« Je vous assure, le prochain MAIRE de GAGNOA, c’est moi »
Grand format de Ledebativoirien.net reçoit ABOUBACAR SOW-ABS. Il est un pur produit de banque. Il est donc banquier et a travaillé pour le compte de plusieurs multinationales.
Aboubacar SOW à l’état civil et Boubak Sow pour les intimes et admirateurs. Un surnom attribué par ses compagnons d’école depuis le collège Saint Jean de Gagnoa.
Ce sobriquet ne le quittera plus. Puisque Boubak Sow soutiendra que la vie scolaire et la vie étudiante reste les meilleurs moments de tout jeune.
« Parce qu’on est jeune, on est naïf, on ne pense qu’étude. On bosse on se fait de nouveaux amis, c’est les meilleurs moments de la vie qui tracent l’avenir». Boubak Sow entend faire de tous les jours, les meilleurs moments de la vie.
C’est alors qu’il se lance en politique, le meilleur champ d’éclosions des idées pour une transformation positive de la société et de la vie de ses concitoyens. Il a été candidat aux élections locales, dans l’ombre. Mais aujourd’hui, il entend occuper le premier plan.
Il est 14 heures ce samedi 18 mai 2024, lorsque l’équipe de LE DEBAT IVOIRIEN arrive au QG ou siège, de Boubak SOW. Un quartier général est bien établi, au quartier St Georges de Gagnoa, capitale du district du Goh-Djiboua.
Une grande affiche donne les couleurs à l’entrée du site qui grouille de monde: « En marche pour le changement ». Plus qu’un slogan, c’est tout un programme politique pour sa ville Gagnoa, jadis une attraction.
Il refuse de la voir stagnant voire, reculer du progrès. Avec LDI, embarquons, à la rencontre de ce technocrate qui a des suites dans les idées pour sa ville natale GAGNOA. De grandes ambitions. Suivez Ledebativoirien.net.
LDI« Boubak Sowest présent dans la société de Gagnoa. D’où est parti ce leadership qui impacte la population de Gagnoa ?
Aboubakar Sow : C’est le travail. Depuis le jeune âge, j’ai toujours voulu être fort, être leader quand j’étais au collège. On se battait pour avoir toujours les prix d’excellence. Et j’ai fait un parcours sans faute, j’ai eu mon BAC et je suis parti à l’université nationale de Cocody. Donc déjà jeune, ma bataille était d’être un bosseur, d’être excellent et de travailler.
Aujourd’hui le niveau auquel je suis, c’est grâce à mon travail, d’être battant, de vouloir progresser et de vouloir réussir et je dois être un modèle pour mes enfants, je dois être un modèle pour ma famille et je dois être un modèle pour ma ville. Aujourd’hui je remercie le Seigneur qui m’a donné cette chance d’occuper de haut niveau social. Je suis banquier.
LDI : comment s’explique votre attachement à votre ville GAGNOA, alors qu’avec votre expertise vous auriez dû voir ailleurs ?
Mon attachement à ma ville Gagnoa est culturel. Mon père travaillait et c’est lui qui supportait toute la famille. J’ai grandi en famille et nous avons cet esprit de solidarité qui est resté ancré en moi. A Gagnoa, presque toutes les familles se connaissance.
Donc l’esprit de fraternité a prévalu sur tout. J’y ai été à l’école, j’ai travaillé, aujourd’hui ce que je peux donner à ma ville qui m’a tout donné tout mon savoir-faire.
Tout n’est pas que financier. C’est le cœur. L’envie d’être auprès de sa population de ses frères.
LDI : Boubak SOW, est-ce cette envie de rester aux côtés de vos frères qui vous a fait franchir un pas. Un pas vers la politique ?
Justement ! C’est une question pertinente. Pourquoi j’ai franchi le pas pour faire de la politique ! C’est cette envie de vouloir aider. J’ai fait de hautes études, mais on m’a aidé. C’est envie de vouloir aider et surtout de vouloir participer au développement local pour la ville de Gagnoa. Je suis un cadre, pourquoi ne pas aider cette ville avec l’expérience, les relations que j’ai. Je suis banquier et j’ai un carnet d’adresse que je veux mettre au service de ma ville Gagnoa.
C’est pour cela, en 2013 j’ai participé aux élections municipales que nous avons remporté où j’étais le 6ème adjoint au maire de Gagnoa. J’ai apporté ma contribution. J’ai été l’initiateur et le promoteur de la construction du Lycée de Godiabré pour désengorger le lycée municipal de Gagnoa qui étouffait. Mon action a permis aux parents d’élèves d’inscrire leurs enfants dans ce lycée pour inculquer le savoir à nos enfants.
LDI : C’est un fait marquant pour la population de Gagnoa. Est-ce pour cela que vous ne vous êtes pas arrêtez là, après 2013. L’on vous a vu lors d’autres joutes électorales. Que retenez-vous des dernières en tant qu’indépendant ?
Justement les élections de 2018, nous avons été candidats, mais nous avons perdu, puisque le mandat du maire sortant n’a pas été reconduit. C’est à partir de là que moi-même, j’ai décidé de participer et d’être candidat.
