Les travailleurs du monde entier commémorent chaque année la fête du travail. C’est le lieu pour les syndicats de remettre sur la table des gouvernants, des revendications et des questions d’ordre sociale.
Et c’est dans cette vision que s’inscrit la Confédération Syndicale Espoir (CSE) qui a réuni ses membres, le 1er mai 2024 à Yopougon au siège de ladite centrale.
Des motions de protestations ont été lues à l’endroit des représentants locaux du Bureau Internationale du Travail-BIT, du patronat Ivoirien et des travailleurs. La CSE dénonce un abus des patrons d’entreprises qui considèrent les travailleurs ivoiriens « comme des domestiques alors que ce sont eux qui produisent les richesses ».
La Confédération Syndicale Espoir proteste contre les tentatives de corruption des Inspecteurs de travail par des chefs d’entreprise. Une action qui a pour objectif de décourager les travailleurs victimes d’abus à prétendre à leurs droits en saisi ledit tribunal.
Au niveau du secteur public une motion de protestation à l’endroit du ministère de l’éducation nationale pour le reversement des salaires retenus pour fait de grève en 2019 et 2020.
Le secrétaire général Pacôme Attaby a demandé à madame le ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation d’annuler l’affectation des trois leaders syndicaux de la COSYFOPMA au ministère de l’Intérieur pour fait de grève.
La Centrale Espoir demande au gouvernement de prêter une oreille objective aux détresses des populations. A ce niveau, le secrétaire général confédéral Pacôme Attaby fait des propositions à l’Etat.
«Nous demandons la réduction du coût de l’électricité et de l’eau, la stabilisation des prix des produits pétroliers. Ces mesures auront un impact positif sur les coûts du transport.
Le relèvement des salaires des travailleurs du privé par l’augmentation du SMIG et de la bonification de l’indice référentiel pour les fonctionnaires et la suppression du SMAG ».
Au cours de cette commémoration de la fête du Travail, 17 secrétaires généraux régionaux ont lu des motions au nom de la CSE dans 25 villes sur l’ensemble du territoire. Le leader confédéral a procédé à une remise de diplômes pour honorer les militants qui œuvrent pour l’implantation de la centrale.
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Martial Tahou