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Côte d’Ivoire-la renaissance totale de la DGI appelée de toute urgence par l’ANADGI : 300 postes vacants depuis 2021

DGI ADAMA MINISTRE DGI

Les autorités en charge du suivi et de la gestion de la Direction Générale des Impôts sont  de plus en interpellées par le SG de l’ANADGI. Elles vont  du Président de la République,  Alassane Ouattara, au Ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, en passant  par  Ouattara Sié Abou, Directeur Général des Impôts. Une kyrielle de revendications et propositions, sur la table pour un renouveau à la DGI.

Une note positive a semblé poindre avec la réforme du système des retraités caractérisée par l’harmonisation des dates de départ à la retraite impactant positivement la célérité de départ de plusieurs agents à la Direction Générale des Impôts qui avaient déjà légalement fait valoir leur droit à la retraite des années en arrière.

Cependant, le Secrétaire général du Syndicat Alliance nouvelle des agents de la Direction générale des Impôts-ANADGI, Michaël DOUGROU note malheureusement, la présence au sein de la DGI de plusieurs agents en situation irrégulière exerçant en toute impunité les activités fiscales au mépris des injonctions du chef de l’Etat et ce, en dépit de l’intervention des ministères de tutelle.

Se réservant le droit de publier la liste des récidivistes, l’ANADGI relève, les répercussions que cette situation engendre sur les conditions de travail des agents et sur l’application effective du profil de carrière signé depuis 2008.

L’ANADGI appelle le Chef de l’Etat Alassane Ouattara,  à la prise de mesures urgentes qui favoriseront un fonctionnement adéquat de la Direction Générale des Impôts.

Le Président Ouattara

Ce sont : l’octroi d’une ligne budgétaire à la DGI. L’objectif visé est la mise en œuvre d’un plan de restructuration de la DGI dit plan Marshall qui lui permettra d’asseoir son autonomie financière. Cette sollicitation pourrait contenir les nombreux problèmes auxquels la DGI fait face.

La signature des arrêtés et décrets en vue de combler les postes vacants. Selon des données statistiques en possession de l’ANADGI, la DGI enregistre 300 postes vacants depuis 2021.

« Ce chiffre pourrait atteindre 1 000 dans deux (02) ans si rien n’est fait. Cette situation entrainerait un manque à gagner important pour la DGI dans l’objectif qui est lui assigné. Il faut alors la signature des arrêtés et décrets de nomination est d’une extrême importance pour la DGI », explique Michaël DOUGROU, SG du Syndicat Alliance nouvelle des agents de la Direction générale des Impôts.

Dans cette grisaille de revendications, arrive au département Ministériel des Finances et du Budget, ADAMA COULIBALY. Une arrivée qui dès le départ a suscité énormément d’espoir pour les agents des impôts, certainement piégés au regard de son parcours professionnel et singulièrement, la maestria avec laquelle il aurait géré les différentes administrations qui lui ont été confiées par le Président de la République.

Notamment la Direction Générale du Trésor, le Ministère de l’Economie et des Finances et aujourd’hui, le Ministère des Finances et du Budget.

C’est donc  lui, le ministre de tutelle de la DGI, lui, réceptacle d’immenses d’espoirs dans la résolution des difficultés auxquelles elle est confrontée.

Mais, les agents constateront avec regret, une certaine latence dans la résolution des problèmes qui perdurent depuis l’ancienne équipe ministérielle jusqu’après sa prise de fonction.

Plusieurs situations sont à déplorer à la Direction Générale des Impôts   

Plusieurs postes vacants, une gestion asymétrique de la mutuelle, la MADGI ; le système de santé aux abois, l’arrêt des projets sociaux tel que le projet AKP etc., cette gestion approximative tire sa source d’une part, du manque d’autonomie financière et d’autre part, du défaut de reversement des ressources issues des précomptes sur les primes de rendement des agents qui sont stockées dans le compte unique du Trésor.

« Cette injustice a causé d’énormes préjudices à plusieurs agents admis à faire valoir leurs à la retraite contre toute attente. La non résolution de ces problèmes Minent gravement le fonctionnement adéquat de l’une des directions, la DGI », insiste le syndicat.

Pour  les agents, des impôts, l’autorité  à  même de prêter une oreille attentive à la difficile situation reste Monsieur OUATTARA SIE ABOU, Directeur Général des Impôts, avec qui  les 7 000 agents dont la DGI dispose ont  obtenus  des résultats satisfaisant au cours des dernières années.

Cependant, la DGI pourrait, estime ses agents, aller au-delà des efforts si les conditions souhaitées sont prises en compte. L’ANADGI constate sans hésiter un statu quo dans la résolution des crises dues aux revendications des agents. « Malheureusement, les vœux et les promesses des agents tardent à se réaliser », déplorent les agents.

Que dénoncent-ils

La présence des retraités toujours en activités au sein de la DGI ; l’affectation des fonctionnaires sans qualification et formation fiscales préalable ; une mutuelle avec un système de santé aux abois ; la confiscation de leurs propres moyens d’existence sans raisons tenable;

l’arrêt des projets sociaux notamment le projet AKP ; certains centres des impôts en délabrement avancé avec un environnement malsain ; la lenteur du réseau informatique ; le retard dans le paiement des primes trimestrielles et de retraite ; un goulot d’étranglement dans les nominations ayant pour corolaire de nombreux postes vacants (Directeurs, sous-directeurs, Chefs CDI, Chefs de service…).

Mieux, la non valorisation des agents de la DGI ; le défaut d’application du profil de carrière signé depuis 17 ans avec les nominations teintées de favoritisme etc. Que la liste est  longue.

« Au regard de tous ces points de revendication qui ne sont pas exhaustifs, l’ANADGI est en droit de se demander si la DGI peut-elle exister dans un proche avenir. Cependant, l’ANADGI ne dort pas. Elle use de tous les droits syndicaux et légaux pour faire entendre la voix de la Direction Générale des Impôts par tous les moyens ».

Avertissement à l’ensemble des agents des impôts

« La peur est reine de tous les échecs. A ce jour, le mode de management pratiqué à la DGI est assis sur la peur. Si cette peur arrive à fragiliser votre état d’esprit, une bonne partie de la bataille sera perdue d’avance.

C’est pourquoi, l’ANADGI vous appelle au courage, à la détermination dans la revendication de vos droits et surtout à vous former sur tous les plans pour être les meilleurs que vous avez toujours été », lance le secrétaire général de l’ANADGI, Michaël Dougrou.

Si cet appel est attendu au plus haut sommet, c’est que  la Direction Générale des Impôts sera plus qu’au rendez-vous de la performance pour  le développement économique et social de  la Côte d’Ivoire.

Ledebativoirien.net

H.M.

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