J’ai participé à mes premières élections, lors des législatives 2021 et en 2023 pour les élections municipales. Aujourd’hui j’ai une bonne connexion à Gagnoa. En termes de leadership, je suis vraiment incontournable.
En 2023 je suis venu 2ème aux élections municipales en battant les partis historique, comme le PDCI, le FPI, le PPA-CI. Après le RHDP, je suis venu en 2ème position avec plus 4500 voix. C’est dire qu’il y a eu une vraie progression, une vraie adhésion de la population à ma cause, à mon programme social, à mon programme de développement. Et je vous assure que le prochain maire de Gagnoa, c’est moi.
LDI: aujourd’hui en 2024, comment comptez-vous capitaliser ce score-là ? La meilleure manière de capitaliser les acquis et son électorat et savoir-faire politique, c’est de rester proche de ta population. Etre proche, veut dire quoi ?
C’est être là quand ils ont besoin de toi. Pleurer avec eux, rire avec eux, partager la joie avec eux, et c’est ce que je fais. Cela fait une semaine que je suis-là à Gagnoa je reçois tout le monde tous ceux qui veulent me voir. Chaque deux mois je suis à Gagnoa avec, ABS « Aboukar Sow », c’est le nom de ma formation, de mon, mouvement politique et reçois les populations.
J’ai des jeunes ABS, j’ai des femmes ABS, j’ai des enseignants, j’ai des familles ABS. Il y a des gens qui ne jurent que par ABS. Donc pour capitaliser cela, il faut vraiment être proche d’eux, les entretenir, les encadrer. C’est ce que je suis en train de faire.
LDI : le débat se poursuivra, mais aujourd’hui, quel est le message que vous envoyez à toute la population de Gagnoa ?
ABS : c’est un message de paix, un message d’union. Et aussi aux leaders politiques, à mes adversaires politiques, nous sommes fils de Gagnoa. Nous devons tous travailler pour le devenir et l’avenir de Gagnoa.
Moi je ne suis pas dans la polémique. La politique ce ne sont pas des injures. La politique, c’est venir présenter son programme de société, son projet de développement à sa population et de travailler main dans la main. Je demande à tous les cadres, à tous les fils de Gagnoa de s’unir pour travailler pour le développement de Gagnoa.
Maintenant, quand il s’agit de joutes électorales, nous ne sommes que des adversaires politiques, mais pas ennemis ; parce que chacun veut gouverner Gagnoa ; veut apporter son savoir-faire. Donc c’est un message de paix, un message d’union.
Et je demande à la population de Gagnoa d’adhérer à ma vision politique. Ils ont vu, cela fait plus de 5 ans que je suis sur le terrain politique. Je suis tout le temps là et je participe à la vie de Gagnoa, aux différentes cérémonies, festivités. Donc de croire en ma vision et de me porter aux prochaines élections à la ville de Gagnoa.
LDI : Nous sommes porteurs d’une question de la population. Elle se demande, mais Boubak Sow, notre ville qui est délabrée, pas de voiries, quel est le secret, qu’est-ce qu’il compte faire pour changer l’image de Gagnoa ?
Vous savez, je suis financier, je suis banquier j’ai un carnet d’adresse pour le développement de Gagnoa. Gagnoa n’a que la collecte des impôts locaux comme ressources.
On ne peut pas prendre cela pour développer une ville. Il faut aller chercher les ressources ailleurs, faire des montages financiers pour construire la ville.
Et ça, il faut être technocrate pour le faire. J’ai ce qu’il faut pour changer la ville de Gagnoa. J’ai des relations pour cela. L’Etat met des infrastructures de base, mais c’est à nous d’innover pour le développement de Gagnoa.
LDI : Boubak Sow, que dites-vous à ce jeune qui place son espoir en vous ?
Je dis : jeune de Gagnoa, croyez en la vision que je porte. Jeune de GAGNOA croyez en la vision de votre frère. Jeune de Gagnoa, mettez Boubak Sow à la tête de la ville de Gagnoa, pour un meilleur développement, pour un meilleur épanouissement de la jeunesse.
Pour créer, pour structurer des emplois pour la ville de Gagnoa. Jeune de Gagnoa, ayez confiance en la vision de Boubakar Sow qui s’est déjà battu pour donner un collège à la ville de Gagnoa. Je suis votre espoir…
LDI : à la femme…
A la femme qui m’écoute de croire en ma vision. Les femmes ont besoin de s’épanouir, de développer leur commerce, mais cela ne sera possible que si je suis à la tête de la ville de Gagnoa.
C’est le même message que j’envoie à toute la population de Gagnoa, que ce soit femmes, jeunes, hommes, vieux, enfants ; croyez en la vision pour le développement de Gagnoa de Aboubalar Sow.
LDI : Merci et à très bientôt…
Aoubaka Sow-ABS : merci pour cette interview, nous ferons tout pour le développement de Gagnoa.
Ledebativoirien.net
Par HERVE MAKRE
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