Coulibaly Yaya secrétaire général de la préfecture représentant du préfet de région a procédé ce mercredi 03 avril 2024 à l’ouverture de la première session des conseils de sous-préfecture, pour constituer un cadre propice pour le développement local. C’était en présence des autorités administratives et coutumières ainsi que les représentants de différentes structures de Yamoussoukro.
Coulibaly Yaya, secrétaire général de la préfecture, a remercié les membres du Conseil de Sous-préfecture pour leur mobilisation à cette première session.
Il a fait la présentation du conseil de sous-préfecture. Selon lui ce conseil est présidé par le Sous-préfet comme un organe de gestion de la sous-préfecture. Cela, pour apporter un nouveau sens à l’objectif à leur assigné. Après avoir fait un bref historique de la création des conseils de sous-préfecture.
Il a montré que le Président de la République en a signé en 2023, un décret pour les redynamiser. » C’est votre instrument de travail, c’est votre instrument de développement. Nous avons besoin de fédérer autour du développement de la Sous-préfecture toutes les opportunités, toutes les forces, toutes les ressources parce qu’on en dispose énormément. Il s’agit donc de travailler ensemble, de façon intelligente pour faire profiter les populations de la Sous-préfecture de Yamoussoukro », a-t-il indiqué.
En effet, le conseil des sous-préfets est un cadre de concertation et d’échanges entre le sous-préfet et les représentants de différentes couches sociales de sa circonscription. A ce titre, selon l’arrêté 314/PY/SG, pourtant création, composition et fonctionnement du conseil de sous-préfecture de la sous-préfecture de Yamoussoukro, le conseil valide le plan d’action de la sous-préfecture proposé par le sous-préfet. Il peut se prononcer sur les questions du développement socioéconomique, culturel environnemental ainsi que sécuritaire à lui soumises par le sous-préfet.
Il peut se prononcer sur toutes autres questions d’intérêt pour la circonscription. En outre, il s’agit d’établir un cadre propice au bon développement pour préserver la paix sociale, avec l’initiation de projets d’infrastructures pour préserver la stabilité sécuritaire et bien d’autres choses pour le bienêtre des populations locales. L’ordre du jour dudit conseil se situait autour trois 4 points focaux qui ont été débattus par les participants. Ce sont entre autres, l’installation officielle du conseil de sous-préfecture par le préfet de région, examen et adoption du projet de plan d’action, adoption du programme des sessions et divers.
L’ordre du jour ayant été adopté par acclamation, Yéo Dohogninnina, Sous-préfet de Yamoussoukro a, à son tour insisté sur le fait que, les conseils de Sous-préfecture sont des structures que l’Etat met en place pour que les populations puissent contribuer à la planification du développement local. Selon lui c’est un cadre de planification des actions à mener sur le territoire de la Sous-préfecture pour le bien-être des populations.
»Aujourd’hui donc nous venons d’adopter un plan d’actions. Ce sont des actions qui ont tendance à resserrer les liens, la cohésion au niveau de Yamoussoukro. Car notre objectif est de faire de Yamoussoukro la vitrine de la paix. Et donc les grandes lignes dans ce plan d’actions c’est de renforcer la cohésion sociale dans nos villages ; c’est de lutter contre les conflits éleveurs-agriculteurs » a-t-il précisé. Il a signalé les fléaux qui minent la zone rurale qu’ils veulent étouffer. »Il y a des mesures de prévention qui existent et que nous voulons améliorer. Nous avons dans ce plan la protection du couvert forestier, avec les lotissements clandestins, les feux de brousse, il est question pour nous d’aider les parents à préserver le couvert forestier à Yamoussoukro » a-t-il annoncé.
En termes de statistiques il a donné les raisons pour lesquelles il fallait estimer les nombres des populations villageoises pour faciliter le développement. » Sans statistiques nous ne pouvons pas faire de développement. Et donc l’un des grands pans de ce plan c’est d’arriver à avoir des données statistiques afin d’emmener les décideurs à prendre de bonnes décisions et de mener de bonnes actions de développement dans nos villages » a-t-il mis en garde.
Un autre volet plus important d’après lui c’est la formation des Chefs traditionnels. ‘‘Parce que nous parlons de paix, de cohésion sociale. Et pour ce faire il faut que les chefs soient vraiment formés à la gestion des villages. Il est donc nécessaire pour nous de créer un cadre pour les former à l’organisation et à la gestion des villages. Cela réduirait les litiges et différends avec les autres membres de la société » a-t-il soutenu. Plusieurs autres points de développement ont été évoqués et débattus en vue de trouver des solutions à court terme.
Ledebativoirien.net
Horty Ziga
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