossier, selon lui, devant les juridictions.
Pour le conseil du chef attributaire de l’arrêté préfectoral, Me Wesley Latte s’est trop répandue en contrevérités lors de sa sortie exposant selon lui, les magistrats du Conseil d’Etat. « Il n’est pas l’avocat de la communauté villageoise d’Abatta. Il est peut-être l’avocat de Djomo Hyacinthe, parce que l’actuel chef du village est Joseph Abito. Ce sont eux qui ont demandé aux juridictions, l’annulation de l’arrêté. Les juridictions qui ont été saisies instruisent le dossier et ils passent par derrière pour insinuer déjà le sens dans lequel la Haute cour de justice doit aller.
C’est grave ! C’est même jeter l’opprobre sur le conseil d’Etat. Le client de Me Latte baigne dans l’imposture. Ce n’est pas l’autorité préfectorale qui désigne les chefs en pays Atchan. Il est désigné par ses paires de la génération en l’espèce les Tchagba. Ce n’est qu’après que le Préfet entérine, le choix. C’est ce qu’il a fait », explique le conseil du chef Joseph Abra Gaoua Abito.
« La concertation n’est pas le lieu d’un vote populaire, mais concerne la génération qui est au pouvoir. Le préfet étant suffisamment imprégné a pris l’arrêté sans mettre un mois, puisque édifié…Me Wesley Latte justifie les agissements et le désordre parc qu’il estime que le chef a été mal élu. Je dis non ! Ceux qui sont responsables des agissements sont des vas-t-en guerre. Je loue les qualités du chef Joseph Abito qui ne laisse pas ses sympathisants aller à la violence…il a emprunté les voies légales. Ils sont persona non grata dans leur village parce qu’il ne veut pas de violence…
J’ai foi en la justice de mon pays. Nous avons fait valoir nos arguments. Ils ont introduit un référé. La justice est en train d’instruire les procédures pour voir s’il faut annuler ou confirmer l’Arrêté. Mon confrère a fait une sortie hasardeuse qui n’honore pas la corporation à laquelle il appartient… C’est déconcertant cette manière de faire.
Il lui est loisible de recourir à la presse, mais il a une obligation de réserve et de dire la vérité. Elle sera rendue par des magistrats quand ils seront prêts…Nous rassurons les uns et les autres, quand les magistrats seront prêts, ils rendront la décision qui sied…mon client Joseph
Abito sait qu’il est dans le droit chemin. Les juges vont se faire une conviction et justice sera rendue….» conclue Maître Bouabré Serge Alain, Avocat du chef Joseph Abra Gaoua Abito qui attend la confirmation de son arrêté par le Conseil d’Etat.
Ledebativoirien.net
HM